lundi 7 juillet 2025

Visite d'études à Bruxelles. Le parlement béninois renforce ses capacités.

C’est une initiative qui renforce la compétence des parlementaires béninois. Les 2 et 3 juillet derniers, une délégation de fonctionnaires du Parlement du Bénin a effectué une visite d’études à Bruxelles. Cette visite, qui intervient après l’étape du Parlement français, avait pour objectif de permettre à la délégation de s’inspirer des bonnes pratiques de l’administration parlementaire belge. La délégation béninoise, conduite par le Premier Questeur Labiou AMADOU DJIBRIL, a été reçue à la Chambre des Représentants de Belgique. Cette visite a permis aux participants de découvrir le fonctionnement interne du Parlement belge, à travers une série d’échanges, de présentations et de visites guidées.



Accueillis par Liêm Dang-Duy et Marc Jolling du service des relations publiques, les visiteurs ont eu droit à une immersion dans les locaux du Parlement fédéral et du Sénat, ainsi qu’à l’observation en direct d’une séance plénière. Lors d’un exposé sur la gestion des infrastructures, Yves Jacques a présenté le modèle belge, très différent de celui en vigueur à l’Assemblée nationale du Bénin. Une comparaison jugée enrichissante par Bienvenue YAÏ, Directeur de la Questure, notamment dans le cadre du projet de nouveau siège parlementaire au Bénin.

Le 3 juillet, la délégation a multiplié les rencontres : d’abord avec Benoît Piedboeuf, Président du groupe d’amitié Bénin/Belgique, impressionné par les avancées du Bénin, puis avec plusieurs responsables de la Questure belge. Ces échanges ont permis de comparer les dispositifs de gestion administrative, budgétaire et de communication des deux Parlements. « Nous repartons avec des pratiques utiles, adaptées à nos réalités, mais dans une dynamique commune de modernisation », a laissé entendre le Premier Questeur Labiou AMADOU DJIBRIL, à l’issue de la mission.

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Rencontre au sommet à Cotonou Une délégation gabonaise en mission d’immersion reçue au Bénin

Cotonou, le 7 juillet 2025 – Une délégation gabonaise, composée de représentants du Gouvernement, des partis politiques, de la société civile et du Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD Gabon), a été reçue en audience ce lundi par une autorité béninoise de premier plan, dans le cadre d’une mission d’immersion au Bénin.



Cette visite s’inscrit dans un contexte de renforcement des relations sud-sud et de partage d’expériences démocratiques entre pays africains. Au cœur des échanges : le modèle béninois de gouvernance politique, avec un accent particulier sur l’évolution du système partisan et le rôle central du Parlement dans la consolidation de la démocratie.

La rencontre, marquée par un esprit de fraternité et de transparence, a permis un dialogue enrichissant autour des institutions béninoises, souvent citées en exemple sur le continent pour leur stabilité et leur résilience démocratique.



La délégation gabonaise était conduite par M. Rahim NGUIMBI, conseiller diplomatique du ministre gabonais de l’Intérieur, de la Sécurité et de la Décentralisation. Sa démarche a été saluée pour sa pertinence et la qualité de l'engagement dans cette dynamique de coopération interafricaine.

« Puisse cette immersion contribuer à renforcer les liens entre nos peuples et à nourrir la construction démocratique en Afrique », a souligné l’hôte béninois, exprimant son espoir de voir de telles initiatives se multiplier sur le continent.

Cette audience illustre la volonté commune des pays africains de construire, à travers le dialogue et le partage d’expériences, des institutions solides au service de la paix, du développement et de la démocratie.

Ernest LATOUNDJI



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Mauritanie : un jeune ancien esclave obtient son baccalauréat à Dakar

De l’enfer de l’esclavage au triomphe scolaire : Yarga, jeune ancien esclave libéré par Biram Dah Abeid, a décroché ce lundi 7 juillet 2025 son baccalauréat au Sénégal



Un symbole d’espérance et de résilience. Yarga, jeune Mauritanien autrefois réduit en esclavage, vient de franchir une étape historique dans son parcours de vie en obtenant ce diplôme, marquant la victoire de la dignité sur l’oppression.


Libéré en 2011 grâce à l’engagement de Biram Dah Abeid et de son mouvement anti-esclavagiste IRA (Initiative pour la Résurgence du mouvement Abolitionniste), Yarga avait été adopté et élevé comme un fils par Biram et son épouse, Leila Ahmed. Aujourd’hui, il incarne l’espoir d’une génération déterminée à briser définitivement les chaînes de l’injustice et à se reconstruire grâce à l’éducation.


Dans une déclaration émouvante, Biram Dah Abeid a salué la réussite de « ces deux enfants, Yarga et Ahmed Jiddou Dah Abeid (son fils biologique), qui viennent de réussir l’examen du baccalauréat à Dakar ». Il a également rendu un hommage appuyé à Cheikh Brahim Oudaa (maure blanc), « l’humaniste et homme engagé qui a été à l’origine de la libération de Yarga et de son frère Saïd en 2011, en alertant le mouvement IRA », a-t-il rappelé. 


Des chaînes à la toge universitaire


En 2011, Yarga n’était qu’un enfant, prisonnier d’un système d’esclavage qui persistait dans l’ombre, malgré son abolition officielle. Né sous le joug de la servitude, il n’avait pour horizon que les murs invisibles de la soumission.


Sa libération a marqué un tournant. Accueilli dans le foyer de Biram Dah Abeid, il a trouvé non seulement un refuge, mais aussi un nouveau départ. Entouré d’amour et encouragé à poursuivre sa scolarité, Yarga a grandi aux côtés des enfants de Biram, partageant les mêmes combats et les mêmes rêves.

Aujourd’hui, son succès au baccalauréat symbolise la victoire de l’éducation sur l’ignorance, de la dignité sur l’oppression.

Un élan national et international de félicitations

Partout, les messages de félicitations affluent pour célébrer cette réussite. De nombreuses voix saluent les efforts du couple Dah Abeid, « pour leur engagement indéfectible en faveur de l’éducation et de l’intégration sociale de Yarga », ainsi que pour le combat plus large qu’ils mènent contre l’esclavage en Mauritanie.

L’héritage d’un combat

Le parcours de Yarga rappelle que, malgré les avancées légales, la lutte contre l’esclavage demeure une urgence en Mauritanie. Son histoire prouve que, derrière chaque enfant libéré, se cache un potentiel immense qui ne demande qu’à éclore.

Vers l’enseignement supérieur

Avec son baccalauréat en poche, Yarga ambitionne désormais de poursuivre ses études supérieures afin de contribuer, à son tour, à la défense des droits humains et à l’émancipation de sa communauté.

De l’enfer de l’esclavage au sommet des études, le parcours du jeune Yarga nous offre une leçon d’humanité et de courage. Une victoire qui inspire tous ceux qui vivent encore sous le joug de l’esclavage et qui résonne comme un appel à la liberté, particulièrement dans son pays d’origine, la Mauritanie, où les séquelles de l’esclavage demeurent persistantes malgré les lois successives adoptées pour l’éradiquer.

La rédaction

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9ᵉ édition de la Conférence internationale de Tokyo sur le développement de l’Afrique Le ministre d'État Romuald Wadagni attendu au Japon le 11 juillet.

La 9ᵉ édition de la Conférence internationale de Tokyo sur le développement de l’Afrique (TICAD 9) se tiendra à Yokohama, au Japon, du 20 au 22 août 2025. Le Bénin fait partie des pays que le Japon souhaite mettre à l’honneur à cette occasion



En amont de ce grand rendez-vous, le ministre béninois de l’Économie et des Finances, Romuald Wadagni, est attendu à Tokyo le 11 juillet prochain. Il y rencontrera des officiels japonais pour des échanges centrés sur les grands enjeux de coopération économique entre les deux pays, dans le cadre de la TICAD 9. Le Japon a d’ailleurs réaffirmé son intérêt croissant pour le Bénin, perçu comme un hub stratégique pour accéder au marché ouest-africain.

Pour rappel, le ministre béninois des Affaires étrangères, Olushegun Adjadi Bakari, avait représenté le Bénin lors de la réunion ministérielle préparatoire de la TICAD 9, tenue en août 2024 à Tokyo

La rédaction

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Bénin . Voici les 10 députés retenus pour contrôler les fonds alloués à l’eau et à l’électricité à Parakou_

 

 _L’Assemblée nationale du Bénin a officiellement mis en place, ce lundi 7 juillet 2025, une commission parlementaire chargée d’enquêter sur l’utilisation des fonds publics destinés à l’approvisionnement en eau potable et en électricité dans la commune de Parakou et ses environs, sur la période allant de 2016 à 2025._ 



Cette initiative, lancée le 4 juillet dernier, a été entérinée lors d’une séance plénière présidée par Louis Gbèhounou Vlavonou. Avant la désignation des membres, les députés ont examiné le rapport présenté par la Commission des lois, des droits de l’homme et de l’administration, présidée par l’honorable Orden Alladatin.


 *Une composition conforme au règlement intérieur* 



Conformément à l’article 114-3 du Règlement intérieur de l’Assemblée nationale, la commission d’enquête est limitée à dix membres. Sa composition reflète l’équilibre politique au sein de l’hémicycle. Ainsi, selon la clé de répartition validée par la plénière :


 *Le groupe Union progressiste le Renouveau (UPR) désigne quatre députés,* 


Le Bloc Républicain (BR) et le groupe Les Démocrates (LD) désignent chacun trois membres.



 *Une mission aux enjeux cruciaux* 


La commission, une fois installée, élira en son sein un bureau de cinq membres : un président, deux vice-présidents, et deux rapporteurs. Elle pourra également faire appel à des experts techniques extérieurs.


Sa mission consiste à :


Vérifier la légalité des procédures d’attribution des marchés publics,


Contrôler la régularité des avenants aux contrats initiaux,


Réaliser des expertises techniques et financières sur les ouvrages concernés,


Formuler des recommandations pour améliorer la gestion des secteurs de l’eau et de l’énergie dans la région.



Le président de l’Assemblée, Louis Vlavonou, a salué la création de cette commission et a exhorté ses membres à faire preuve de rigueur et d’efficacité.


Membres de la commission parlementaire d’enquête


Union progressiste le Renouveau :


1. Adomahoun Jérémie



2. Nouémou Domitien



3. Dégbédji Denise



4. Dossou Louis




Bloc Républicain :


1. Gansè Armand



2. Seibou Abdul Malick



3. Sossou Casimir




Les Démocrates :


1. Atchadé Nouréinou



2. Woroukoubou Abibou



3. Houssou Nounagnon Célestin


Ernest LATOUNDJI

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Poursuite judiciaire. _Une veuve accuse sa belle - famille de détournement de 18 millions de FCFA_

Une veuve a poursuivi des proches de son défunt mari, notamment un ami intime de ce dernier et des membres de sa belle-famille devant le tribunal d’Abomey-Calavi. Elle les accuse d’avoir volé une somme de 18 millions de francs CFA



Les faits remontent au 11 juin dernier, date du décès de son époux, à Lomé, au Togo. Dans la précipitation pour organiser le rapatriement du corps vers le Bénin, la plaignante affirme avoir laissé dans leur chambre conjugale deux sacs contenant les 18 millions de francs CFA. Elle précise en être la seule détentrice des clés.

Mais à son retour, la veuve assure que l’argent avait disparu. Elle soupçonne l’ami de son mari et certains membres de la famille du défunt d’être entrés dans la chambre en son absence pour s’emparer des sacs, sans l’avoir informée.

Des accusations que les mis en cause rejettent catégoriquement. À la barre, ils déclarent que la veuve avait elle-même récupéré tous ses effets personnels dès le jour du décès.

Le juge a souligné l’absence de toute mention de la somme supposément volée dans les procès-verbaux de police et les dépositions au parquet. Le dossier a été renvoyé au 24 juillet pour les réquisitions du ministère public et les plaidoiries des parties.

Waris SIDIKI

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CRIET : l’ex-délégué financier de la présidence du Bénin condamné à 48 mois de prison ferme

Au Bénin, la CRIET a rendu son verdict dans le dossier du délégué financier de la présidence du Bénin poursuivi pour abus de fonctions. Il a écopé de 48 mois de prison ferme.La Cour de répression des infractions économiques et du terrorisme (CRIET) n’a pas confirmé les lourdes réquisitions du ministère public contre l’ancien délégué financier de la présidence du Bénin. Le substitut du procureur spécial avait requis sept (7) ans de prison ferme contre le prévenu et 10 millions de FCFA d’amendes.


La juridiction spéciale a rendu, lundi 7 juillet 2025, son verdict dans ce dossier. Dans sa décision, la Cour a reconnu l’ex-délégué financier de faits d'« abus de fonctions et blanchiment de capitaux ». Elle a condamné l’ex-délégué financier de la présidence du Bénin à quarante-huit (48) mois de prison ferme et un million d'amende

La Cour a également prononcé la confiscation de plusieurs biens du contrôleur dont un véhicule. Le frère de l’ex-délégué financier a, par contre, bénéficié d’une relaxe au bénéfice du doute. Le ministère public avait proposé une peine de cinq (5) ans ferme à son encontre.

Le collaborateur de la Personne responsable des marchés publics (PRMP) poursuivi dans le dossier a été relaxé purement et simplement. L’ancien délégué et ses co-prévenus avaient des violations de procédure de passation des marchés publics. 

Des violations évoquées 

Dans ses réquisitions, le ministère public a noté des violations des dispositions du code des marchés publics par le l’ex-délégué financier. Le magistrat lui reproche d'être à la base des montages des dossiers des marchés publics à des souscripteurs. Le prévenu, apprend le magistrat, fournit des informations au profit des prestataires. 

Le ministère public a indiqué que l’ex-délégué aurait gagné des marchés publics qu’il faisait exécuter par son frère. Le parquet spécial reproche à l'ex-délégué financier de positionner des Personnes responsables des marchés publics (PRMP) dans des structures pour gagner des marchés. 

Le magistrat a affirmé que des papiers en-tête liés à des marchés ont été retrouvés au domicile du prévenu lors des perquisitions. Ce qui , pour lui , corrobore les accusations de fraudes. En ce qui concerne l’infraction de blanchiment de capitaux, le ministère public a souligné que l’ex-délégué a réinvesti les fonds récoltés des marchés publics mis en cause. 

Les avocats des prévenus avaient plaidé la relaxe ne serait-ce qu'au bénéfice du doute pour leurs clients. Ils avaient évoqué un dossier du plus fort contre un plus faible. Selon les conseils, l’ancien délégué financier a été loyal et en paie le prix seul devant le juge. 

Les explications de l’ex-délégué financier 

Le délégué du contrôle financier de la présidence s’était défendu par rapport aux accusations mises à sa charge. Convoqué à la barre, il a décrit ce qui lui est arrivé comme de l’acharnement.

 Le prévenu s’est présenté comme le régulateur juridique et financier des opérations de dépenses sur le budget général. Ses attributions, apprend-il, se résument à la vérification des dossiers des marchés publics en ce qui concerne la conformité des prix et la vérification des documents.

Dans le dossier en espèce, le contrôleur financier a indiqué que les responsables de la garde républicaine ont fait preuve d’improvisation en 2024. Il leur reproche d’avoir accusé cinq mois de retard dans la transmission de leurs besoins à la Personne responsable des marchés publics (PRMP). Il a expliqué que les six dossiers de la Garde républicaine ne sont parvenus à la PRMP qu’en juin 2024.

Le délégué du contrôle financier a alerté sur le faible décaissement des ressources au profit des Forces armées béninoises. Sur plusieurs centaines de milliards de FCFA de budget pour l’année 2024, seulement 145 millions de FCFA ont été décaissés. Il dit qu’il en a fait une préoccupation jusqu’à réunir la PRMP et un autre responsable sur le danger que représente le faible taux de dépenses de l'armée.

Selon le délégué du contrôle financier, c'est entre novembre et décembre 2024 qu'il a eu les dossiers de la garde républicaine. Il affirme les avoir validés en janvier 2025. Pendant ce temps, des prestataires de la garde républicaine étaient en colère après avoir livré leurs prestations

Pour ce dysfonctionnement dans la transmission des documents, le mis en cause a confié que le problème est notamment dû au logiciel de partage des documents. Ce logiciel, apprend le prévenu, a connu des flottements, ce qui a agi sur la transmission des dossiers.

Sur les accusations de retrocommission de 20 % exigées, le contrôleur financier les a balayées du revers de la main. Il a expliqué que ses fonctions ne lui permettent pas de rencontrer les soumissionnaires des marchés. Mais il a expliqué qu’une dérogation peut l’exiger.

« Si le besoin est urgent, il nous arrive d’aller faire des constatations visuelles », a-t-il déclaré. « Jamais », a-t-il répondu quand on lui a demandé s’il a rencontré un des six prestataires dont les dossiers n'ont pas été validés.

Mais ses explications n’ont pas suffi pour le sortir d’affaires. Il a écopé de 48 mois ferme., la CRIET a rendu son verdict dans le dossier du délégué financier de la présidence du Bénin poursuivi pour abus de fonctions. Il a écopé de 48 mois de prison ferme.


La rédaction

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Visite d'études à Bruxelles. Le parlement béninois renforce ses capacités.

C’est une initiative qui renforce la compétence des parlementaires béninois. Les 2 et 3 juillet derniers, une délégation de fonctionnaires d...