jeudi 28 août 2025

Tensions maîtrisées entre l’UP-R et le BR : le dialogue politique l’emporte sur la polémique

 


La scène politique béninoise connaît un nouveau rebondissement avec les récentes tensions entre deux poids lourds de la mouvance présidentielle : l’Union Progressiste le Renouveau (UP-R) et le Bloc Républicain (BR). En cause, une décision controversée de l’UP-R de suspendre provisoirement les adhésions en provenance du BR, qui a suscité de vives réactions. Mais malgré les remous, les deux formations affichent leur volonté de maintenir un dialogue constructif.

Le jeudi 28 août 2025, à Cotonou, le président du Bloc Républicain, Abdoulaye Bio Tchané, a reçu une délégation de l’UP-R conduite par son président, Joseph Djogbénou. La rencontre, qualifiée de « conviviale et constructive » dans une publication officielle du BR, a permis aux deux partis de réaffirmer leur engagement commun à renforcer leur partenariat politique en vue des prochaines élections générales.

Cette initiative intervient dans un climat tendu depuis la publication, le 25 août, d’une directive signée par Gérard Gbénonchi, secrétaire général de l’UP-R. Le document suspendait temporairement l’adhésion de responsables politiques en provenance du BR. L’UP-R invoquait la nécessité de préserver l’équilibre interne, d’éviter les rivalités préélectorales et de maintenir la stabilité de la majorité présidentielle.

Si cette décision a été perçue par certains comme un frein à la libre circulation des cadres politiques, d’autres y voient une démarche stratégique visant à préserver la cohésion des partis alliés.

Malgré la polémique, les récentes discussions au sommet entre les deux états-majors donnent un signal fort : les désaccords existent, mais la volonté de les surmonter par le dialogue reste intacte. À moins d’un an des élections générales de 2026, la mouvance présidentielle semble déterminée à préserver son unité pour affronter les grands enjeux à venir.


      Marcellin HOUNSA

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Thomas Kpèna SINGBO, l'atout jeune qui redessine l'avenir politique de Sèmè-Kpodji.




( Un Dossier complet sur l'homme à découvrir dans votre journal )

Né dans un milieu modeste, Thomas SINGBO a grandi dans des conditions difficiles qui ont forgé très tôt sa résilience. Privé d’acte de naissance, il ne put accéder normalement à l’école et fut orienté dès son enfance vers l’apprentissage de la mécanique automobile à Cotonou. Mais malgré cette orientation forcée, son désir ardent d’apprendre ne s’est jamais éteint. Il réussit, contre toute attente, à reprendre le chemin de l’école, armé d’une volonté inflexible.

 Études et leadership universitaire.

À l’université, son charisme et son sens de l’engagement collectif se révèlent pleinement. Au Centre universitaire de Porto-Novo, il gravit les échelons de la représentation estudiantine jusqu’à présider, en 2010, le Bureau d’Union des Étudiants de la FLASH Porto-Novo. Sa capacité à fédérer et à défendre les intérêts de ses camarades lui vaut l’estime et la confiance de la communauté universitaire.

Engagement associatif et leadership national.

En 2013, Thomas SINGBO intègre l’Organe Consultatif de la Jeunesse (OCJ), d’abord comme coordonnateur départemental de l’Ouémé, puis comme président du conseil d’administration. Sa vision et son pragmatisme le conduisent en 2016 à la tête du Bureau Exécutif National de l’OCJ. Durant son mandat, il impulse une réforme en profondeur de l’institution : renforcement des capacités locales, mise en place d’un plan stratégique ambitieux, et lancement de projets innovants d’autonomisation au profit des jeunes.

Une carrière dédiée à l’emploi et à l’insertion professionnelle

Professionnel reconnu, Thomas SINGBO cumule plus de treize années d’expérience en gestion de projets, en insertion professionnelle et en accompagnement des jeunes et des femmes.

À l’ANPE (Agence Nationale pour l’Emploi) : il sert comme Conseiller en emploi pendant sept ans, accompagnant des milliers de jeunes dans leur recherche d’opportunités à travers formations, conseils et intermédiation avec les entreprises.

Au Programme Spécial d’Insertion dans l’Emploi (PSIE) : en 2020, il est nommé responsable des opérations, du suivi et de l’évaluation. Grâce à ses performances, il est rapidement promu suite aux résultats du programme.

 Sous son impulsion, le PSIE connaît une nouvelle dynamique, produisant des résultats salués par les plus hautes autorités, notamment le président Patrice TALON. En février 2025, le gouvernement décide de prolonger le programme pour une deuxième phase.

Son expertise est reconnue par l’État qui le sollicite dans plusieurs instances stratégiques : membre de la Commission nationale pour l’emploi (CNE) et ancien administrateur au conseil d’administration du FNPEEJ (aujourd’hui ADPME).

Une figure inspirante pour la jeunesse

Administrateur aguerri, expert en évaluation des politiques publiques et en gouvernance de la main-d’œuvre, Thomas SINGBO incarne la rigueur, l’intégrité et le sens du devoir. Dans sa commune de Sèmè-Podji, il est considéré comme un modèle et une source d’inspiration pour la jeunesse.

Son engagement politique au sein de l’Union Progressiste le Renouveau (UP-R) en fait aujourd’hui l’un des jeunes leaders les plus prometteurs du Bénin. Apprécié pour sa discrétion, son intégrité et son efficacité, il construit dans le silence mais laisse des empreintes profondes.

De l’enfant privé d’école au leader national reconnu, le parcours de Thomas SINGBO illustre une conviction profonde : avec foi, travail et vision, rien n’est impossible.

 THOMAS SINGBO, LE VISAGE D’UNE NOUVELLE ÈRE POLITIQUE À SÈMÈ-PODJI .

Entre leadership inspirant, proximité indéfectible avec les populations et engagement total pour le rayonnement de sa commune, Thomas Singbo apparaît comme le jeune acteur politique incontournable sur lequel l’Union Progressiste le Renouveau doit miser pour écrire une nouvelle page de l’histoire de Sèmè-Podji.

 Un jeune politique exceptionnellement engagé

Dans un contexte où la jeunesse est appelée à jouer un rôle déterminant, Thomas Singbo s’impose comme l’une des figures les plus crédibles, charismatiques et prometteuses de la scène politique locale. Travailleur acharné, humble mais ambitieux, constant et rigoureux, ce militant convaincu de l’Union Progressiste le Renouveau incarne à la fois la discipline, la fidélité et la vision que tout grand parti politique recherche pour préparer l’avenir.

Toujours aux côtés des populations, il se distingue par une capacité rare à écouter, comprendre et traduire les aspirations citoyennes en actions concrètes. Cette proximité sincère, empathique et constructive fait de lui un atout incontournable pour son parti dans la perspective des élections générales de 2026.

 Un pilier pour le rayonnement culturel et social. 

Au-delà de l’arène politique, Thomas Singbo s’illustre par une générosité exemplaire et une volonté constante de soutenir la jeunesse et la culture. Son parrainage du Sèmè Vibe Festival, plus grand événement culturel de la commune, en est la parfaite illustration. Ce geste, unanimement salué, témoigne de son ouverture d’esprit, de son sens du partage, de sa modernité et de sa vision stratégique pour le rayonnement de Sèmè-Podji.

En valorisant la culture, il renforce non seulement l’identité locale, mais il crée aussi des espaces d’expression pour les jeunes talents, confirmant son statut de bâtisseur audacieux et rassembleur éclairé.

 Un avenir politique incontournable

Par ses actions multiples, son dynamisme contagieux et sa constance exemplaire, Thomas Singbo apparaît comme le prototype du jeune leader dont la commune de Sèmè-Podji a besoin. Il incarne cette jeunesse intègre, crédible, compétente, ambitieuse et visionnaire qui inspire confiance et suscite l’adhésion.

Sèmè-Podji, en quête de modernisation et de renouveau, dispose en lui d’un acteur politique fiable, courageux, stratège et profondément attaché à l’intérêt général. L’Union Progressiste le Renouveau, soucieuse de consolider sa base et d’assurer une victoire éclatante aux élections de 2026, ne peut se priver d’un tel profil.

 Un choix évident pour 2026.

Face aux défis qui attendent la commune et aux ambitions de son parti, Thomas Singbo se révèle être non seulement un choix pertinent, mais surtout une nécessité stratégique. Son engagement sans faille, sa crédibilité grandissante, sa popularité auprès des jeunes et son sens élevé du devoir politique font de lui une figure incontournable à positionner sur les listes électorales.

Sèmè-Podji peut compter sur Thomas Singbo. Et l’Union Progressiste le Renouveau doit miser sur lui.

 Un engagement social au service de sa communauté.

Dans la dynamique sociale qui caractérise son parcours, Thomas SINGBO se distingue comme une véritable référence pour la jeunesse béninoise, et plus particulièrement celle de Sèmè-Podji. Par son sens du leadership et ses réalisations concrètes, il incarne l’image d’un jeune engagé, déterminé à faire bouger les lignes.

Ancien Président de l’Organe Consultatif de la Jeunesse au niveau national, il a su marquer son passage par des résultats probants, témoignant de sa capacité à fédérer, à inspirer et à agir efficacement pour l’intérêt collectif. Aujourd’hui, son engagement se poursuit au sein du bureau dirigeant de l’Union Progressiste le Renouveau (UPR) de Sèmè-Podji, où il occupe la fonction stratégique de Rapporteur Général.

Dans son arrondissement d’Aholouyèmè, Thomas SINGBO incarne l’espoir et la voix d’une génération qui aspire à plus de considération et de justice sociale. Ses concitoyens voient en lui un digne fils capable de porter haut leurs aspirations et de défendre leurs intérêts au sein des grandes instances de décision. Pour beaucoup, le temps est venu que leurs efforts soient enfin récompensés à travers un représentant crédible, intègre et visionnaire comme lui.

Dossier réalisé par Ernest Folorouncho LATOUNDJI.

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La dernière Une de votre journal pour le compte de cette semaine


 Chers Partenaires et lecteurs du quotidien OPINION PLURIELLE.


 Nous vous remercions de rester à nous lire et à partager le produit que nous présentons chaque matin.


 Recevez la dernière UNE pour la fin de cette semaine. 


Restez toujours en notre compagnie. 


Bon début de semaine.

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mardi 26 août 2025

Gestion de la décentralisation dans l'Ouémé. Une cabale d’agents jaloux face au leadership de la Préfète Marie Akpotrossou.


La situation actuelle à la préfecture de l’Ouémé ne saurait être comprise autrement que comme une cabale orchestrée par certains agents, visiblement dérangés par la rigueur et la ténacité du Préfet Dr Marie AKPOTROSSOU. Sous le couvert de dénonciations et de contestations administratives, ces agents ne visent en réalité qu’un objectif : fragiliser l’autorité préfectorale et pousser à la déstabilisation d’une administration qui, sous l’impulsion de sa dirigeante, s’est engagée dans une dynamique d’assainissement et de discipline.


En effet, les griefs brandis contre Mme le Préfet relèvent davantage de querelles internes que de réels manquements. Mutations qualifiées « d’irrégulières », PTA « bloqué », ou encore supposées représailles : autant d’arguments qui traduisent plus une résistance à l’ordre et à la discipline qu’un constat objectif de dysfonctionnements. La vérité, c’est que la Préfète Marie AKPOTROSSOU s’impose par son leadership, son respect des textes et son sens aigu de la responsabilité. C’est ce qui dérange certains agents peu habitués à travailler sous le sceau de la rigueur.


À ce jour, aucune décision officielle de l’IGF ni du ministère de tutelle ne vient confirmer les accusations colportées. Ce qui prouve que les « bruits » autour de la gestion administrative et financière de la Préfecture ne sont que de l’eau versée sur le dos du canard. Les faits demeurent : Mme le Préfet, juriste de formation, agit conformément aux textes et refuse de céder aux manœuvres de déstabilisation.


Un collaborateur proche, le Dr Akpotrossou, insiste d’ailleurs : « Ce que tu fais, tu fais en bien comme en mal. C’est pourquoi il faut avoir la crainte de Dieu. » Une invite claire aux agents rebelles : plutôt que de saper l’autorité préfectorale par jalousie, mieux vaut travailler dans la loyauté et le respect des règles.


Au fond, le « malaise » évoqué n’est qu’une opposition artificielle nourrie par des rancunes personnelles et une peur de perdre certains privilèges. Le peuple, lui, retiendra la constance d’une femme leader qui, malgré les polémiques, garde sérénité et confiance.


Ernest Folorouncho LATOUNDJI

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Recrutement PSIE . 82 postes ouverts dans plusieurs entreprises au Bénin.

Le Programme Spécial d’Insertion dans l’Emploi (PSIE) poursuit sa mission d’accompagnement des jeunes diplômés et professionnels en quête d’opportunités. Dans le cadre de sa nouvelle vague de recrutement, 82 postes sont actuellement disponibles au sein de plusieurs entreprises installées au Bénin.





Cette initiative, soutenue par l’État, vise à favoriser l’insertion des jeunes dans le tissu économique national à travers des stages pré-emploi subventionnés. Les bénéficiaires pourront ainsi acquérir une première expérience professionnelle tout en renforçant leurs compétences.


Les offres concernent divers domaines tels que la communication, la gestion, l’informatique, le marketing, les ressources humaines, la comptabilité ou encore la logistique. Autant de secteurs stratégiques pour absorber le dynamisme et les talents de la jeunesse béninoise.


Pour postuler, les candidats sont invités à s’inscrire directement en ligne via le lien officiel .


Afin de garantir un processus équitable, une plateforme de signalement a également été mise en place pour dénoncer tout abus ou tentative de corruption durant le recrutement : Signaler un abus.


Cette nouvelle vague d’offres constitue une véritable opportunité pour les jeunes diplômés qui aspirent à intégrer le marché de l’emploi et à valoriser leurs compétences dans des entreprises de référence.


E.L.

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Accident à Ina : un véhicule 4x4 chute du pont de Wodo, un disparu activement recherché

Un grave accident de la circulation s’est produit dans la matinée de ce mardi 26 août 2025, sur le pont de Wodo, à hauteur de la localité d’Ina, commune de Bembéréké. Un véhicule 4x4, appartenant à une organisation non gouvernementale (ONG), a quitté la chaussée pour finir sa course dans les eaux en contrebas.


Selon les premières informations recueillies, le véhicule se rendait à Banikoara avec à son bord deux personnes : le conducteur et son supérieur hiérarchique. Si le chauffeur a pu s’extraire du véhicule et a été retrouvé sain et sauf, le second occupant est, quant à lui, porté disparu.


Les autorités locales, avec l’appui des sapeurs-pompiers et des riverains, ont immédiatement lancé des opérations de recherche pour retrouver le passager manquant. À l’heure actuelle, les fouilles se poursuivent dans une atmosphère d’inquiétude et d’espoir.


Les conducteurs des engins doivent veiller au respect des codes de la route pour limiter ces genres d'incident sur les routes. L'État doit renforcer les mesures de sécurité pour dire les mesures de signalisation aux abords des infrastructures à risque.


M.H.

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L'Éditorial de Ernest LATOUNDJI


UP-R contre BR : une interdiction à sens unique ?



La Haute Direction Politique de l’Union Progressiste le Renouveau (UP-R) a décidé, à travers sa directive n°16 du 25 août 2025, de suspendre toute adhésion en provenance du Bloc Républicain (BR). Un signal fort qui, selon ses initiateurs, vise à mettre fin à la transhumance politique entre deux formations sœurs de la mouvance présidentielle.


Mais cette décision, aussi ferme soit-elle, soulève une interrogation de fond : aura-t-elle véritablement l’effet escompté si le Bloc Républicain ne prend pas la même mesure ? Car en l’état, elle ne verrouille qu’un seul côté de la passerelle. Si les militants du BR sont empêchés de rejoindre l’UP-R, rien n’interdit en revanche aux militants de l’UP-R de migrer vers le BR. Autrement dit, la porte est fermée d’un côté mais grande ouverte de l’autre.


Plus encore, on peut s’interroger sur le ciblage de la mesure. Pourquoi interdire spécifiquement les transhumances en provenance d’un parti allié, issu de la même mouvance présidentielle, et non celles en provenance de l’opposition ? N’est-ce pas paradoxal que la méfiance se cristallise entre formations censées appartenir à une même famille politique ?


Il faut le rappeler : l’UP-R et le BR sont deux enfants d’un même père, le président Patrice Talon, capitaine des deux navires qui s’apprêtent à prendre le large vers les élections générales de 2026. Dans une telle configuration, la logique voudrait que l’énergie soit orientée non pas vers des querelles de frontières internes, mais vers la consolidation des forces et la préparation d’une victoire commune.


En définitive, la vraie bataille n’est pas celle des égos ni des calculs internes, mais celle de l’efficacité collective pour garantir la continuité du projet de société voulu par le chef de l’État. À ce titre, il serait judicieux de contenir les mouvements de transhumance dans les deux sens et de recentrer l’attention sur l’essentiel : la conquête des urnes en 2026.


E. Folorouncho LATOUNDJI

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 Assemblée nationale.

La Cour Constitutionnelle invalide l'article 133 du règlement intérieur._ 

La Cour Constitutionnelle du Bénin a examiné la résolution n°2025-02, adoptée par l’Assemblée nationale le 8 juillet 2025, dans le cadre d’un contrôle de constitutionnalité. Elle a conclu qu’un article de cette résolution portant modification du règlement intérieur du parlement est contraire à la Constitution.


Il s’agit de l’article 133 nouveau, qui remplace l’ancien article définissant la composition du cabinet du président de l’Assemblée nationale. La Cour a relevé une omission : contrairement à l’article précédent, le nouvel article ne précise pas le nombre, les grades ni les attributions des membres du cabinet.


Selon la Haute juridiction, « cette omission laisse la composition du cabinet du président hors de tout encadrement, ce qui peut conduire à un nombre imprévisible de collaborateurs et empêcher l’Assemblée nationale d’établir son budget de manière claire et précise ».


La Cour a donc recommandé que le règlement intérieur modifié précise clairement la composition du cabinet du président pour être conforme à la Constitution. Les autres dispositions de la résolution n°2025-02 ont, en revanche, été jugées conformes.


Votée le 8 juillet 2025, la résolution 2025-02 introduisait plusieurs changements dans le règlement intérieur : elle visait à clarifier l’ancrage juridique des sessions d’installation des députés d’une nouvelle législature, la période d’installation des élus, la cérémonie du discours d’investiture du président de l’Assemblée nationale et la nature juridique de tous les actes non législatifs pris par le parlement.


E.L.

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 Kandi : dix conseillers communaux rejoignent le Parti Les Démocrates, un séisme politique dans l’Alibori.



Cotonou, 26 août 2025 – Dans une déclaration officielle rendue publique ce mardi 26 août 2025, le Parti Les Démocrates (LD) annonce le ralliement historique de dix conseillers communaux de la ville de Kandi, dans le département de l’Alibori. Parmi eux figurent le premier adjoint au maire, plusieurs présidents de commissions et des chefs d’arrondissement.


Le communiqué qualifie cet événement de « séisme politique » et affirme que ce ralliement marque le déclin annoncé du Parti La Force Cauri pour un Bénin Émergent (FCBE) ainsi que la mort prochaine de l’Union Progressiste – le Renouveau (UP-R) et du Bloc Républicain, partis de la mouvance présidentielle.


Selon Les Démocrates, ce mouvement reflète la volonté des populations locales de voir leurs représentants rejoindre un parti « tourné vers le développement et le respect des droits de tous ». Le parti a également salué le courage de ses nouveaux membres, dénonçant au passage la « politique sournoise et mesquine » des partis de la mouvance présidentielle et de la FCBE.


Le Parti Les Démocrates dénonce un « deux poids, deux mesures » dans la manière dont la FCBE traite ses membres : un conseiller rejoignant la mouvance présidentielle ne serait jamais inquiété, tandis que ceux qui choisissent LD font l’objet de mesures disciplinaires. À Kandi, un vote de défiance contre les dix conseillers transférés au Parti Les Démocrates est prévu ce mercredi 27 août 2025, visant à les destituer de leurs fonctions au conseil communal.


Au-delà de Kandi, le parti affirme avoir enregistré d’autres ralliements significatifs dans plusieurs communes du pays, notamment Sinendé, Bembereké, Natitingou, Avrankou, Malanville, Djougou, Abomey-Calavi, Parakou, N’Dali, Kétou, Zè, Lalo, Dogbo, Tchaourou, Kérou, Kalalé, Nikki, Zogbodomey, Abomey, Tanguiéta, Matéri, Boukoumbé, Karimama, Cotonou, Adjohoun, Pobè, Sèmè-Kpodji, Allada et Gogounou.


Dans son message final, le parti appelle les responsables hésitants à rejoindre « la déferlante démocratique » et affirme que « la Rupture de nos valeurs et de nos traditions démocratiques est finie ».

Le vote de défiance prévu à Kandi sera observé de près, car il pourrait constituer un test décisif pour la stabilité politique locale et la montée en influence du Parti Les Démocrates dans l’Alibori.


Waris SIDIKI

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France-Madagascar : restitution historique de crânes sakalava, dont celui du roi Toera*



C’est une première depuis la promulgation de la loi française sur la restitution des restes humains en 2023. Ce mardi 26 août 2025, la France a officiellement remis à Madagascar trois crânes malgaches, dont celui attribué au roi sakalava Toera, tué par les troupes coloniales en 1897.  


La cérémonie solennelle s’est tenue au ministère français de la Culture, à Paris. Devant les invités, les trois coffres funéraires recouverts de tissus traditionnels ont été déposés : rouge vif pour celui du roi Toera, marron à rayures rouges pour les deux guerriers sakalava.  


Le rituel d’ouverture, marqué par des chants traditionnels et des invocations, a été conduit par un descendant du roi. Vêtu d’une tenue blanche, il a aspergé d’eau les boîtes, un geste sacré destiné à apaiser les ancêtres et préparer leur retour sur la terre malgache.  



*Un acte symbolique fort*  


Aux côtés de son homologue malgache, la ministre française de la Culture, Rachida Dati, a insisté sur la portée de cette restitution.

« La cicatrisation permet de ne pas oublier, mais de ne pas être dans la rancœur. Nous le devons à notre jeunesse et à celle des pays liés à nous par l’histoire coloniale », a-t-elle déclaré, rappelant que cette restitution ouvre la voie à d’autres démarches similaires.  


La ministre malgache de la Culture a pour sa part souligné la dimension à la fois culturelle, scientifique et diplomatique de l’événement :  

« Marier la tradition, les rites, les sciences et l’écoute des familles a été une expérience enrichissante pour nos deux pays », a-t-elle indiqué.  


*Retour au pays natal*  


Les trois crânes seront d’abord exposés à l’ambassade de Madagascar à Paris avant leur rapatriement définitif sur la Grande Île, prévu le 31 août. Pour Antananarivo, il s’agit d’un moment d’unité et de mémoire, renforçant les liens historiques et diplomatiques avec la France.  


Une restitution, longtemps réclamée, finit par se réaliser, elle symbolise un pas important vers la reconnaissance des blessures de l’histoire coloniale et la réconciliation entre mémoire et avenir.  

   Marcellin HOUNSA

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Éliminatoires Mondial 2026 : les Guépards du Bénin préparent deux chocs décisifs face au Zimbabwe et au Lesotho

L’équipe nationale de football du Bénin, les Guépards, s’apprête à disputer deux rencontres capitales en septembre dans le cadre des 7ᵉ et 8ᵉ journées des éliminatoires de la Coupe du monde FIFA 2026.  



Les hommes de Gernot Rohr affronteront d’abord le Zimbabwe le 5 septembre 2025, puis le Lesotho le 9 septembre 2025, au stade d’Abidjan. Ces deux confrontations s’annoncent déterminantes pour les chances de qualification des Béninois, actuellement en quête d’un billet historique pour le Mondial.  


En prélude à ces matchs, le sélectionneur national tiendra une conférence de presse le jeudi 28 août 2025 à 15h00 au Novotel de Cotonou. À cette occasion, Gernot Rohr dévoilera la liste des joueurs retenus et abordera les enjeux tactiques et stratégiques de cette double confrontation.  



Entre espoir et détermination, les Guépards entendent jouer pleinement leurs cartes pour rester dans la course et rêver encore d’une qualification mondiale.  


       M.H.

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Drame Un accident sur l’axe Nikki-N’Dali fait un mort et trois blessés graves

 

 Un accident tragique survenu dans la nuit du vendredi 22 août a coûté la vie à une personne et laissé trois autres gravement blessées sur l’axe Nikki-N’Dali.



Selon les informations de la Radio SU TII DERA, l’incident s’est produit aux alentours de 2 heures du matin, à proximité du village Gnanhoun, dans l’arrondissement de Biro, commune de Nikki. Un camion gros porteur transportant du riz en provenance du Sud vers Nikki s’est renversé en face de l’École Primaire Publique de Gnanhoun après l’éclatement d’un de ses pneus.


À bord du véhicule se trouvaient quatre passagers, chauffeur compris. Le conducteur a perdu la vie sur le coup, tandis que les trois autres passagers ont été rapidement transportés à l’hôpital de Zone Sounon Séro de Nikki pour recevoir des soins.


Les agents de la police républicaine de Biro, alertés, se sont rendus sur les lieux pour effectuer les constats d’usage. Sur instruction du procureur, le corps de la victime a été remis à sa famille pour les obsèques.


Les autorités locales rappellent l’importance de la vigilance et de l’entretien régulier des véhicules afin de prévenir de tels drames sur les routes.


Waris SIDIKI

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lundi 25 août 2025

L’UP-R suspend provisoirement les adhésions issues du Bloc Républicain

 Transhumance politiquLa Haute Direction Politique de l’Union Progressiste le Renouveau (UP-R) a rendu publique, le lundi 25 août 2025, la directive N°16/HDP/UP-R/2025 portant suspension provisoire des adhésions en provenance du Bloc Républicain (BR).

À travers cette décision, la formation dirigée par Joseph Djogbénou entend marquer une pause dans l’accueil des militants du parti frère de la mouvance présidentielle. Selon des sources proches de la direction, cette suspension vise à préserver l’équilibre interne du parti et à consolider davantage la cohésion autour des bases existantes.


La mesure intervient dans un contexte de recomposition politique où des mouvements d’acteurs du Bloc Républicain vers l’UP-R étaient de plus en plus constatés sur le terrain. Pour la direction nationale de l’UP-R, il s’agit donc d’un acte de régulation politique et organisationnelle, le temps de réévaluer les mécanismes d’adhésion et de renforcer la discipline interne.


Cette directive, bien que provisoire, traduit la volonté de l’UP-R d’asseoir sa stabilité en période de forte effervescence politique à l’approche des prochaines échéances électorales. Elle devrait également susciter des réactions au sein du Bloc Républicain, interpellé par l’ampleur des départs vers son partenaire politique.

Ernest LATOUNDJI




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Tournoi « La Relance à Kétou » : Calvaire FC et PFA FC s’affrontent pour la dernière journée des poules

Après une courte trêve, le tournoi de football « La Relance Kétou » reprend ses droits avec les ultimes rencontres de la phase de poules. L’heure est désormais aux derniers réglages pour les équipes encore en lice avant les demi-finales.



Bien préparées et techniquement ressourcées, les formations engagées promettent déjà un spectacle de qualité pour ce tournant décisif de la compétition. Parmi les affiches les plus attendues, le duel entre Calvaire FC et PFA FC attire particulièrement l’attention des passionnés du ballon rond.


Cette confrontation s’annonce déterminante et devrait tenir toutes ses promesses en intensité et en spectacle, tant les deux équipes veulent arracher leur ticket pour le dernier carré.

Les organisateurs appellent d’ailleurs le public de Kétou et ses environs à sortir nombreux pour soutenir leurs clubs favoris et vibrer au rythme de cette belle fête du football local.


E.L.

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Bénin : Élections législatives et communales de 2026: La CENA lance le recrutement des agents électoraux

En prélude aux élections couplées législatives et communales prévues pour le dimanche 11 janvier 2026, la Commission Électorale Nationale Autonome (CENA) a officiellement lancé le processus de recrutement des agents électoraux appelés à intervenir dans l’organisation du scrutin.

Cette opération s’inscrit dans le cadre des préparatifs logistiques et opérationnels devant garantir un scrutin transparent, sécurisé et bien coordonné sur l’ensemble du territoire national.


*Postes à pourvoir :*  

Les profils recherchés concernent entre autres :  

- Membres des postes de vote  

- Agents de supervision  

- Formateurs électoraux  

- Opérateurs de saisie  

- Coordinateurs communaux et départementaux


*Conditions de candidature :*  

Les candidats doivent :  

- Être de nationalité béninoise ;  

- Être âgés d’au moins 18 ans ;  

- Avoir un bon niveau d’instruction ;  

- Être disponibles et intègres ;  

- Avoir une expérience en gestion électorale constitue un atout.


*Modalités de dépôt des dossiers :*

Les pièces à fournir et le processus de dépôt sont détaillés dans l’appel à candidature . Les dossiers doivent être transmis dans les délais impartis, faute de quoi, aucune suite ne leur sera donnée.


La CENA invite les citoyens qualifiés à se mobiliser pour prendre part activement à ce processus démocratique crucial, gage de la bonne tenue du double scrutin.

HOUNSA Marcellin









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Gestion des espaces frontaliers : Bénin et Nigéria scellent une coopération linguistique

Le Bénin et le Nigéria ont franchi une nouvelle étape dans leur coopération transfrontalière. Le lundi 18 août 2025, les deux pays ont signé des mémorandums d’entente portant sur les aires linguistiques Boo, Baatonu et Nago-Yoruba. L’initiative, pilotée par l’Agence béninoise de gestion intégrée des espaces frontaliers (ABeGIEF), vise à renforcer l’intégration des communautés vivant de part et d’autre de la frontière.



La cérémonie de signature, organisée en partenariat avec le Service de gestion des frontières du Nigéria, a réuni les maires des communes frontalières béninoises et leurs homologues nigérians.


Selon Youssoufou Adam, directeur général de l’ABeGIEF, l’objectif est clair : « travailler à effacer les barrières entre nos peuples et promouvoir une coopération transfrontalière dans chacune des aires linguistiques partagées ».


Des pôles de croissance transfrontaliers


Les mémorandums ambitionnent de transformer les espaces frontaliers en pôles de développement et d’intégration socio-économique. Ils prévoient également la gestion concertée et durable des ressources naturelles, ainsi que la promotion de la cohabitation pacifique entre les communautés.


Les domaines de coopération retenus concernent notamment la santé, la formation professionnelle, l’environnement, l’eau et l’assainissement. D’autres volets tels que le sport, la culture, les loisirs, la protection civile et l’assistance humanitaire sont également intégrés.


Pour assurer la mise en œuvre des projets, un organisme baptisé « Union transfrontalière des collectivités territoriales » sera créé dans chaque aire linguistique. Ces unions seront coordonnées par une faîtière dont les textes fondateurs seront adoptés en assemblée générale.


Le fruit d’un long processus


Ce partenariat est le résultat d’un travail de longue haleine. Adébayo Sinon Dinan, maire de Pobè et président de l’Association des maires des communes frontalières du Bénin, a rappelé que la rencontre du 18 août 2025 fait suite à plusieurs cadres de concertation entre communautés béninoises et nigérianes partageant les mêmes cultures linguistiques. Ces échanges avaient déjà permis, en mai dernier, de dégager des solutions compilées dans les documents signés.


Pour Alassane Abdoulaye, maire de Pèrèrè et porte-parole des maires béninois, cet accord marque un tournant : « Nos deux peuples sont des peuples frères. Nous devons renforcer notre communication afin de relever ensemble les défis culturels, sociaux et économiques ».


Il se dit convaincu que des infrastructures socio-communautaires émergeront de cette coopération, au bénéfice des deux nations.


Un accord porteur d’avenir


Du côté nigérian, le représentant des cadres de concertation des aires linguistiques Boo, Baatonu et Nago-Yoruba a salué une entente de grande portée : « Nous ne sommes pas de simples témoins d’un cérémonial, mais des acteurs engagés dans la construction d’un nouveau chapitre de coopération ».


Par cette initiative, Bénin et Nigéria réaffirment leur volonté commune de bâtir des relations solides et durables, fondées sur leurs langues, leurs cultures et leur destin partagé.

E.L.

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Godomey : la chicha dans le collimateur des forces de l'ordre

 

Dans la nuit du samedi 23 au dimanche 24 août 2025, la Police républicaine a mené une vaste opération dans plusieurs bars et débits de boissons de l’arrondissement de Godomey, dans le département de l’Atlantique. Objectif : faire respecter l’arrêté préfectoral interdisant la consommation de chicha dans les lieux à usage collectif.

Lors de cette descente, plusieurs dispositifs de chicha ont été saisis auprès des consommateurs présents. Aucune interpellation n’a été effectuée, les forces de l’ordre privilégiant une approche de sensibilisation auprès des gérants et des clients sur les risques sanitaires liés à cette pratique.


Selon les autorités sanitaires, la chicha est un véritable « poison lent », contenant des substances toxiques telles que la nicotine, le goudron, des métaux lourds (plomb, chrome, nickel) et des agents cancérigènes comme le benzène. Ses effets nocifs, notamment sur la santé respiratoire, sont comparables, voire supérieurs, à ceux du tabac traditionnel.


Si aucune loi nationale n’interdit formellement la chicha au Bénin, l’arrêté préfectoral n°3/014/SA/002SGG21 du 19 février 2021 prohibe son usage dans les lieux collectifs du département de l’Atlantique. Malgré cette mesure, la pratique demeure répandue, surtout parmi les jeunes, incitant les autorités à multiplier les campagnes de sensibilisation et de répression.


          Marcellin HOUNSA

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Attaque déjouée au nord du Bénin . Les forces armées béninoises en action

 



 Dans la nuit du vendredi 22 août 2025, le poste de douane de Gada, situé à l’est de Malanville (département de l’Alibori), a été la cible d’une attaque menée par des individus armés non identifiés. Grâce à l’intervention rapide des soldats du 7ᵉ Bataillon Interarmes (BIA), les assaillants ont été neutralisés avant de pouvoir atteindre leur objectif._ 


Selon les informations recueillies, l’attaque s’est produite aux alentours de 23 heures. Les assaillants ont tenté de prendre d’assaut le poste, mais la contre-offensive des militaires a permis de stopper leur action. Le bilan fait état d’un assaillant neutralisé, de plusieurs autres blessés et de la saisie d’un important arsenal. Aucun membre des forces armées béninoises n’a été victime.


Sous la supervision du chef de bataillon Casimir Sossou, les éléments des FAB ont empêché les hors-la-loi opérant dans la région de commettre leur forfait. La zone a été sécurisée et une opération de ratissage a été lancée pour retrouver d’éventuels fugitifs.


Cette intervention réussie souligne l’efficacité et la vigilance des forces armées béninoises dans le nord du pays, renforçant ainsi la lutte contre l’insécurité et le terrorisme.


Waris SIDIKI

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Éditorial Vacances ou travail dissimulé ?

 

Chaque année, au cœur de nos villes et de nos campagnes, le même constat s’impose : les vacances scolaires, censées être synonymes de repos et d’épanouissement pour les enfants, se transforment pour beaucoup en une période de labeur. Les rues bruissent des cris de jeunes vendeurs ambulants portant sur leur tête arachides, friandises, tomates ou gombo. Ce spectacle, devenu banal, cache pourtant une dure réalité : derrière ces produits proposés au rabais ou à prix fort, selon l’humeur du tuteur, se joue le quotidien d’enfants privés de véritables vacances.


Prenons l’exemple de Madeleine, collégienne et future candidate au BEPC. Chaque jour, elle se lève à l’aube, commence par la vaisselle avant de rejoindre la baraque de sa tante où elle sert les motocyclistes pressés. Le soir venu, pas de répit : cuisine et corvées ménagères l’attendent encore. En échange de son hébergement, elle s’acquitte d’un travail domestique épuisant, bien loin des rêves de promenade ou des heures passées devant la télévision dont ses camarades lui parlent à la rentrée.


À Cotonou, Gilbert vit une autre forme de privation. Hébergé en ville, il ne sillonne pas les marchés comme son frère employé par un oncle à Parakou, mais son quotidien n’est pas plus enviable. Coincé dans la maison de ses hôtes, il assume la garde de ses neveux et nièces, fait office de domestique, et porte le poids d’une solitude qui le coupe de ses parents restés au village. Certes, il repartira à la rentrée avec un cartable neuf et quelques fournitures, mais le prix de ces « bienfaits » se paie en heures de service et en désillusions.


On objectera qu’ils ne sont pas des « vidomègon », ces enfants placés de façon quasi servile. Pourtant, la frontière est mince. Car que sont ces « vacances » où l’enfant devient force de travail, ressource économique, substitut de main-d’œuvre pour oncles, tantes ou parfois même ses propres parents ? Dans ce système, la valeur éducative des congés scolaires disparaît, étouffée sous la charge domestique ou commerciale.


La question est posée : nos enfants sont-ils de véritables vacanciers ou des employés déguisés ? À quand des vacances réellement pensées comme un temps de respiration, d’apprentissage autrement, de découverte et de joie ? Les congés devraient être une parenthèse d’évasion et de construction personnelle, non un prolongement de l’exploitation.


Il est urgent que la société familles, éducateurs et autorités s’interroge et agisse. Car priver nos enfants de vraies vacances, c’est hypothéquer leur équilibre, leur créativité et, à terme, l’avenir même de notre communauté. Les vacances ne doivent pas être un luxe, mais un droit. Un droit à préserver.


Janvier LAWANI, Le Prince

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Présidentielle 2025 . Gbagbo s’oppose à la candidature de Ouattara.

 



La scène politique ivoirienne s’anime à l’approche de la présidentielle du 25 octobre 2025. Alors que la candidature d’Alassane Ouattara pour un quatrième mandat continue de susciter vives controverses, l’ancien président Laurent Gbagbo est monté au créneau pour dénoncer ce qu’il considère comme une dérive démocratique.


« Il n’y aura pas de 4ᵉ mandat »

Lors d’un meeting tenu le samedi 16 août 2025, Laurent Gbagbo, candidat déclaré sous la bannière du Parti des Peuples Africains – Côte d’Ivoire (PPA-CI), mais radié de la liste électorale, a tenu un discours offensif.

« Il n’y aura pas de 4ᵉ mandat. Notre détermination est sans faille », a-t-il martelé, en appelant ses militants à se mobiliser pour contester la candidature du président sortant.

Malgré son exclusion officielle de la course, l’ancien chef d’État multiplie les rassemblements, marches et manifestations, exhortant la justice et le pouvoir en place à œuvrer pour un scrutin « libre, juste et inclusif ».


 Ouattara justifie sa décision


À la tête de la Côte d’Ivoire depuis 2011, Alassane Ouattara défend sa décision de briguer un nouveau mandat par les défis sécuritaires persistants et les difficultés économiques que traverse le pays. Des arguments qu’il avait déjà avancés en 2020, lorsqu’il s’était présenté pour un troisième mandat, malgré de vives contestations.


 Une opposition divisée


Cette nouvelle bataille électorale révèle aussi les fractures au sein de l’opposition. Alors que certains partis choisissent d’engager un dialogue avec le Rassemblement des Houphouëtistes pour la Démocratie et la Paix (RHDP), d’autres, à l’image du PPA-CI de Gbagbo et du PDCI de Tidjane Thiam, refusent toute négociation directe avec le parti au pouvoir.

Pour eux, seule une concertation avec le gouvernement – et non avec la formation politique présidentielle – peut offrir des garanties suffisantes pour un processus électoral crédible.


 Vers un scrutin sous tension


À deux mois du scrutin, le climat politique demeure tendu. Entre la détermination de Laurent Gbagbo et de ses partisans à s’opposer à un quatrième mandat d’Alassane Ouattara, et la volonté du chef de l’État de poursuivre son action au nom de la stabilité nationale, la Côte d’Ivoire se prépare à une campagne électorale sous haute tension.


E.L.

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Rentrée scolaire et académique 2025-2026. La HAAC renforce sa vigilance face aux dérives publicitaires.

 





À l’approche de la rentrée scolaire et académique 2025-2026, la Haute Autorité de l’Audiovisuel et de la Communication (HAAC) du Bénin réaffirme son engagement à contrôler strictement les contenus publicitaires diffusés dans les médias. Dans un communiqué rendu public le 22 août 2025, l’institution rappelle à l’ensemble des acteurs du secteur audiovisuel et publicitaire, ainsi qu’au grand public, l’importance de respecter les normes encadrant la promotion des établissements d’enseignement privés dans le pays.


La HAAC souligne que seules les écoles et universités dûment agréées ou homologuées sont autorisées à promouvoir les filières pour lesquelles elles disposent d’une autorisation officielle. Cette mesure vise à prévenir toute désinformation et à éviter que parents et élèves soient trompés dans leur choix d’établissement.


Par ailleurs, tout message publicitaire devra obligatoirement comporter la mention « Vu et approuvé », accompagnée du nom complet de l’autorité ayant délivré l’agrément. Cette disposition assure la traçabilité et la responsabilité des contenus diffusés. La HAAC rappelle que la diffusion de publicités mensongères engage à la fois la responsabilité de l’annonceur et celle du média diffuseur, renforçant ainsi le cadre légal existant.


En appelant au strict respect de ces règles, la HAAC confirme son rôle central dans la préservation de la qualité et de l’éthique de l’information audiovisuelle au Bénin, contribuant ainsi à protéger les familles et à promouvoir une offre éducative conforme aux standards nationaux.


Ernest Folorouncho LATOUNDJI

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Après les tensions survenues dans un marché au Gabon. La vice-présidente du Bénin rencontre le ministre gabonais des Affaires étrangères.

 




 À la suite des échanges verbaux survenus récemment dans un marché au Gabon entre ressortissants béninois et gabonais, une rencontre de haut niveau s’est tenue entre le ministre gabonais des Affaires étrangères et la vice-présidente du Bénin. Objectif : apaiser les esprits, rassurer les communautés et réaffirmer les liens fraternels qui unissent les deux pays.

À la suite des échanges verbaux survenus récemment dans un marché au Gabon entre commerçantes béninoises et gabonaises, une rencontre officielle s’est tenue entre le ministre gabonais des Affaires étrangères et la vice-présidente du Bénin. Cette entrevue visait à apaiser les esprits, rassurer les communautés et réaffirmer la solidité des relations bilatérales entre les deux pays.

La vice-présidente du Bénin a souligné que, malgré l’ampleur donnée à cet incident par les réseaux sociaux, il ne s’agissait que d’un simple malentendu qui ne doit en aucun cas entamer la fraternité entre les peuples gabonais et béninois. Elle a insisté sur la nécessité de protéger les ressortissants béninois au Gabon, tout en garantissant que les Gabonais vivant au Bénin bénéficient de la même attention et sécurité.

De son côté, le ministre gabonais des Affaires étrangères a tenu à préciser le contexte de l’incident. Selon lui, la réorganisation en cours des marchés, engagée par le nouveau régime dans le cadre de la modernisation des infrastructures commerciales, a pu provoquer quelques remous liés à la redistribution des places. « Ce ne sont que des échanges verbaux entre femmes, sans aucune violence. Malheureusement, l’affaire a été amplifiée sur les réseaux sociaux et certains ont tenté de lui donner une dimension communautaire », a-t-il déclaré.

Il a également tenu à rassurer : « Le développement économique et social de notre pays repose sur la contribution de toutes les communautés. Il n’y a aucune discrimination à l’égard des Béninois, ni de quelque autre nationalité. Les Ivoiriens, les Maliens, les Béninois et les Gabonais vivent ensemble dans nos marchés. Les familles béninoises sont installées depuis de longues années au Gabon et cohabitent en parfaite symbiose avec nos concitoyens. »

Le ministre a en outre transmis « les sentiments les meilleurs du président gabonais » à son homologue béninois, en réaffirmant qu’aucune crise diplomatique n’existe entre Libreville et Cotonou. « Tout ce que nous demandons, c’est l’apaisement. Les Béninois doivent être rassurés : leurs compatriotes au Gabon sont bien lotis et continueront à bénéficier de la protection des autorités », a-t-il insisté.

Cette rencontre a ainsi permis de clarifier la situation, de rassurer les diasporas et de réaffirmer la volonté commune du Gabon et du Bénin de travailler dans la sérénité et la coopération mutuellement bénéfique.


            Ernest LATOUNDJI

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Culte Oro au Bénin: entre nostalgie et nécessité de préservation.

 


Divinité mystérieuse et profondément ancrée dans l’imaginaire collectif, Oro demeure l’une des entités les plus énigmatiques du panthéon vodoun. Son caractère invisible, son pouvoir de confiner femmes et non-initiés durant ses sorties, ainsi que la puissance de son résonnement en font une divinité redoutée et respectée. Même les initiés avouent parfois ressentir une certaine inquiétude face à son pouvoir mystique.


Autrefois, la fête annuelle du culte Oro était un moment unique, marqué par le grondement de la divinité mêlé aux sons sacrés des tambours, aux chants rituels de Madjéou et de Kpahounkoko, ainsi qu’aux slogans des adeptes. Cette atmosphère faisait la fierté de toute la communauté, notamment des femmes, enfermées mais fières de participer, à leur manière, à un héritage culturel exceptionnel.


Aujourd’hui, cette ferveur semble s’éteindre. Les femmes et les non-initiés, confinés dans leurs chambres, disent ressentir davantage de lassitude que de fierté. « Nous sommes ennuyées. On n’entend presque plus rien, ni tambours, ni chants. Parfois, on a même l’impression que le fétiche Oro n’existe plus », confient certaines. Pour elles, l’absence d’animation a vidé la célébration de sa substance et de son charme.



 Les causes d’un déclin


Plusieurs facteurs expliquent ce désenchantement. D’abord, l’influence de la civilisation occidentale a peu à peu conduit à une confusion entre religion et culture, poussant certains Béninois à se détourner de leurs traditions. Or, la vénération d’Oro s’inscrit avant tout dans la culture, et non dans une croyance religieuse.


À cela s’ajoute l’ingérence politique et administrative. Arrêtés préfectoraux ou communaux, menaces judiciaires contre les dignitaires et pressions diverses ont contribué à affaiblir l’ardeur et l’engagement des acteurs traditionnels. Ces interférences dénaturent la sacralité du culte et fragilisent sa transmission.


Pour une réappropriation culturelle


Il devient urgent de redonner à Oro toute sa place dans l’univers culturel béninois. Une piste envisagée serait d’établir un calendrier officiel des célébrations, validé par les hauts dignitaires, afin de préserver le caractère mystique et spectaculaire de ce culte ancestral.


De même, la reconnaissance de la chefferie traditionnelle dans la Constitution doit être pleinement mise à profit. Confier la gestion des cultes aux souverains et dignitaires, sans interférence politique, permettrait de restaurer la légitimité et l’autorité de la tradition.


Enfin, au-delà des querelles et des influences extérieures, chaque citoyen doit comprendre que la culture reste l’identité la plus fondamentale. La divinité Oro, protectrice et purificatrice, représente une part essentielle de cette identité, une valeur qui unit et distingue le Bénin dans toute sa richesse spirituelle.


Jérôme TAGNON

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jeudi 21 août 2025

Exhibition vestimentaire dans les rues et lieux de culte au Bénin : quand la pudeur s’efface devant la mode

 


( Pasteurs, prêtres, imams et dignitaires traditionnels au secours...)




De nos jours, un phénomène inquiétant prend de l’ampleur dans nos sociétés : l’exhibition vestimentaire, surtout parmi les jeunes filles, et parfois même chez des femmes mariées. Dans les rues, sur les marchés, dans les lieux publics et jusque dans certains bureaux, l’on assiste à une banalisation des tenues provocantes, souvent trop courtes, trop moulantes ou laissant transparaître des parties intimes du corps. Ce spectacle, qui choque la pudeur collective, se déroule sous les regards impuissants de nombreux maris et parents désemparés.


Ce phénomène, présenté par certains comme une expression de liberté ou d’émancipation, est en réalité porteur de graves dérives sociales. La banalisation de la nudité dans l’espace public fragilise les repères moraux, expose davantage les jeunes filles aux prédateurs sexuels, et contribue à une érosion progressive des valeurs culturelles et religieuses qui fondent la cohésion de nos communautés. Ce qui devrait être l’expression d’un style devient malheureusement une porte ouverte à la décadence.


L’État ne peut rester indifférent face à cette situation. Il est urgent de prendre des mesures idoines pour encadrer la décence vestimentaire dans l’espace public, notamment à travers des textes clairs et une campagne nationale de sensibilisation. Tout comme certaines sociétés ont su imposer des codes vestimentaires adaptés à leur culture et à leur dignité, le Bénin doit préserver son identité face à cette déferlante de la mode mondialisée.


La responsabilité incombe également aux leaders religieux et coutumiers. Les lieux de culte, qui devraient servir de rempart moral, se taisent parfois devant ce phénomène, quand ils ne tolèrent pas directement ce relâchement. Ce silence coupable doit cesser. Pasteurs, prêtres, imams et dignitaires traditionnels doivent assumer leur rôle en prêchant, éduquant et rappelant les normes de décence à leurs fidèles. Car il n’y a pas de véritable foi sans discipline morale.


Il en va de même pour les parents, premiers éducateurs. Le laxisme familial nourrit la crise sociale. Quand les filles sortent de la maison avec des tenues indécentes sous le regard complaisant ou indifférent des parents, c’est toute une génération que l’on expose à la dérive.


La société béninoise est à la croisée des chemins : soit elle choisit de protéger ses valeurs en redonnant à la pudeur sa place, soit elle accepte de s’enfoncer dans une modernité sans repères. Nous ne pouvons pas rester indifférents. Il est temps que chacun, à son niveau, prenne ses responsabilités pour dire non à l’exhibitionnisme et restaurer le sens du respect, de la décence et de la dignité.


Ernest LATOUNDJI

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Géopolitique béninoise. Pourquoi 2026 suscite-t-elle tant de passions ?

 

Le Bénin s’apprête à vivre une étape inédite de son histoire politique avec l’organisation, en 2026, de deux scrutins majeurs : les élections législatives et communales prévues pour le 11 janvier, suivies de l’élection présidentielle en avril. Ces rendez-vous électoraux suscitent de vives passions, tant pour leur portée que pour leurs enjeux.


Après près de dix ans d’un pouvoir sans partage, le régime de la Rupture et du Nouveau Départ se retrouve à un tournant décisif imposé par la Constitution. Comme en 2016 avec Boni Yayi, l’actuel chef de l’État, Patrice Talon, devra céder le fauteuil présidentiel à l’issue du scrutin d’avril. La grande interrogation demeure : qui pour lui succéder ?


Dans le passé, la question du dauphinat semblait plus lisible. Mais aujourd’hui, sous l’effet des réformes institutionnelles et de la nouvelle charte des partis politiques, le paysage politique national apparaît comme un champ encore incertain. Aucun acteur n’a, pour l’instant, affiché clairement ses ambitions pour la magistrature suprême. Cette situation illustre un changement profond : l’ère du pouvoir centré sur l’individu semble toucher à sa fin, au profit d’une dynamique qui renforce le rôle des partis politiques.


Cette mutation traduit la volonté de faire de la politique un véritable levier de développement. Mais une question s’impose : cette nouvelle orientation constitue-t-elle la panacée ?


Une démocratie ne se mesure pas uniquement à ses réformes institutionnelles, mais surtout à sa capacité à impulser le développement et à améliorer le bien-être des citoyens. Le multipartisme, essentiel à l’animation démocratique, peut devenir une faiblesse si les idéologies se dispersent et si les ambitions se fragmentent. Pour garantir la vitalité démocratique, il est donc indispensable que les acteurs politiques convergent vers l’intérêt supérieur de la Nation.


Le régime sortant a, malgré les critiques, imposé une discipline nouvelle et entrepris des réformes jugées structurantes. Pour que ces acquis ne se dissipent pas, la classe politique doit s’inscrire dans une logique de continuité et transformer les sacrifices consentis par les populations en résultats tangibles. Autrement, le risque est grand de voir les efforts consentis depuis 2016 réduits à néant.


Les élections générales de 2026 constituent donc un test de maturité démocratique et de transition politique pour le Bénin. Elles appellent au discernement et à la responsabilité de la classe politique pour préserver la paix et la cohésion sociale. Le peuple, pour sa part, devra placer la Nation au-dessus des passions partisanes et des ressentiments. Comme l’a rappelé le président Patrice Talon, « gouverner un pays relève du mérite et non d’un droit ».


En définitive, le véritable enjeu de 2026 ne réside pas uniquement dans le choix d’un successeur à Patrice Talon, mais dans la capacité du Bénin à consolider ses acquis démocratiques et à se projeter vers une nouvelle décennie de stabilité et de progrès.


Jérôme Tagnon

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Bénin : Vers l’obtention immédiate de l’acte de naissance à la maternité grâce à l’ANIP

 


Dans une avancée majeure pour la modernisation des services civils, l'Agence Nationale d'Identification des Personnes (ANIP) a lancé ce mercredi la phase pilote du Guichet Unique de Déclaration et d’Enregistrement des Naissances dans les centres de santé du Bénin.


Cette initiative vise à garantir l’enregistrement systématique des naissances dans les délais légaux, en permettant aux parents d’obtenir l’acte de naissance et le Numéro Personnel d’Identification (NPI) de leur enfant dès l’accouchement ou dans un délai très court. Une mesure saluée comme un tournant décisif dans la lutte contre l’apatridie et pour l’accès aux droits civils fondamentaux dès la naissance.


Selon M. Herbert ASSOGBA, Responsable des Politiques, des Partenariats et de la Communication multicanale à l’ANIP, ce dispositif vient corriger les lenteurs et les omissions fréquentes dans les procédures d’enregistrement des naissances. En rapprochant les services de l’état civil des formations sanitaires, l’ANIP entend réduire le taux de non-déclaration des nouveau-nés et offrir aux enfants une existence juridique dès leurs premiers instants.


La phase pilote sera progressivement étendue à tout le territoire national, avec une collaboration étroite entre les structures sanitaires, les mairies et les agents de l’ANIP. Cette réforme s’inscrit dans une dynamique plus large de digitalisation et de simplification des procédures administratives au Bénin, sous l’impulsion du gouvernement.


          M.H.

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Sèmè-Kraké: Vers une frontière ouverte 24h/24 pour dynamiser le commerce Bénin-Nigéria

 



Le Bénin et l’Organisation du Corridor Abidjan-Lagos (OCAL) s’engagent dans une réforme majeure du poste frontalier de Sèmè-Kraké. L’objectif : instaurer un fonctionnement ininterrompu 24 heures sur 24 et 7 jours sur 7, en harmonisant les horaires des différents services opérant à cette frontière stratégique entre le Bénin et le Nigéria.


Lors de la présentation, ce mardi, du rapport de consultation sur la synchronisation des horaires du poste de Sèmè-Kraké, des problèmes structurels ont été mis en lumière. Une mission d’évaluation conduite en juin 2025 par l’OCAL révèle une 

forte disparité entre les horaires de la Police des frontières, des Douanes, de Bénin Control, des transporteurs et des commissionnaires agréés. Ce manque de coordination entraîne retards, lenteurs et désagréments pour les usagers, tant pour les voyageurs que pour les marchandises.


Des réformes ambitieuses en vue


Pour remédier à cette situation, le rapport recommande plusieurs actions concrètes :

- Plaidoyer auprès des institutions concernées,

- Digitalisation des paiements,

- Amélioration des conditions de travail nocturne des agents,

- Réorganisation des parkings et des files d’attente,

- Relance du Comité de gestion du Poste Juxtaposé (PCJ).


Dr Hortense Mé, secrétaire exécutive de l’OCAL, a insisté sur la nécessité d’une vision commune et d’un engagement collectif pour faire de cette harmonisation une réalité. Elle estime qu’il ne s’agit pas d’un simple ajustement technique, mais d’un levier stratégique pour la fluidification du corridor Abidjan-Lagos.


Un engagement fort du Bénin


Le directeur des Transports terrestres et aériens du Bénin, Joseph Ahissou, a exprimé son adhésion totale au projet. Pour lui, la synchronisation des horaires contribuera à faciliter le commerce transfrontalier, réduire les temps d’attente, sécuriser les opérations et optimiser le transit des personnes et des biens.


La rencontre entre les parties béninoises ouvre la voie à une prochaine réunion bilatérale avec les autorités nigérianes. Elle augure d’une transformation du poste de Sèmè-Kraké en un modèle régional de fluidité et d’efficacité, renforçant ainsi le rôle du Bénin dans les échanges au sein du corridor ouest-africain.


             M.H.

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Insolite : Deux amis en garde à vue après s’être volé mutuellement

 


Une situation pour le moins inhabituelle secoue les localités de Kpomassè et Tovè, où deux amis se retrouvent en garde à vue après s’être rendus coupables de vols réciproques. L’affaire, digne d’un scénario de film, met en lumière une trahison entre proches qui a tourné à l'affrontement judiciaire.


Tout aurait commencé dans la soirée du lundi 18 août 2025. Le premier mis en cause reçoit son ami à Kpomassè. Profitant de la confiance de ce dernier, l’invité disparaît discrètement avec le téléphone portable de son hôte, que celui-ci lui avait prêté pour un appel. Se sentant trahi, le propriétaire du téléphone décide alors de se faire justice lui-même.


Le lendemain, mardi 19 août, il se rend à Tovè, au domicile de son "voleur", pour régler ses comptes. Informé par des jeunes au portail que son ami dormait, il s’introduit sur les lieux et repart avec la motocyclette de ce dernier, garée non loin de la chambre.


Alertée, la Police républicaine intervient et interpelle les deux individus. Lors de leur audition, le premier reconnaît le vol du téléphone, tandis que le second, malgré plusieurs témoignages à charge, nie en bloc avoir emporté la moto.


Les deux hommes sont désormais placés en garde à vue, le temps pour les autorités de faire toute la lumière sur cette affaire qui, au-delà de son aspect cocasse, soulève des questions sur les limites de la vengeance personnelle et les dérives de la confiance entre amis.


     Marcellin HOUNSA

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Mathurin de Chacus et la Fédération béninoise de football : l'art de savoir partir au sommet

 


La décision du président de la Fédération Béninoise de Football (FBF), Mathurin de Chacus, de ne pas briguer un nouveau mandat, alors qu’il en avait encore la possibilité statutaire, marque un tournant dans la gouvernance du sport roi au Bénin. Elle mérite une appréciation particulière tant elle tranche avec la tendance bien connue de certains dirigeants sportifs et politiques qui s’accrochent au pouvoir au-delà du raisonnable.



En annonçant sa “fatigue” et sa volonté de se mettre en retrait, Mathurin de Chacus envoie un signal fort : celui de privilégier l’intérêt général au détriment des ambitions personnelles. Il démontre par ce choix qu’il est possible de gérer, d’impulser une dynamique et de passer le témoin sans attendre d’être contraint par l’usure, la contestation ou la défaite. Autrement dit, il quitte les choses avant que les choses ne le quittent.


Cette posture n’est pas anodine. Elle révèle un sens élevé de responsabilité et une maturité politique et institutionnelle rare dans le monde du sport béninois. Beaucoup s’illustrent par le syndrome du “mandat de trop”, quitte à fragiliser les acquis et à créer des crises internes. Mathurin de Chacus, lui, choisit de s’effacer avec dignité, laissant la FBF dans un contexte de relative stabilité et d’espoir suscité par les réformes entreprises.


C’est un acte de haute portée. Un acte qui donne une leçon de gouvernance, qui impose le respect et qui, à bien des égards, pourrait inspirer d’autres acteurs de la vie publique. Car il faut parfois plus de courage pour se retirer que pour s’accrocher. La prochaine Assemblée Générale de la FBF se tiendra donc sans lui, mais avec une empreinte indélébile qu’il laisse dans l’histoire récente du football béninois.


En définitive, Mathurin de Chacus n’a pas seulement présidé la FBF, il vient aussi d’apprendre à ses pairs que le pouvoir est un service et non un privilège. Et que savoir s’en détacher au bon moment, c’est inscrire son nom du côté des grands.


Ernest Folorouncho LATOUNDJI

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Journée nationale du Bénin à l’Expo Osaka 2025 : Une immersion dans un monde de splendeurs

 



Le Bénin s’apprête à marquer d’une empreinte mémorable sa participation à l’Exposition Universelle Osaka 2025. Le 29 août prochain, le pavillon béninois vibrera aux couleurs nationales à l’occasion de la Journée qui lui est spécialement consacrée.


Inscrite au calendrier officiel de l’Expo, cette célébration se veut un rendez-vous de prestige, où le Bénin dévoilera au public international la richesse de son patrimoine, la force de sa créativité et ses ambitions tournées vers l’avenir. L’événement constituera une immersion unique dans l’univers culturel, artistique et économique du pays, mettant en lumière aussi bien ses traditions que ses innovations.


Au-delà de la dimension festive, cette Journée nationale traduit la volonté du Bénin de renforcer sa visibilité sur la scène mondiale. Elle s’inscrit dans une stratégie plus large d’ouverture, visant à consolider son image d’acteur dynamique du continent africain et à multiplier les opportunités de coopération.


Les visiteurs de l’Expo Osaka 2025 auront ainsi l’occasion de découvrir un Bénin fier de son héritage, mais résolument engagé dans la modernité, offrant un savant mélange de splendeurs passées et de promesses d’avenir.


Ernest LATOUNDJI

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Congrès ECK Régional de l’Aventure de l’Âme 2025 au Bénin. Des outils pour réaliser votre plein potentiel reçu de DIEU offerts les 22, 23 et 24 à Abomey -Calavi .

 


Une conférence de presse animée mardi matin à Cotonou par le professeur Henry Alapiki, représentant du Guide spirituel ECKANKAR, la Mahanta, Maitre ECK Vivant, a permis de dévoiler les grandes lignes du Congrès régional de l’Aventure de l’Âme 2025 prévu au Bénin.


Placée sous le thème « Réaliser votre plein potentiel reçu de Dieu », cette rencontre spirituelle s’inscrit dans une dynamique de quête de solutions aux défis actuels du monde, marqué par des crises économiques, sociales et environnementales. Selon le conférencier principal venu du Nigéria, le congrès offrira des outils pratiques pour aider chacun à mieux traverser ces turbulences grâce à des exercices spirituels adaptés.


« Chaque société traverse des difficultés. À travers ces congrès, ECKANKAR met à la disposition du public des méthodes pour vivre pleinement sa spiritualité et se reconnecter à sa source intérieure », a expliqué le professeur Henry Alapiki, par ailleurs Aide spirituel ECK RESA du Nigéria. Pour lui, de nombreuses personnes souffrent aujourd’hui parce qu’elles ignorent leur véritable identité spirituelle. Ce congrès vise donc à leur donner des clés pour manifester leur créativité et réaliser le potentiel divin qui est en elles.


Au-delà de l’annonce de l’événement, le conférencier a présenté aux médias certains fondements de la doctrine ECKANKAR, « la Voie de la liberté spirituelle ». Il a notamment insisté sur le pouvoir du HU, un chant sacré d’amour et de connexion à l’essence divine. « Le HU n’appartient pas exclusivement à ECKANKAR. C’est un don spirituel universel qui peut enrichir la compréhension de toute religion et élever spirituellement toute personne, quelle que soit son obédience », a-t-il souligné.


ECKANKAR-Bénin informe que le Congrès ECK Régional de l’Aventure de l’Âme 2025 se tiendra les 22, 23 et 24 août 2025 au Palais de la Gratitude à Abomey-Calavi. Les activités sont gratuites et ouvertes au grand public.


Ernest Folorouncho LATOUNDJI 


Pour plus d’informations, les intéressés peuvent consulter le site officiel : https://congres.eckankarbenin.org.


Les organisateurs invitent chacun à partager largement l’information et à suivre les mises à jour via la page Facebook officielle : ECKANKAR-Bénin.


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