mardi 18 novembre 2025

 Législatives 2026 au Bénin : la CENA prévient, aucun dossier incomplet ne sera accepté dixit Sacca Lafia 

Sacca Lafia a tenu à rappeler fermement aux partis politiques que les dépôts de candidatures pour les législatives de 2026 ne feront l’objet d’aucun délai supplémentaire. Tout dossier qui ne répondra pas intégralement aux exigences sera purement et simplement rejeté.

Cette mise en garde intervient 48 heures après l’ouverture officielle de la période de dépôt, alors qu’aucune formation politique ne s’est encore présentée au siège de la CENA.

Au cours de la cérémonie de remise des récépissés définitifs aux duos qualifiés pour la présidentielle, le président de la CENA a insisté sur la rigueur du processus. Il a rappelé que le report initial d’une semaine, consenti pour permettre aux partis de mieux s’organiser, ne sera plus prolongé. Chaque formation est donc tenue de présenter un dossier complet, conforme et sans la moindre irrégularité.

Pour Sacca Lafia, cette exigence n’est pas une simple démarche administrative, mais une condition essentielle pour garantir la crédibilité et la transparence du scrutin. Tout dossier non conforme sera automatiquement écarté.

Le rappel a été accueilli avec sérieux par les partis présents, conscients que le respect strict des règles constitue déjà un premier test de leur préparation. La FCBE a d’ailleurs annoncé qu’elle déposera sa déclaration de candidature ce mardi 18 novembre 2025.

Ernest Folorouncho LATOUNDJI

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 Renforcement des capacités parlementaires : l’IPaB s’inspire du NILDS au Nigéria


Du 10 au 14 novembre 2025, une délégation de l’Institut parlementaire du Bénin (IPaB), conduite par son Directeur, Dr Fatahou Djima, a pris part à Abuja, au Nigéria, à une session de formation intitulée : « Renforcement efficace des capacités et compétences de gestion innovantes pour une performance optimale du personnel de l’IPaB ». Cette initiative s’inscrit dans le cadre du partenariat dynamique entre l’IPaB et le National Institute for Legislative and Democratic Studies (NILDS).


Un partenariat stratégique pour moderniser l’appui parlementaire


Cette session de formation, qui s’inscrit dans le plan triennal liant les deux institutions depuis 2022, vise à renforcer la compréhension des participants en matière de processus législatifs, d’élaboration des politiques publiques et de stratégies de mise en œuvre efficace. La délégation béninoise a alterné séances d’ouverture, communications spécialisées, ateliers pratiques et cérémonie de clôture.


Lors de l’ouverture, le Directeur de l’IPaB, Dr Fatahou Djima, a exprimé sa reconnaissance au Directeur général du NILDS, Professeur Aboubacar Sulaiman, pour son leadership et son engagement, qui ont permis d’élever ce partenariat à un niveau d’excellence. Il a également assuré que les connaissances acquises seront transmises au Président de l’Assemblée nationale et aux députés. Dr Djima a enfin formulé le souhait de voir l’IPaB rejoindre, à terme, les grandes institutions parlementaires de référence en Afrique et dans le monde. En réponse, le Professeur Sulaiman – ancien ministre de l’Économie et des Finances – a rappelé les motivations et objectifs de cette coopération renforcée.

Cinq jours d’échanges approfondis

Pendant cinq jours, les membres de l’IPaB ont bénéficié de trois communications quotidiennes, assurées par des responsables du NILDS, des consultants et d’anciens parlementaires.

Ces interventions ont permis aux participants de :approfondir leur maîtrise du processus législatif et des mécanismes de décision parlementaire à l’ère des données massives  ; renforcer leurs compétences en analyse et formulation des politiques publiques ;mieux appréhender les problématiques de contrôle parlementaire, de transparence, et les outils de suivi de l’action gouvernementale ;comprendre les standards internationaux en matière de gouvernance démocratique ;développer leurs aptitudes en leadership organisationnel, gestion administrative et coordination institutionnelle.

Un module spécifique a également été consacré à l’impact de l’Intelligence Artificielle dans le travail parlementaire, mettant en lumière ses opportunités et ses défis pour l’amélioration des performances institutionnelles.


Les participants ont par ailleurs partagé leurs expériences et pratiques en matière de recherche et d’études parlementaires, renforçant ainsi la cohésion et la vision commune des équipes.

Un partenariat célébré

Point d’orgue du séjour : la remise d’un certificat de reconnaissance au Directeur général du NILDS, Professeur Aboubacar Sulaiman, par Dr Fatahou Djima, en témoignage de l’engagement de l’IPaB à poursuivre et approfondir cette collaboration.

Très honoré, le DG du NILDS a salué le leadership du Président de l’Assemblée nationale du Bénin, Louis Gbèhounou Vlavonou, ainsi que la qualité du travail réalisé par le Directeur de l’IPaB.

E.L.

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 Lobogo : un enseignant de SVT arrêté pour avoir enceinté une élève de quatrième.

Un enseignant de Sciences de la vie et de la Terre (SVT) a été interpellé à Lobogo, dans la commune de Bopa, après avoir mis enceinte l’une de ses élèves en classe de quatrième. L’affaire, particulièrement grave, est désormais entre les mains de la Cour de répression des infractions économiques et du terrorisme (CRIET), où le prévenu est en cours de jugement.

Selon les informations rapportées par L’Investigateur, l’enseignant entretenait une relation clandestine avec l’adolescente depuis plusieurs mois, à l’insu de ses parents. La grossesse n’a été découverte qu’au moment de l’apparition des premiers signes, plongeant la famille dans la stupeur.

D’après les mêmes sources, l’enseignant aurait tenté de faire pratiquer une interruption volontaire de grossesse (IVG) en conduisant la jeune fille dans un centre de santé. C’est au cours de cette intervention que les forces de l’ordre sont intervenues et l’ont arrêté.

Marié et père de plusieurs enfants, le mis en cause a été placé en garde à vue avant d’être présenté au procureur puis déféré devant la CRIET.

Au Bénin, la loi n°2021-11 du 20 septembre 2021 prohibe formellement toute relation entre un enseignant et son élève, même en cas de consentement. Les sanctions prévues vont de trois à cinq ans d’emprisonnement, assorties d’une amende de 1 à 5 millions de francs CFA. Des peines lourdes qui pourraient mettre fin de manière définitive à la carrière de l’enseignant poursuivi.

Waris SIDIKI

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 Acte inédit dans la 8e CE : trois leaders du BR optent pour le retrait volontaire des législatives.

( Une belle leçon de "maturité politique"  enseignée à certains politiques béninois )

La scène politique béninoise vient d’être marquée par un geste aussi inédit que salutaire. Trois grandes figures de la 8ᵉ circonscription électorale, le député Charles Toko, le ministre conseiller Rachidi Gbadamassi et l’ancien ministre de l’Énergie et de l’Eau Samou Adambi, ont décidé d’un commun accord de ne pas se présenter aux prochaines élections législatives. Cette décision, prise de manière volontaire et assumée, ouvre la voie à une nouvelle génération d’acteurs politiques et s’inscrit dans une logique de renouvellement et de responsabilité rarement observée dans le paysage politique national.


Lors d’un entretien accordé à la radio Peace FM, le député Charles Toko a confirmé l’information en expliquant que les trois leaders venaient de tenir une réunion au cours de laquelle ils ont unanimement estimé qu’il était temps de promouvoir de nouvelles têtes. Après vingt ou trente ans d’engagement politique continu dans la même circonscription, ils considèrent qu’une génération de jeunes militants, qui les soutient depuis plus d’une décennie, mérite désormais d’être propulsée au premier plan. Selon lui, cette décision n’a été dictée ni par une pression extérieure ni par une contrainte du chef de l’État. Il révèle d’ailleurs que le président Patrice Talon n’était pas entièrement favorable à leur retrait, craignant que les jeunes ne disposent pas de l’encadrement nécessaire pour conduire efficacement les listes. Les trois leaders l’ont néanmoins rassuré qu’ils mèneraient la campagne aux côtés des jeunes avec la même énergie que s’il s’agissait de leur propre élection et qu’ils resteraient disponibles jour et nuit pour les accompagner.


Cette démarche révèle une forme d’indépendance politique, mais aussi de lucidité et d’honnêteté intellectuelle. Elle vient surtout rompre avec une tradition bien ancrée où les mandats successifs sont rarement cédés volontairement au profit de la relève. Dans un pays où la longévité politique est souvent perçue comme un acquis ou un droit, la décision prise dans la 8ᵉ circonscription électorale apparaît comme un tournant majeur qui revalorise la notion de transmission et redéfinit la fonction de leadership.


L’autre fait notable de cette annonce est la réconciliation intervenue entre les trois personnalités. Interrogé sur les rivalités anciennes qui ont longtemps marqué les relations entre eux, Charles Toko indique que la paix est désormais faite depuis plusieurs mois. Ils effectuent des sorties politiques ensemble et affichent une cohésion qui ne manquera pas d’étonner les populations sur le terrain. Ce climat apaisé renforce la portée de leur décision collective et montre que l’intérêt supérieur de la circonscription prime désormais sur les antagonismes du passé.


Contrairement à ce que certains pourraient imaginer, leur retrait de la compétition électorale ne signifie nullement un retrait de la vie politique. Les trois hommes demeurent des cadres influents du Bloc Républicain et entendent continuer leur engagement. Charles Toko rappelle qu’il n’est pas nécessaire d’être député ou ministre pour servir son parti ou contribuer à la construction nationale. Rachidi Gbadamassi conserve son statut de ministre conseiller à la sécurité, Samou Adambi reste fonctionnaire de l’État et lui-même poursuit son parcours dans l’enseignement agricole et les médias. Tous affirment rester disponibles pour d’éventuelles responsabilités futures.


En réalité, leur décision traduit une volonté claire de rajeunir la classe politique et de permettre aux jeunes de conduire eux-mêmes les prochaines campagnes et les prochaines listes électorales. C’est un message fort lancé au reste du pays et un exemple que plusieurs autres leaders gagneraient à suivre. Dans un contexte où l’alternance politique interne peine parfois à s’imposer, ce choix volontaire témoigne d’un sens aigu du devoir, d’un esprit d’ouverture et d’un courage politique remarquable.

L’acte posé par Charles Toko, Rachidi Gbadamassi et Samou Adambi marque une étape importante dans l’évolution de la vie politique de la 8ᵉ circonscription électorale. Il démontre qu’une autre façon de faire la politique est possible, une politique fondée sur la transmission, la responsabilité et la confiance en la relève. Pour beaucoup, il s’agit d’un geste à saluer et à ériger en modèle dans le débat public national.

Ernest Folorouncho LATOUNDJI

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 Réforme des Documents d’Identité au Bénin : la durée de validité passe de 2 ans à cinq ans pour le CIP.

Le gouvernement béninois a adopté de nouvelles mesures importantes concernant la validité et l’usage des documents d’identité. Ces réformes, prises par décret, visent à simplifier les démarches administratives et à moderniser les pièces officielles. Voici l’essentiel à retenir.

 Le CIP désormais valable 5 ans

La Carte d’Identité Professionnelle (CIP) voit sa durée de validité officiellement portée à cinq (05) ans. Une décision qui renforce la fiabilité de ce document et réduit les renouvellements fréquents.


Fin de la légalisation pour plusieurs documents officiels


C’est l’une des mesures les plus marquantes : la légalisation n’est plus requise pour un ensemble de pièces d’identité. Sont désormais dispensés de légalisation :

Certificat d’Identification Personnelle (CIP)

Certificat d’Identification Personnelle d’Afro-descendant

Certificat d’Identification Personnelle d’Étranger

Carte Nationale d’Identité Biométrique

Passeport Ordinaire Biométrique

Carte de Résident

Cette décision réduit considérablement les procédures administratives et accélère les démarches des citoyens et résidents.

Passeport biométrique : validité fixée à 6 ans

Le Passeport Ordinaire Biométrique est désormais valable six (06) ans.Il devient automatiquement caduc si le titulaire perd la nationalité béninoise, quelle que soit sa date d’établissement.

 Carte Nationale d’Identité Biométrique : 5 ans de validité

La Carte Nationale d’Identité Biométrique conserve une durée de validité de cinq (05) ans.Elle devient également nulle si son détenteur perd la nationalité béninoise.

Une réforme pour moderniser l’administration.

Ces changements marquent une étape importante dans la modernisation de l’identification au Bénin. Moins de formalités, des durées de validité plus claires et une meilleure harmonisation des règles : le pays franchit ainsi un pas significatif vers une administration plus efficace et plus accessible.

 Marcellin HOUNSA

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dimanche 16 novembre 2025

Message de la Direction du Journal:



Chers partenaires,


Veuillez trouver ci-joint la première Une de votre journal pour le compte de cette semaine.

Nous vous remercions de bien vouloir la recevoir et d’en assurer la diffusion partout où cela sera utile.


À Opinion Plurielle, notre équipe reste entièrement disponible et à votre écoute à tout moment.

Notre contact demeure inchangé : 01 97 14 49 31.


La Direction du journal vous adresse ses sincères remerciements et vous renouvelle l’expression de ses amitiés les plus distinguées.


Excellente nouvelle semaine à vous.

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École du Patrimoine Africain ( EPA ) : 27 ans d’un magistère d’excellence au service de la mémoire des peuples et du développement des nations.



 

Vingt-sept (27) années se sont écoulées depuis que l’École du patrimoine africain (EPA), établie à Porto-Novo, a ouvert ses portes pour devenir, au fil du temps, l’une des institutions universitaires les plus emblématiques du continent dans la préservation, la compréhension et la valorisation du patrimoine culturel africain. À l’heure où elle souffle sa vingt-septième bougie, l’EPA se révèle plus que jamais comme un acteur incontournable de la diplomatie culturelle et du développement socio-économique en Afrique. Pour marquer cet anniversaire d’une portée hautement symbolique, les étudiants ont initié deux activités emblématiques : un quiz de culture patrimoniale dédié aux étudiants de Licence 1 et un tournoi de football. Ces initiatives, au-delà de leur caractère festif, visent à magnifier l’institution et à renforcer la conscience patrimoniale au sein de la jeunesse africaine en formation.

Le directeur de l’EPA, Dr Franck Comlan Ogou, à la tête de l’établissement depuis sept ans, a laissé transparaître une profonde émotion, marquée par un mélange rare de lucidité, de gratitude et de détermination « En ce moment où l’École du patrimoine africain souffle sa 27ᵉ bougie, je ressens une joie sincère, une fierté légitime et une profonde reconnaissance. Joie, car célébrer un anniversaire, c’est revisiter le chemin parcouru pour mieux s’engager sur celui de l’avenir. Fierté, parce que depuis sept ans, nous faisons des avancées majeures malgré les défis qui jalonnent toute œuvre humaine. Et reconnaissance envers les pionniers qui ont compris très tôt la nécessité d’une institution telle que l’EPA en Afrique. Comme l’a affirmé le président Obama : “L’Afrique a besoin d’institutions fortes”, et l’EPA en est une illustration éclatante. » Le directeur a également exprimé sa gratitude envers les partenaires qui, par leur soutien constant, contribuent à la vitalité et à la résilience de l’institution.

Organisation internationale reconnue par l’Union africaine depuis janvier 2015, l’EPA jouit d’un statut unique qui lui confère une légitimité continentale. Elle se présente comme un carrefour intellectuel où se rencontrent mémoire et modernité, héritage et innovation, traduisant ainsi la pluralité, la richesse et la dynamique du patrimoine africain. Depuis près de trente ans, l’institution œuvre comme un véritable « architecte de la mémoire », accompagnant les États, les communautés, les musées, les archives, les bibliothèques et les acteurs culturels dans la sauvegarde de leurs identités patrimoniales. Partie d’une mission axée sur la conservation et la médiation muséale, l’EPA a élargi ses champs d’intervention pour englober aujourd’hui le patrimoine bâti, le patrimoine naturel et le patrimoine immatériel, contribuant à façonner une vision holistique et profondément renouvelée de la gestion patrimoniale en Afrique.

Le bilan de ses actions force l’admiration : plus de 3000 professionnels formés dans l’ensemble des espaces linguistiques africains ; plus de 350 activités réalisées ; une vingtaine d’expositions montées ; des conférences internationales de haut niveau ; plus de 200 publications , allant des rapports d’activités aux actes de colloques, en passant par les guides touristiques et diverses enquêtes académiques. En clair, l’EPA s’est imposée comme un foyer de savoirs, un pôle d’expertise et un moteur de transformation culturelle sur le continent. Son ambition pour les années à venir demeure tout aussi audacieuse. Il s’agit de faire émerger des musées africains vivants, ouverts, inclusifs, capables de nourrir la réflexion collective, d’éduquer, d’inspirer et de fédérer. Des musées-agoras, des musées-médias, des espaces où l’imaginaire, la connaissance et l’identité se rencontrent pour écrire les nouveaux récits de l’Afrique contemporaine.

En magnifiant ainsi le patrimoine culturel du continent, l’École du patrimoine africain réaffirme, avec force et conviction, sa vocation première qui est de contribuer au développement socio-économique des pays africains en faisant du patrimoine non pas un simple héritage du passé, mais un levier stratégique pour l’avenir, un puissant instrument de cohésion, de créativité et de rayonnement international.

Folorouncho LATOUNDJI 

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Pobè : la grande collectivité OKÈRÈ OJIKUTU se prépare pour une 46ᵉ fête de retrouvailles historiques le 6 décembre prochain.

 


La collectivité princière OKÈRÈ OJIKUTU d’Oké-Ata, dans la Commune de Pobè, s’apprête à renouer avec l’un de ses rendez-vous les plus emblématiques. Le samedi 6 décembre 2025, les fils et filles des onze grandes familles composant cette lignée royale célébreront la 46ᵉ édition de leur fête de retrouvailles, un événement devenu au fil des décennies un repère majeur de cohésion et d’ancrage culturel.

Née à la fin des années 70 sous l’impulsion visionnaire du patriarche Papa ASSABA Moyédé Bassile, la fête s’est imposée comme l’une des premières grandes rencontres familiales de Pobè. Depuis sa création en 1978-1979, elle s’érige en symbole d’unité, de transmission des valeurs ancestrales et de continuité générationnelle.

En amont de l’édition 2025, une étape essentielle a été franchie : la présentation du tissu officiel conçu spécialement pour la célébration. Réunis le samedi 15 novembre 2025, les représentants des onze familles ont accueilli avec enthousiasme ce pagne identitaire, désormais incontournable pour marquer l’appartenance et l’harmonie qui caractérisent la fête. Le comité d’organisation a fixé le prix à 9.000 FCFA pour 6 mètres et 18.000 FCFA pour 12 mètres, afin de permettre à chaque membre de se parer dans l’uniformité et l’élégance qui confèrent à l’événement son éclat particulier. À mesure que les préparatifs s’intensifient, les organisateurs appellent à une mobilisation générale. Objectif : faire de cette 46ᵉ édition un succès retentissant, fidèle à l’esprit de rassemblement et aux valeurs d’unité hérités de Papa ASSABA Moyédé Bassile.

La rédaction

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Présidentielles 2026 : La jeunesse BR du Plateau affiche son soutien au duo Wadagni-Talata

 


À mesure que s’approche le scrutin présidentiel du 12 avril 2026, la mobilisation s’intensifie dans les rangs de la mouvance. Ce samedi 15 novembre 2025, la jeunesse et les responsables du Bloc républicain (BR) du département du Plateau se sont réunis lors d’une rencontre départementale afin de réitérer publiquement leur adhésion au duo Romuald Wadagni-Mariam Chabi Talata Zimé, candidat de la majorité.


Face à une foule de jeunes militants fortement mobilisés, plusieurs intervenants ont salué les qualités du ticket présidentiel. Pour Tolatché Adébéyi, coordonnateur BR dans l’arrondissement d’Issaba à Pobè, cette rencontre vise à « marquer l’attachement » du parti au duo choisi pour poursuivre la vision de développement du président Patrice Talon. Il estime que « la continuité des actions engagées depuis 2016 » passe par ce choix, qualifié d’« idéal » pour préserver les acquis et consolider les réformes.


Dans un contexte où certains observateurs évoquent une supposée « imposition » du candidat Romuald Wadagni, les responsables du BR ont tenu à rappeler que sa désignation est l’aboutissement d’une décision mûrement réfléchie et consensuelle entre les forces politiques soutenant le chef de l’État. Après une décennie de réformes institutionnelles et d’investissements stratégiques, ce choix représenterait, selon eux, l’option la plus cohérente pour relever les prochains défis du pays.


Le maire de Pobè, Simon Adébayo Dinan, a pour sa part souligné les nombreuses avancées enregistrées dans différents secteurs. Il a salué « la capacité du président Talon à préparer une relève de qualité », estimant que Romuald Wadagni maîtrise « la vision du gouvernement et les attentes du peuple », ayant été l’un des artisans majeurs de la gouvernance actuelle. Il a exhorté la jeunesse du Plateau et celle du Bénin à « un engagement responsable » afin d’accompagner le pays vers ses ambitions collectives. Selon lui, soutenir le duo, c’est aussi « prouver que la jeunesse béninoise est capable d’assumer des responsabilités républicaines ».


Cette mobilisation, amorcée dans le Plateau, s’inscrit dans une dynamique nationale pour consolider les soutiens autour du duo candidat de la mouvance. Présent à la rencontre, Laurent Zomagni, coordonnateur de la plateforme nationale de la jeunesse engagée derrière Wadagni–Talata, a salué la détermination des militants du BR et leur fidélité au président Talon. Mandaté, dit-il, par Romuald Wadagni, il a officiellement annoncé la candidature de ce dernier aux populations du département, tout en appelant à une « forte mobilisation » au-delà de l’échéance du 12 avril.


Pour lui, l’enjeu dépasse l’élection : il s’agit d’instaurer « une synergie durable d’actions et d’engagement » afin de maintenir la dynamique de développement enclenchée depuis bientôt une décennie. « C’est ainsi que la jeunesse montrera qu’elle mérite la confiance placée en elle », a-t-il affirmé.


La rencontre a rassemblé des représentants des cinq communes du Plateau, unis derrière le ticket Romuald Wadagni – Mariam Chabi Talata Zimé.


Jérôme Tagnon

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Révision de la Constitution de 1990 : Les Grandes Mutations à Retenir.

 


La récente révision de la Constitution du 11 décembre 1990 marque un tournant majeur dans l’architecture institutionnelle du Bénin. Au total, 15 nouveaux articles ont été créés et 18 autres profondément modifiés, introduisant des réformes qui redessinent l’organisation des pouvoirs et la durée des mandats.


Un exécutif désormais limité à deux mandats de sept ans

L’innovation la plus marquante se trouve à l’article 42 modifié :

le Président de la République est désormais élu pour un mandat de sept (07) ans, renouvelable une seule fois.

Aucun citoyen ne pourra donc exercer plus de deux mandats présidentiels au cours de sa vie, mettant fin à toute velléité de prolongation illimitée du pouvoir exécutif.


Un Parlement bicaméral et renforcé

La réforme introduit également une transformation majeure avec l’instauration d’un Parlement bicaméral. Conformément à l’article 79 modifié, le pouvoir législatif et le contrôle de l’action gouvernementale sont désormais assurés par deux chambres : l’Assemblée Nationale et le Sénat.

1. Le Parlement devient bicaméral

L’innovation majeure de cette révision est la création du Sénat, entérinée par la modification de l’article 79. Le Parlement béninois sera désormais composé de deux chambres :

l’Assemblée nationale,

le Sénat, nouvelle institution investie d’un rôle de “chambre de réflexion et de régulation”.

Selon l’article 113.1 nouveau, le Sénat aura pour missions :

d’assurer une meilleure représentation des collectivités territoriales,

d’approfondir l’examen des lois,

de contribuer à l’équilibre du pouvoir législatif,

de renforcer l’unité nationale, la paix et la sécurité publique.


2. Mandats allongés à sept ans : Président, députés, maires

Mandat présidentiel

L’article 42 modifié est sans doute le plus commenté :

Le Président de la République est désormais élu pour un mandat de 7 ans, renouvelable une seule fois.

Nul ne peut exercer plus de deux mandats au cours de sa vie.

Une disposition présentée comme visant à “stabiliser le cycle politique” et éviter toute dérive liée à une longévité excessive au pouvoir.

Mandat des députés

Le mandat parlementaire est également porté à 7 ans renouvelables.

Nouvel élément : tout député qui démissionne du parti ayant parrainé sa candidature perd automatiquement son mandat. Une mesure qui, selon les critiques, empêcherait les fluctuations politiques observées dans les législatures précédentes.

Mandats locaux

Les maires et conseillers communaux voient aussi leur mandat rallongé à 7 ans renouvelables, harmonisant ainsi l’ensemble des cycles électoraux nationaux et locaux.


Un vote contesté : Les Démocrates dénoncent un “tripatouillage”

Si la majorité parlementaire salue une réforme “nécessaire pour moderniser l’État”, l’opposition conduite par le parti Les Démocrates rejette fermement la procédure et le résultat.

Dans une vidéo largement relayée sur les réseaux sociaux, le député Wassangari a déclaré :

« Nous ne reconnaissons pas ce vote. »

Les Démocrates dénoncent :

le vote secret, qu’ils jugent opportuniste ;

les conditions de la séance, perturbée par une coupure d’électricité ;

une révision qu’ils qualifient de “tailor-made” en faveur du pouvoir en place.

Certains observateurs pointent également une forme de paradoxe :

la nouvelle constitution interdit à un député de démissionner de son parti sans perdre son siège, alors que le pouvoir actuel avait lui-même tiré avantage de démissions lors de précédentes manœuvres politiques.

Une critique qui circule dans l’opinion :

“On utilise un outil pour monter au sommet, puis on l’interdit aussitôt après.”


Une révision votée conformément à l’article 154 de la Constitution

Avant le vote final, la prise en considération du projet a obtenu :

87 voix pour,

22 contre,

atteignant ainsi la majorité des trois quarts exigés par l’article 154.

Après le rapport de la commission des lois et un débat jugé stratégique, la réforme a été adoptée sans modifications majeures.


Un tournant institutionnel majeur

Avec cette révision, le Bénin s’engage dans une reconfiguration profonde de son système politique.

La création du Sénat, l’allongement des mandats, la clarification du cycle présidentiel et la sécurisation de la discipline partisane constituent une refonte structurelle qui marque une nouvelle étape du renouveau institutionnel.

Pour ses promoteurs, cette réforme renforce :

la stabilité,

la rationalisation du pouvoir,

l’équilibre institutionnel.

Pour ses opposants, elle représente :

une consolidation excessive du pouvoir exécutif,

une restriction de la liberté des élus,

un recul démocratique.

Quoi qu’il en soit, la révision de 2025 restera comme l’une des plus ambitieuses de l’histoire politique béninoise.

Le Sénat entre en scène, un nouveau rôle pour la gouvernance nationale

Le Bénin franchit un cap historique dans sa vie institutionnelle avec l’installation de son Sénat, conformément à la révision constitutionnelle adoptée le 14 novembre 2025. Cette nouvelle chambre haute du Parlement est conçue pour compléter l’Assemblée nationale, réguler la vie politique et renforcer l’équilibre institutionnel.

Le rôle stratégique du Sénat

Le Sénat est appelé à jouer plusieurs fonctions essentielles :

Représentation des collectivités territoriales : Les sénateurs assurent une meilleure prise en compte des intérêts locaux dans le processus législatif.

Réflexion et régulation législative : Le Sénat approfondira l’examen des lois et agira comme chambre de réflexion, permettant un contrôle plus fin sur les textes votés par l’Assemblée nationale.

Contrepoids institutionnel : Avec l’Assemblée nationale, le Sénat contribue à maintenir l’équilibre des pouvoirs, à consolider la démocratie et à promouvoir la stabilité politique et sociale.

Composition du Sénat béninois

Le Sénat se compose de 17 personnalités influentes, issues du monde politique, administratif et militaire, combinant expérience et expertise :

Patrice Talon – Président de la République (mandat en cours)

Nicephore Soglo – Ancien président de la République

Yayi Boni – Ancien président de la République

Houngbedji Adrien – Homme politique

Amoussou Bruno – Homme politique

Kolawole Idji – Homme politique

Nago Mathurin – Homme politique

Général Mathieu Boni – Militaire

Général Fernand Amoussou – Militaire

Général Laurent Amoussou – Militaire

Général Nahimi Awal – Militaire

Général Akpona Emmanuel – Militaire

Théodore Holo – Juriste et universitaire

Robert Dossou – Juriste et homme politique

Amouda Issifou – Responsable politique

Élisabeth Pognon – Juriste et experte en droits de l’Homme

Joseph Djogbenou – Juriste et ancien président de la Cour Constitutionnelle

Perspectives et enjeux

La création du Sénat ouvre une nouvelle ère pour le Bénin, en offrant un espace où l’expérience, la compétence et la réflexion stratégique viennent compléter le travail législatif de l’Assemblée nationale. Les sénateurs auront la responsabilité de veiller à la cohérence des décisions politiques et à la sauvegarde des acquis nationaux.

Cette réforme marque une étape clé pour le renforcement de la démocratie et la stabilité institutionnelle dans le pays. Le gouvernement appelle à une collaboration étroite entre le Sénat et l’Assemblée nationale pour assurer une gouvernance harmonieuse et efficace, dans l’intérêt de tous les Béninois.

La rédaction.

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Bénin : la révision de la Constitution adoptée par 90 voix contre 19, un tournant historique pour les institutions.

 




Dans la nuit du vendredi 14 au samedi 15 novembre 2025, l’Assemblée nationale du Bénin a adopté l’une des révisions constitutionnelles les plus importantes depuis l’instauration du renouveau démocratique en 1990. Par 90 voix pour, 19 contre et aucune abstention, les députés de la 9ᵉ législature ont validé la loi n°2025-20 modifiant et complétant la Constitution, après un vote secret marqué par des tensions politiques et une coupure d’électricité en pleine séance. Cette révision, initiée par les groupes parlementaires Bloc Républicain et Union Progressiste le Renouveau, introduit 15 nouveaux articles et modifie 18 autres, transformant durablement l’architecture institutionnelle du pays.

La réforme introduit la plus grande innovation institutionnelle : le passage à un Parlement bicaméral. Le Sénat, nouvelle chambre haute, est conçu comme un organe de réflexion et de régulation, chargé d’assurer une meilleure représentation des collectivités territoriales, de renforcer la cohésion nationale et de participer au maintien de la paix et de la sécurité publiques. Il sera également chargé d’approfondir l’examen des lois et de constituer un contrepoids à l’Assemblée nationale, dans une logique de stabilité et de renforcement institutionnel. L’allongement du mandat présidentiel constitue une autre modification majeure. L’article 42 précise désormais que le Président de la République est élu pour sept ans, renouvelable une seule fois, avec interdiction d’exercer plus de deux mandats au cours de sa vie. Pour la majorité parlementaire, cette disposition vise à stabiliser le cycle politique, à permettre la mise en œuvre de projets de long terme et à consolider l’alternance démocratique. Les opposants estiment que ce changement, bien qu’annoncé comme protecteur, pourrait servir des objectifs stratégiques favorables au pouvoir en place et limiter l’équilibre démocratique.

Le mandat des députés a lui aussi été porté à sept ans, avec une nouveauté significative : tout élu qui démissionne de son parti perd automatiquement son siège. Cette disposition, présentée comme une mesure de moralisation de la vie politique, est dénoncée par l’opposition comme une restriction de la liberté de conscience et un verrouillage du pluralisme parlementaire. Elle suscite des critiques sur la capacité des députés à agir de manière indépendante et sur la concentration du pouvoir dans les mains de la majorité.

Les mandats locaux ont également été harmonisés. Les maires et conseillers communaux exerceront désormais un mandat de sept ans renouvelables, permettant, selon les promoteurs, une meilleure continuité dans la mise en œuvre des projets locaux et une synchronisation avec les autres cycles électifs. Certains analystes craignent toutefois que cette mesure limite le renouvellement démocratique au niveau communal et renforce la dépendance des exécutifs locaux à leur formation politique d’origine.

Le processus de vote n’a pas été exempt de tensions. Une coupure d’électricité est survenue au cours de la séance, tandis que le groupe Les Démocrates dénonçait un « tripatouillage » et ne reconnaissait pas le résultat du scrutin. Le député Wassangari a fait circuler une vidéo sur les réseaux sociaux pour contester la légitimité du vote. La majorité, de son côté, assure que toutes les étapes ont été respectées conformément à l’article 154 de la Constitution, qui impose une majorité des trois quarts pour la prise en considération de toute révision. Avec cette réforme, la neuvième législature inscrit le Bénin dans une phase institutionnelle inédite. La création du Sénat, l’allongement des mandats et la discipline imposée aux députés redéfinissent les règles de la gouvernance nationale. Si la majorité parlementaire voit dans ces changements un moyen de stabiliser et moderniser l’État, l’opposition et plusieurs observateurs restent vigilants face aux risques de concentration du pouvoir et aux effets possibles sur le pluralisme politique.

La révision constitutionnelle du 14 novembre 2025 marque donc un tournant historique pour le Bénin. Elle ouvre un nouveau chapitre institutionnel, pose les bases d’un fonctionnement parlementaire bicaméral, harmonise les cycles électifs et introduit des mécanismes de discipline politique. Les prochains mois seront déterminants pour mesurer l’impact concret de ces transformations sur la vie politique et la démocratie dans le pays.

Ernest F. LATOUNDJI 

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Communales 2026 : le Parti LD débouté par la Cour suprême. (La CENA confortée dans son rôle, un revers politique pour le LD)

 


Le Parti Les Démocrates (LD) vient de subir un revers judiciaire de taille dans la perspective des élections communales du 11 janvier 2026. La Cour suprême a en effet confirmé, ce vendredi, la décision de la Commission Électorale Nationale Autonome (CENA), qui n’avait pas retenu la formation politique sur la liste des partis autorisés à participer au scrutin. Saisi après son exclusion de la liste provisoire, le parti espérait obtenir l’annulation de la décision de la CENA, qu’il jugeait entachée d’irrégularités et attentatoire à ses droits politiques. Mais la haute juridiction a estimé, après examen, que la décision de l’organe électoral respectait pleinement les dispositions légales, notamment celles concernant le dépôt des dossiers et la conformité des pièces administratives.

La CENA confortée dans son rôle

Cette décision vient renforcer l’autorité de la CENA dans la gestion du processus électoral. Pour la Cour suprême, les irrégularités relevées relèvent de la seule responsabilité du parti LD et ne sauraient être imputées à l’institution chargée de l’organisation du scrutin. Le verdict scelle donc l’exclusion définitive du LD des prochaines communales, sauf hypothétique intervention d’un autre organe constitutionnel — un scénario jugé hautement improbable.

Un revers politique pour le LD

À quelques semaines du scrutin, cette élimination représente un coup dur pour le parti d’opposition, qui voit s’envoler une opportunité cruciale de renforcer son ancrage local. Pendant que les partis qualifiés peaufinent déjà leurs stratégies pour conquérir les conseils municipaux, le LD se retrouve contraint de revoir sa trajectoire politique. Aucune réaction officielle n’a encore été publiée. Cependant, des sources internes évoquent une profonde déception parmi les cadres, dont certains dénoncent un « durcissement administratif » qu’ils estiment défavorable à l’opposition.

Une bataille électorale qui se poursuivra sans le LD

Avec ce verdict, la configuration politique des communales du 11 janvier 2026 se précise davantage. Les partis retenus poursuivent sereinement leurs préparatifs, tandis que le LD 

E.L.

 

Baccalauréat 2022 : début de la distribution des diplômes le 24 novembre 2025

L’attente touche enfin à son terme pour les bacheliers de la session 2022. Après plusieurs mois d’inquiétude pour certains, l’Office du Baccalauréat (OB) a annoncé, dans un communiqué publié le 13 novembre 2025, la disponibilité des diplômes et le lancement d’une vaste opération nationale de distribution itinérante. Une initiative qui s’inscrit dans la politique de modernisation et de proximité prônée par l’institution.

Des équipes déployées dans tout le pays

Du lundi 24 au samedi 29 novembre 2025, des équipes dédiées de l’OB seront présentes dans plusieurs communes stratégiques : Cotonou, Abomey-Calavi, Porto-Novo, Parakou, Djougou, Kétou, Abomey, Lokossa, Natitingou et Dassa-Zoumè.

Elles installeront des points de distribution au sein des universités publiques et de certains établissements privés d’enseignement supérieur afin de faciliter l’accès des usagers à leur diplôme. Cette tournée nationale vise à rapprocher davantage l’administration des citoyens et à accélérer la remise des documents, en désengorgeant notamment les services du siège de Cotonou.

Une procédure désormais centralisée en ligne

Pour recevoir leur diplôme, les bacheliers doivent impérativement effectuer une demande préalable via la plateforme officielle :www.services.bac.bj.

Ce passage numérique s’inscrit dans la dynamique de dématérialisation engagée depuis plusieurs années par l’Office du Baccalauréat afin de simplifier les démarches et réduire les files d’attente. Le Directeur Général invite par ailleurs les diplômés des sessions antérieures, jusqu’à celle de 2024, à utiliser les mêmes services en ligne pour obtenir leur diplôme ou tout autre acte académique. Les documents sont ensuite acheminés par voie postale, aussi bien sur le territoire national qu’à l’étranger, preuve de la volonté de l’OB d’offrir un service sans contrainte de distance.

La rédaction 

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Editorial Révision constitutionnelle : quand les chiffres rassurent… sans forcément convaincre

La révision de la Constitution de 1990, adoptée à une majorité écrasante de 90 voix au sein de la 9ᵉ législature, a secoué l’opinion bien au-delà de l’hémicycle. Une telle amplitude, presque spectaculaire, pourrait laisser croire à un consensus politique rare. Pourtant, à bien y regarder, ces chiffres qui impressionnent au premier abord révèlent aussi ce qu’ils ne parviennent pas à dire. Dans une démocratie parlementaire, rien n’interdit à une majorité solide d’estimer qu’une réforme constitutionnelle est opportune, voire indispensable. Les députés sont élus pour délibérer, voter, et assumer leurs choix devant la Nation. De ce point de vue, le score obtenu ne souffre d’aucune contestation formelle.

Mais un éditorial oblige à pousser la réflexion plus loin. Car derrière cette rondeur numérique se cache une réalité politique que les chiffres ne traduisent pas. L’Assemblée actuelle est dominée par deux blocs proches du pouvoir, laissant à l’opposition un espace réduit pour peser réellement sur les décisions majeures. Ainsi, ce vote massif ne dit pas tout : il reflète peut-être davantage une configuration politique qu’un consensus national. C’est là que le chiffre révèle ses limites.

On peut obtenir 90 voix sans obtenir l’adhésion profonde du pays.

Une Constitution n’est pas une loi ordinaire. Elle est le socle de la vie publique, la charpente de nos libertés, le miroir de nos valeurs communes. Sa révision exige plus que des procédures respectées : elle appelle un climat de dialogue, un débat ouvert, parfois contradictoire, toujours transparent. Non pour freiner le changement, mais pour l’enraciner dans un sentiment partagé de participation. Les députés ont voté, et leur vote est légal. Mais la démocratie dépasse la mécanique institutionnelle : elle repose sur la confiance. Et la confiance se nourrit de l’écoute, du débat, de la sensation que chacun, même minoritaire, a sa place dans le moment constitutionnel. L’enjeu, ici, n’est donc pas de contester la légitimité du vote, ni de prêter des intentions à ceux qui l’ont porté. Il est de rappeler qu’en République, la force numérique ne suffit pas. Une réforme est toujours plus solide lorsqu’elle est discutée, assumée, comprise. Sans cela, la majorité se transforme en simple arithmétique. Au fond, les 90 voix parlent, évidemment. Mais leur éclat invite aussi à entendre ceux dont la voix n’a pas résonné. Parce qu’en démocratie, les chiffres comptent. Mais les citoyens comptent davantage.

Waris SIDIKI

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samedi 15 novembre 2025

Message de condoléances

 



Le Journal Opinion Plurielle a appris avec une profonde tristesse le décès de la mère de Madame Christine Adjokè OUINSAVI, ancienne Ministre des Enseignements Maternel et Primaire, ancienne Ministre du Commerce, et Professeure titulaire du CAMES.


En cette douloureuse circonstance, la Direction ainsi que l’ensemble de la rédaction expriment à Madame OUINSAVI leurs sincères condoléances et leur compassion attristée. Nous saluons la mémoire de la défunte et partageons, avec respect et humanité, la peine qui frappe cette éminente personnalité et sa famille.


Puisse cette épreuve difficile être accompagnée de courage et de réconfort.


Opinion Plurielle

Pour servir la vérité et l’humanité.

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jeudi 13 novembre 2025

Médias au Bénin : la HAAC retire les autorisations d’exploitation de Couffo FM, Aïfa FM, Urban FM et Nostalgie FM pour inactivité prolongée

 




La Haute Autorité de l’Audiovisuel et de la Communication (HAAC) a pris une décision majeure dans le cadre de la régulation du paysage médiatique béninois. À l’issue de sa séance plénière tenue ce jeudi 13 novembre 2025, l’institution a annoncé le retrait des autorisations d’exploitation de quatre radios : Couffo FM, Aïfa FM, Urban FM et Nostalgie FM.


Selon le communiqué rendu public, cette décision fait suite à une inactivité persistante constatée depuis plusieurs mois sur ces stations, malgré les mises en demeure adressées par l’autorité de régulation. La HAAC justifie cette mesure par le non-respect des obligations liées à la convention de radiodiffusion sonore signée par les promoteurs de ces organes.

L’institution rappelle que toute fréquence attribuée doit être exploitée dans le respect des textes en vigueur et selon les engagements pris par les promoteurs. Le maintien d’une autorisation sans activité effective constitue, selon la HAAC, une entrave à la bonne gestion du spectre radiophonique national, ressource publique limitée.


Via ce retrait, la HAAC entend assainir le secteur et optimiser l’utilisation des fréquences disponibles, afin de permettre à d’autres projets radiophoniques plus dynamiques de voir le jour.

Cette décision s’inscrit dans la droite ligne de la politique de rigueur et de professionnalisation que conduit l’institution de régulation pour garantir un environnement médiatique crédible, actif et conforme aux normes légales.


Une nouvelle page s’ouvre dans le paysage radiophonique béninois, entre discipline et redynamisation.


       M.H.

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Enseignement supérieur : le modèle béninois fait école, le Burkina Faso adopte à son tour un examen national pour la Licence, le Master et le Doctorat



Le modèle béninois d’évaluation dans l’enseignement supérieur continue de susciter l’admiration dans la sous-région. S’inspirant de l’expérience du Bénin, le Burkina Faso vient d’annoncer la mise en place d’un examen national pour la Licence, le Master et le Doctorat (LMD), une réforme majeure visant à renforcer la crédibilité et la qualité des diplômes universitaires.


Cette décision, saluée par plusieurs acteurs du monde éducatif ouest-africain, marque un tournant dans la gouvernance universitaire burkinabè. Elle vise à harmoniser les standards académiques, à lutter contre les disparités entre universités, et à garantir la valeur nationale et internationale des diplômes délivrés.


Le Bénin, pionnier de ce système dans la sous-région, a mis en place un dispositif d’examens nationaux depuis quelques années, permettant de mieux évaluer les compétences réelles des étudiants et de rehausser la qualité de l’enseignement supérieur. Le succès de cette approche a manifestement inspiré les autorités burkinabè, désireuses de moderniser leur système universitaire.


Avec cette réforme, le Burkina Faso rejoint le cercle restreint des pays africains qui misent sur l’excellence académique, la transparence et la rigueur dans la validation des diplômes universitaires.


 Un signal fort en faveur de l’intégration éducative régionale et de la valorisation du mérite.


         M.H.

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Médias en ligne : la HAAC publie la liste des organes sans existence légale au Bénin

 


La Haute Autorité de l’Audiovisuel et de la Communication (HAAC) a franchi un nouveau pas dans sa mission de régulation du paysage médiatique national. Ce jeudi 13 novembre 2025, l’institution a rendu publique une liste de médias en ligne opérant sans existence légale sur le territoire béninois.

Selon la HAAC, ces plateformes d’information n’ont ni autorisation formelle d’exploitation, ni reconnaissance administrative, comme l’exigent les dispositions en vigueur régissant la presse en ligne au Bénin.

Parmi les organes concernés figurent :

Tops Infos, La Natayaise, La Primauté 100% Sports, La Nouvelle Économie, L’Africain, Le Grand Mono, Le Focus, Le Courrier, Collines Infos, L’Œil du Monde, Nouvelle Lettre, L’Œil de l’Ouémé, Zanou Infos, Nouvelle Presse, Le Courrier Béninois, Racine.com, Phénix Info, Nouvel Étalon, Le Politik Initié, Le Flambeau, Le Grand Quémé, L’Œil Républicain, Échos de nos Communes, L’Ultime Info, Be Africa, La Tribune des Infos, Le Plateau d’Abomey, La Voix du Sud, Fidélité Infos, Nouvelle Force, Africavi, L’Amazone, L’Alibori et Info du Jour.


L’institution invite les promoteurs de ces médias à se mettre en règle conformément aux textes régissant le secteur, notamment la loi sur la presse et la communication ainsi que les procédures d’enregistrement auprès de la HAAC.


Une mesure d'assainissement que la HAAC entend appliquer, non seulement pour réglementer le paysage médiatique béninois mais aussi pour protéger le public contre la désinformation et les contenus non encadrés.


 Une démarche qui vise également à garantir la crédibilité du secteur des médias en ligne.


 Un rappel fort : être média, c’est aussi être légalement reconnu.


        M.H.

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Pèlerinage international SBJ OSCHOFFA : Les autorités en visite sur le site de Sèmè-Podji pour peaufiner les préparatifs

 




Le site international de pèlerinage SBJ OSCHOFFA à Sèmè-Podji a accueilli, ce jeudi 13 novembre 2025, une importante visite de terrain conjointe entre le Comité Permanent d’Organisation du Pèlerinage et les autorités étatiques.


 Cette descente s’inscrit dans le cadre du suivi des préparatifs du grand rendez-vous spirituel annuel, cher à la communauté chrétienne céleste.

Les personnalités ci après étaient présentes à cette séance de travail. Il s'agit du: Préfet du département de l’Ouémé, le Directeur Général de la Police Républicaine, des représentants de la Mairie de Sèmè-Kpodji, ainsi que les membres du Comité d’organisation et des diverses commissions techniques (Sécurité, Santé, Assainissement, Accueil, Électricité, Communication, Entretien, Aménagement et Attribution).


L’objectif de cette rencontre était d’évaluer l’état d’avancement des travaux et de renforcer la coordination entre les différentes structures impliquées. Dans une atmosphère de collaboration et de responsabilité partagée, chaque acteur a réaffirmé son engagement à garantir le succès total du prochain pèlerinage, prévu dans les semaines à venir.


Selon les responsables du Comité d’organisation, cette visite témoigne de la volonté commune des autorités et des organisateurs de faire du site de Sèmè-Podji un cadre sûr, propre et accueillant pour les milliers de fidèles attendus.


 Un pèlerinage placé sous le signe de la foi, de la discipline et de la parfaite organisation.


    Marcellin HOUNSA

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mardi 11 novembre 2025

Création d’un Sénat au Bénin : Théodore Holo replace le débat dans l’histoire de la Conférence nationale

 


L’annonce du projet de création d’un Sénat au Bénin continue de susciter des réactions dans la classe politique et au sein de l’opinion publique. Invité sur Eden TV, le professeur Théodore Holo, ancien président de la Cour constitutionnelle, a tenu à replacer cette idée dans son contexte historique, rappelant qu’elle remonte aux travaux de la Conférence nationale de février 1990.


Selon lui, l’avant-projet de Constitution issu de cette rencontre fondatrice prévoyait, en plus de l’Assemblée nationale, la mise en place d’un Conseil des anciens. Cette seconde chambre devait regrouper des représentants des chefs traditionnels, des départements, ainsi que des hauts fonctionnaires et des personnalités d’expérience issues de divers horizons. L’objectif, a précisé l’universitaire, était d’apporter une dimension de sagesse et de réflexion à la gouvernance du pays.


Cependant, cette proposition n’avait pas été retenue par les populations lors de la phase de vulgarisation du texte. « Ces propositions, notamment le Conseil des anciens et le Médiateur, ont été récusées par la majorité des citoyens, estimant qu’elles coûteraient trop cher à la République au regard de la situation économique du Bénin à l’époque », a expliqué Théodore Holo. Ce choix avait conduit à leur suppression dans la version finale de la Constitution adoptée par référendum en décembre 1990.


Malgré tout, le professeur rappelle que l’une des idées rejetées à l’époque, celle du Médiateur, a finalement vu le jour plus tard grâce à une loi spécifique. À ses yeux, cette évolution prouve que les institutions peuvent s’adapter au fil du temps et répondre à de nouveaux besoins.


Pour l’ancien président de la Cour constitutionnelle, le contexte actuel du Bénin n’est plus le même qu’en 1990. Le pays a connu des transformations économiques et institutionnelles majeures. Dès lors, « il n’est pas exclu que la situation amène à vouloir créer un conseil des sages ou un Sénat », a-t-il admis.


Théodore Holo invite toutefois à la prudence et à la réflexion avant toute décision. Il appelle à un examen approfondi du projet de loi, afin d’en mesurer les implications politiques, sociales et financières. « Il faut analyser sereinement le texte avant de se prononcer », a-t-il conclu, soulignant que la création d’une seconde chambre ne devrait se faire qu’en tenant compte des réalités et des priorités du Bénin d’aujourd’hui


La rédaction

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Culture et Tourisme : Pobè, première escale de l’Agence de Sauvegarde de la Culture Yoruba.

 



Créée par décret n°745 du 31 janvier 2024, l’Agence de Sauvegarde de la Culture Yoruba (ASCY) a entamé une tournée de vulgarisation de ses missions et attributions dans les communes de l’aire socioculturelle Yoruba. La première étape de cette campagne de sensibilisation s’est tenue ce lundi 10 novembre 2025 à Pobè, dans la salle de conférence de la mairie, en présence du Maire Simon Adébayo Dinan, des élus communaux, des acteurs culturels et touristiques ainsi que des têtes couronnées de la localité.


Pobè ouvre le bal


Conduite par son Directeur général, Aboudou Fatai Fadeyi, la délégation de l’ASCY a présenté aux participants les grandes orientations de l’agence, ses objectifs et ses attentes vis-à-vis des collectivités locales.

Fidèle à son engagement pour la promotion culturelle, le maire Simon Adébayo Dinan a salué l’initiative et exprimé sa fierté de voir Pobè être la première commune à accueillir la mission « Nous sommes totalement en phase avec la vision du Chef de l’État. Depuis 2020, nous avons formé des guides touristiques, convaincus que la culture et le tourisme peuvent révéler notre commune », a déclaré le maire Dinan. Il a également réaffirmé la disponibilité du Conseil communal à accompagner l’agence dans la mise en œuvre de sa mission de sauvegarde du patrimoine culturel immatériel.


Une vision présidentielle pour le patrimoine


Le Directeur général Aboudou Fatai Fadeyi a, pour sa part, salué les efforts du maire et du conseil communal en faveur de la culture. Il a rappelé que la création de l’ASCY traduit la volonté du Président Patrice Talon de faire de la culture un levier stratégique de développement.

Selon lui, l’agence travaillera avec les communes et les acteurs locaux pour identifier, préserver et promouvoir le patrimoine culturel immatériel des peuples Yoruba et apparentés. Des missions concrètes et inclusives. Le Directeur du patrimoine culturel immatériel, Samuel Idohou, a détaillé les chantiers de l’agence : Identifier et inventorier les éléments du patrimoine culturel immatériel ;Préserver et promouvoir les savoirs et pratiques culturelles ; Contribuer au développement touristique ; Favoriser la cohésion sociale et le dialogue interculturel. La Responsable du patrimoine culturel, Régina Balley, a enrichi la rencontre par une communication interactive sur la richesse du patrimoine immatériel Yoruba, suscitant l’intérêt et la participation active des acteurs présents.


Une initiative nationale en quatre volets



Le gouvernement a institué quatre agences régionales de sauvegarde culturelle : ASCY : pour les peuples Yoruba, Nagot, Idatcha, Ifè, Anago et Mokolé ; ASCA (Adja-Tado) : pour les peuples Adja, Tado, Ouémé, Mono, Couffo et Zou ; ASCG (Grand Borgou) : pour les peuples Bariba, Peulh, Dendi, Gando et Gourmantché ; ASCM (Montagnes) : pour les peuples Somba, Otammari, Ditammari, Bètammaribè, Waama et Wèmbè.


À travers cette démarche, le Bénin franchit une nouvelle étape dans la préservation de son identité culturelle et la valorisation du tourisme local, faisant de Pobè un symbole d’engagement pour la sauvegarde du patrimoine immatériel.



 Jean-Paul O.G. ODJO

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Assemblée nationale : Les travaux budgétaires 2026 officiellement lancés.

 




( Un atelier d’imprégnation marque le début du cycle de réflexion sur le projet de loi de finances.)


Le top départ des travaux budgétaires de l’année 2026 a été donné ce lundi 10 novembre 2025 à l’Assemblée nationale. C’est à travers un atelier d’information et d’imprégnation consacré au projet de loi portant règlement définitif du budget de l’État, gestion 2023, que le processus a été officiellement enclenché.


Organisé avec la participation active des députés et des cadres du ministère de l’Économie et des Finances, ainsi que ceux du Parlement, cet atelier marque le démarrage d’environ trois semaines de travaux intenses autour du projet de loi de finances, gestion 2026.


Transparence et redevabilité au cœur des débats


Présidant la cérémonie d’ouverture, l’honorable Gérard GBENONCHI, Président de la Commission des Finances et des Échanges, a salué la tenue de cette rencontre qui, selon lui, traduit la volonté commune de renforcer la transparence budgétaire et la redevabilité.

« La loi de finances initiale autorise la perception des recettes et l’exécution des dépenses d’une année, tandis que la loi de règlement vient arrêter le montant définitif de ces recettes et dépenses. Elle clôt ainsi le cycle budgétaire ouvert par la phase d’autorisation », a-t-il rappelé.


Revenant sur l’importance de la reddition de comptes, l’honorable GBENONCHI a cité l’article 93 de la Constitution qui en fait une exigence démocratique. Il a également invoqué les propos de l’ancien Secrétaire général des Nations Unies, Kofi Annan : « La transparence exige de la confiance, et la confiance renforce la démocratie. »


Une démarche participative et constructive


Le président de la Commission des Finances a exhorté ses collègues commissaires aux finances publiques à suivre attentivement les communications prévues, afin de nourrir leurs réflexions et formuler des observations pertinentes à la lumière du rapport de la Cour des Comptes.


Il a, par ailleurs, adressé ses remerciements à l’Unité d’Analyse, de Contrôle et d’Évaluation du Budget (UACEB) pour la qualité de l’organisation de l’atelier, ainsi qu’au Projet d’Appui au Renforcement des Capacités des Parlementaires et aux Organes de Gestion des Élections (PARCPOGE), partenaire financier de l’initiative.


En déclarant ouvert l’atelier, l’honorable Gérard GBENONCHI a invité l’ensemble des participants à faire de ce cadre d’échanges un espace d’enrichissement mutuel au service d’une meilleure gouvernance budgétaire.


Ainsi s’ouvre, sous le signe de la rigueur et de la transparence, le processus d’examen du budget de l’État pour la gestion 2026.


Edmond O. LATOUNDJI (Coll-externe)

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Hygiène publique au Bénin : les toilettes publiques, un danger sanitaire négligé

 


Mal entretenues, insalubres et souvent impraticables, les toilettes publiques dans plusieurs localités du Bénin se transforment en véritables foyers d’infection. Malgré les risques sanitaires évidents, le silence des autorités et le manque d’entretien persistent.


Les toilettes et WC publics devraient être des espaces essentiels à la promotion de l’hygiène et de la santé communautaire. Pourtant, dans de nombreux établissements publics écoles, commissariats, centres de santé, mairies, hôpitaux, tribunaux ou marchés — la réalité est toute autre. Les infrastructures sanitaires, pourtant construites à coups de millions de francs CFA, présentent un visage repoussant : odeurs insupportables, flaques d’eau stagnante, déchets organiques à ciel ouvert.


« Il est souvent impossible de s’y rendre sans être pris de nausée », confie un usager du marché de Pobè. Face à ce décor désolant, beaucoup préfèrent se retenir plutôt que d’affronter ces lieux insalubres, au risque de compromettre leur santé.


Des foyers de maladies à ciel ouvert


Ces conditions déplorables favorisent la prolifération d’insectes nuisibles : cafards, mouches, moustiques, vers et chenilles y trouvent un habitat idéal. En se déplaçant, ces insectes deviennent de redoutables vecteurs de maladies infectieuses telles que le choléra, le paludisme, les troubles digestifs et diverses allergies.


Les conséquences ne s’arrêtent pas là. L’environnement immédiat de ces toilettes est souvent envahi par une odeur pestilentielle, rendant l’air irrespirable et insalubre pour les riverains. Cette pollution atmosphérique permanente affecte la qualité de vie et constitue une menace silencieuse pour la santé publique.


Des zones d’insécurité inattendues


Autre problème majeur : l’abandon de ces infrastructures dans des herbes hautes et mal entretenues. Ce décor sauvage devient le repaire privilégié des reptiles et autres animaux dangereux. « Combien de fois n’a-t-on pas entendu des cris de panique après la découverte d’un serpent dans ces lieux ? », s’interroge un agent communal. Ces espaces censés protéger la dignité humaine se transforment ainsi en zones à risque.


Un sursaut collectif s’impose


Face à ce constat alarmant, un appel urgent est lancé aux autorités locales et aux gestionnaires des infrastructures publiques. La mise en place d’un service d’entretien régulier, le contrôle sanitaire des lieux et la sensibilisation des usagers s’imposent comme des mesures prioritaires.


Les usagers, eux aussi, ont leur part de responsabilité : celle de préserver la propreté des lieux et d’adopter des comportements citoyens. Car à défaut d’une action concertée, ces toilettes publiques continueront de mettre en péril la santé et la dignité de tous.


 Jérôme Tagnon

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Communales 2026 : Les Démocrates contestent la décision de la CENA et demandent un audit des listes

 


Le parti Les Démocrates (LD) a exprimé son désaccord face à la récente décision de la Commission Électorale Nationale Autonome (CENA) concernant la validation des dossiers des partis politiques en lice pour les élections communales de 2026. Dans une déclaration rendue publique ce mardi et lue par l’honorable Guy Mitokpè, la formation politique de l’opposition a demandé la mise en place d’un audit indépendant pour examiner les listes retenues.


Selon Les Démocrates, certaines irrégularités seraient constatées dans le traitement des dossiers, ce qui, selon eux, pourrait mettre en cause l’équité et la transparence du processus électoral. Le parti estime que la CENA aurait appliqué des critères de validation de manière inégale entre les partis, ce qui constituerait une atteinte au principe de compétition équitable.


Guy Mitokpè a rappelé que les élections communales constituent un enjeu essentiel pour la gouvernance locale et la vie démocratique du pays. Il a également insisté sur la nécessité de garantir la confiance des citoyens dans l’arbitrage de l’institution électorale.

 « Nous demandons un audit des listes et une clarification des critères appliqués, afin que toutes les formations politiques soient traitées sur un même pied d’égalité », a-t-il déclaré.


Les Démocrates appellent donc la CENA à revoir sa décision, ou à défaut, à ouvrir un cadre de concertation avec les partis concernés pour préserver la crédibilité du processus électoral.


La CENA, notamment chargée de l’organisation et de la supervision des scrutins au Bénin, n’a pas encore officiellement réagi à cette contestation au moment de la publication de l’article.


            M.H.

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Coopération sino-béninoise : La Chine renforce les capacités techniques de la HAAC

 




La coopération entre la République populaire de Chine et la République du Bénin continue de se consolider, notamment dans le domaine de la régulation des médias. Ce mardi 11 novembre 2025, la Haute Autorité de l’Audiovisuel et de la Communication (HAAC) a réceptionné un important lot de matériels informatiques offert par l’Ambassade de Chine près le Bénin.

La cérémonie officielle de remise s’est déroulée au siège de l’institution à Cotonou, en présence du Président de la HAAC, M. Édouard Cocou LOKO, de l’Ambassadeur de Chine, S.E.M Zhang Wei, des conseillers et du personnel administratif.

Le don est composé de dix (10) ordinateurs de bureau, cinq (05) copieurs, six (06) imprimantes et six (06) disques durs externes. Un ensemble destiné à renforcer les capacités techniques de la HAAC dans l’accomplissement de sa mission constitutionnelle : réguler les médias, garantir la liberté de la presse et veiller au respect de la déontologie professionnelle.

Dans son discours, l’Ambassadeur Zhang Wei a salué « le rôle stratégique de la HAAC dans le paysage médiatique béninois », soulignant que cette contribution vise à encourager la modernisation de l’institution et à soutenir le développement de la coopération entre les médias béninois et chinois.


Du côté de la HAAC, le Président Édouard C. LOKO a exprimé sa reconnaissance envers le gouvernement chinois et a annoncé une redistribution équitable du matériel :

« Ce geste est très utile et arrive à point nommé. Il témoigne de la qualité des relations entre nos deux pays. Dès ce soir, la moitié du matériel sera déployée dans les directions régionales afin d’améliorer l’efficacité de nos actions sur le terrain. »


Cette initiative entre la Chine et le Bénin dans le secteur de la communication est louable et pourrait visiblement contribuer à l’amélioration du fonctionnement administratif et technique de la HAAC, dans le cadre de l’accomplissement de ses missions auprès des acteurs des médias.


     Marcellin HOUNSA

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UAC : Solennelle rentrée académique 2025-2026 sous le sceau de l’innovation et du renouveau

 




L’Université d’Abomey-Calavi a officiellement lancé, ce mardi 11 novembre 2025, les activités de l’année académique 2025-2026. Vêtus de leurs toges, symboles de savoir et d’autorité intellectuelle, les enseignants-chercheurs ont, aux côtés de la délégation rectorale conduite par le Professeur Charlemagne Babatoundé IGUE, défilé en cortège jusqu’à l’amphithéâtre Idriss Déby Itno, où les attendaient étudiants, personnel administratif et invités.

Cette cérémonie solennelle marque le point de départ d’une nouvelle année universitaire, avec son lot d’attentes, d’espoirs et de défis. Elle a offert l’occasion aux représentants des différentes composantes de la communauté universitaire, enseignants, étudiants et personnel administratif, d’exprimer préoccupations et perspectives autour des conditions de travail, de vie et de performance académique.


Moment fort de l’événement : la présentation du plan de développement quadriennal 2025-2029 par l’équipe rectorale. Un document stratégique qui définit les orientations majeures de l’UAC pour les quatre prochaines années, axées sur la modernisation des infrastructures, l’amélioration de la qualité de l’enseignement et le renforcement de la recherche scientifique.

La cérémonie a également été marquée par la remise de lettres de félicitations aux enseignants et membres du personnel administratif admis à faire valoir leurs droits à la retraite, en reconnaissance de leurs années de service et de leur contribution au rayonnement de l’institution.


En ouverture de l’année académique, le Professeur Daouda MAMA a livré une conférence inaugurale intitulée : 

« L’eau, richesse naturelle et moteur d’innovations : enjeux scientifiques et technologiques pour un développement inclusif au Bénin. »

Un thème d’actualité, invitant à la réflexion sur la gestion durable des ressources naturelles et sur le rôle de la recherche universitaire dans la transformation sociale et économique du pays.


La cérémonie a ainsi marqué l’ouverture officielle de l’année académique 2025-2026 à l’Université d’Abomey-Calavi. Les différentes interventions et communications ont rappelé les priorités, les défis et les perspectives qui orienteront les activités pédagogiques et administratives au cours des mois à venir. L’UAC entame ainsi une nouvelle phase de son calendrier universitaire, avec la poursuite des enseignements, des recherches et des services à la communauté.


            M. H.

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dimanche 2 novembre 2025


 



Église du Christianisme Céleste : Le Conseil Supérieur de Transition accélère la réunification et l’harmonisation des textes



 Réuni du 28 au 30 octobre 2025 à Cotonou, le Conseil Supérieur de Transition (CST) de l’Église du Christianisme Céleste (ECC) a tenu sa cinquième session ordinaire, sous la présidence du Vénérable Suprême Évangéliste Bertin BADA, Coordonnateur Général.

Cette rencontre, placée sous le signe du bilan et de la décision, a rassemblé les membres du CST dans un climat de prière, d’écoute et de concertation fraternelle.

Un bilan documenté et des perspectives claires.


Au cours des travaux, le CST a dressé un bilan complet et documenté de la mise en œuvre des résolutions issues de la précédente session. Les participants ont également défini une vision claire et concertée des prochaines étapes du processus de réunification de l’Église, tout en examinant les textes complémentaires et projets organiques en cours d’élaboration.

Le Coordonnateur Général a réaffirmé la vocation du CST à instaurer une gouvernance efficace et unifiée au sein de l’Église du Christianisme Céleste.


Harmonisation des textes bibliques et des cantiques


Les membres du CST ont longuement débattu des difficultés liées à la mise en œuvre du projet d’unification des textes bibliques et à l’harmonisation des cantiques.

Une délégation officielle sera prochainement envoyée auprès du Révérend Pasteur Mobiyina Emmanuel OSHOFFA (RP EMF) pour finaliser les concertations autour de ces textes.

Le CST a aussi élargi cette mission à la question des cantiques.

Selon le rapport présenté par la faîtière des chorales du Bénin, 229 cantiques béninois et 275 cantiques nigérians doivent être intégrés au recueil en vigueur, rendant la finalisation du projet difficile avant fin novembre 2025.

Pour accélérer le processus, une retraite de sept jours à Imeko sera organisée.


Adoption des textes organiques


Plusieurs projets de Décisions Pastorales ont été examinés et amendés, notamment ceux relatifs à :

la création, attribution et fonctionnement du Comité Exécutif Mondial (CEM) ; la création, attribution et fonctionnement du Conseil d’Administration Mondial (CAM).

Ces textes ont été adoptés sous réserve de quelques précisions complémentaires à intégrer dans la version finale.


Tenues et grades harmonisés


Un consensus a été trouvé sur le mécanisme d’harmonisation des tenues et des couleurs au sein de l’Église.

Les travaux d’évaluation et de validation des modèles harmonisés se poursuivront dans les plus brefs délais, afin de consolider l’unité visuelle et spirituelle de l’institution.


Vers une gouvernance moderne et transparente


Le CST a examiné les avancées du Système Intégré de Gestion des Ressources de l’Église du Christianisme Céleste (SIGRECC), une application numérique dédiée à la gestion administrative et financière de l’Église.

Deux projets de manuels ont également été présentés :

Un manuel de procédures comptables, incluant l’audit et le contrôle interne ; un manuel de procédures administratives, intégrant la communication et la formation.

Ces outils visent à instaurer une gouvernance moderne, transparente et conforme aux standards ecclésiastiques et institutionnels.

Communication renforcée et sessions plus fréquentes

Souhaitant un suivi rigoureux, le CST a adopté le principe de sessions plus fréquentes.

Il a également décidé de renforcer la communication institutionnelle afin de mieux faire connaître ses missions et son rôle auprès des fidèles et responsables à tous les niveaux de l’Église.



In fine, cette cinquième session du CST prouve que l'Église du Christianisme Céleste est en marche vers une église unifiée, harmonisée et tournée vers la modernité, fidèle à son idéal spirituel et à ses valeurs fondatrices.


     Marcellin HOUNSA

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