Le modèle béninois d’évaluation dans l’enseignement supérieur continue de susciter l’admiration dans la sous-région. S’inspirant de l’expérience du Bénin, le Burkina Faso vient d’annoncer la mise en place d’un examen national pour la Licence, le Master et le Doctorat (LMD), une réforme majeure visant à renforcer la crédibilité et la qualité des diplômes universitaires.
Cette décision, saluée par plusieurs acteurs du monde éducatif ouest-africain, marque un tournant dans la gouvernance universitaire burkinabè. Elle vise à harmoniser les standards académiques, à lutter contre les disparités entre universités, et à garantir la valeur nationale et internationale des diplômes délivrés.
Le Bénin, pionnier de ce système dans la sous-région, a mis en place un dispositif d’examens nationaux depuis quelques années, permettant de mieux évaluer les compétences réelles des étudiants et de rehausser la qualité de l’enseignement supérieur. Le succès de cette approche a manifestement inspiré les autorités burkinabè, désireuses de moderniser leur système universitaire.
Avec cette réforme, le Burkina Faso rejoint le cercle restreint des pays africains qui misent sur l’excellence académique, la transparence et la rigueur dans la validation des diplômes universitaires.
Un signal fort en faveur de l’intégration éducative régionale et de la valorisation du mérite.
M.H.

Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire
💬 Laissez un commentaire
Votre avis compte pour nous !
Partagez vos idées, vos réactions ou vos suggestions concernant cet article. L'équipe Opinion Plurielle lit chaque message avec attention.