lundi 30 juin 2025

EDITORIAL: La dépigmentation : entre le mimétisme et le "clash culturel" africain.

Ah, la peau noire ! Ce trésor que l’on dit "d’ébène", "de cacao", "de nuit tombée sans lune", et que certains s’obstinent à vouloir transformer en... version tropicale de porcelaine ! Oui, mesdames et messieurs, bienvenue dans le monde sucré-acide de la dépigmentation, là où même votre mélanine ne dort plus tranquille !On croyait que le noir était beau. C’est écrit partout, même sur les t-shirts. Mais apparemment, dans les salles de bain, c’est une autre histoire. C’est à croire que nos éponges, elles, votent pour un blanchiment accéléré du continent.

Quand le miroir devient tribunal.

Le matin, devant le miroir, certaines personnes ne se contentent plus de dire "je suis belle" ou "Dieu m’a faite ainsi". Non ! Elles sont là à se parler : « Si Beyoncé est claire, pourquoi pas moi ? » « Et puis, tu veux rester noire comme ça et te faire appeler ‘charbon actif’ sur Facebook ? » Alors, hop ! Direction pharmacie… ou plus souvent "boutique derrière la station", où les pots n’ont ni étiquette, ni pitié. Elles veulent passer de "Koudoss" à "Lady Snow" en trois applications, trois coups de coton imbibé.

Mimétisme ou malentendu culturel ?

Certains diront que c’est le colonialisme intérieur. D’autres, que c’est la télé nigériane. Ou encore Instagram, qui nous vend des standards de beauté fondus dans le lait. Mais entre nous : qui a dit que la beauté venait avec la couleur d’un yaourt vanille ? Hein ? Qui ? Même Cléopâtre, qu’on cite toujours, ne s’éclaircissait pas à l'hydroquinone, que je sache ! Et pourtant, on continue à "décaper" la peau comme on décape une vieille casserole. Résultat : la couleur vire au jaune pâle, le cou reste noir, les coudes font grève, et les genoux protestent dans leur dialecte d’origine.

Culture africaine, tu as dit ?

Non, ce n’est pas culturel, disons-le. Ou alors, c’est une sous-culture cosmétique de l’urgence sociale. "Je veux être claire pour plaire", "Je veux être métissée sans papa portugais", "Je veux ressembler à une pub de savon"…

Et pendant ce temps, les vraies traditions africaines, celles où la peau noire brillait d’huile de karité et d’amour-propre, se font ridiculiser par des flacons aux noms douteux : White Secret, Crotone, Makari, Crème éclaircissante extra-rapide 7 jours chrono + bonus… (Oui, bonus : la lucidité s’en va avec la mélanine.)

La vraie lumière, c’est l’estime

Blaguer, c’est bien. Mais soyons sérieux deux secondes (pas plus, hein) : s’aimer, c’est gratuit et sans effets secondaires. On peut vouloir s’embellir, mais pas au point de disparaître. Et surtout, pas pour ressembler à une copie chimique d’un fantasme occidental.

Noire, claire, caramel, ébène, chocolat, peau de lune ou de soleil : tu es belle quand tu es toi. Pas quand tu essaies d’être l’autre.

Et comme disait mon oncle, teint noir charbon avec fierté : « Si Dieu voulait que je sois blanc, il m’aurait livré avec crème solaire. »

           Marcellin HOUNSA

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Intelligence artificielle. Un atelier inédit pour outiller la presse parlementaire béninoise

 


Durant trois jours à Grand-Popo, l’hôtel Bel Azur a accueilli un atelier de formation inédit sur l’intelligence artificielle (IA), à l’attention des membres du Réseau des Journalistes Accrédités au Parlement (RéJAP). Organisé par le Projet d’Appui au Renforcement des Capacités du Parlement et des Organes de Gestion des Élections (PARCPOGE), avec l’appui de l’Assemblée nationale, cet événement a réuni une cinquantaine de journalistes issus de plusieurs organes venus s’outiller face aux défis du numérique.



IA et journalisme parlementaire : un duo désormais incontournable

Placé sous le thème « L’intelligence artificielle comme outil du journaliste : cas de la presse parlementaire », l’atelier visait à introduire les professionnels des médias aux technologies de l’IA, devenues omniprésentes dans le traitement de l’information. Le président du RéJAP-Bénin, Max Gaspard Adjamosssi, a salué cette initiative, qu’il considère comme un signal fort du soutien de l’Assemblée nationale au développement des compétences journalistiques.

Des sessions riches et interactives.

Malgré une météo capricieuse en ouverture, la première journée a été marquée par les interventions du Dr Éric Adja, président de l’Agence Internationale de Formation et de Recherche en Intelligence Artificielle (AFRIA). Ses communications ont porté sur les fondements de l’IA, ses implications éthiques et déontologiques, ainsi que sur la responsabilité journalistique à l’ère numérique. Dr Adja a rappelé que tout utilisateur de smartphone est, souvent sans le savoir, un utilisateur de l’IA. Il a mis en garde contre une confiance aveugle envers ces technologies, soulignant la nécessité d’un regard critique et raisonné : « L’excès d’IA peut nuire. Certains en viennent à l’idolâtrer, ce qui est dangereux », a-t-il averti.

Des outils concrets au service du journalisme.

La deuxième journée, plus pratique, a été animée par Dimitri Déhou, directeur de l’Institut des Métiers du Numérique (IMeN). Il a présenté une panoplie d’outils adaptés au journalisme moderne, parmi lesquels ChatGPT, Deepl, Canva, Data Wrapper, InVID ou encore Perplexity AI. Les participants ont appris à utiliser ces solutions pour la rédaction, la traduction, la vérification de faits, la transcription et la visualisation de données. À travers des exercices concrets sur smartphone, les journalistes ont pu expérimenter les usages possibles de l’IA dans leur quotidien professionnel. M. Déhou a insisté sur l’importance de bien formuler ses requêtes (prompts) pour obtenir des résultats pertinents, tout en alertant sur les dérives potentielles d’un usage non maîtrisé.

Des perspectives ouvertes pour la presse parlementaire

La clôture de cette formation a été marquée par des mots de satisfaction et d’encouragement. Le coordonnateur du PARCPOGE, Régis Dossou Kpoanou, a salué l’engagement des participants et rappelé le rôle crucial de la presse dans la vie parlementaire, en particulier à l’approche des élections générales de 2026. Des attestations ont été remises aux journalistes par l’IMeN, symbolisant leur montée en compétences. La dernière journée, consacrée à l’évaluation des modules, a permis de recueillir les retours des participants et d’ajuster les contenus en vue de futures sessions.

Vers une presse parlementaire plus moderne et responsable

Cet atelier marque un tournant pour le RéJAP, en dotant ses membres d’outils technologiques adaptés aux réalités du terrain. Comme l’a souligné Max Gaspard Adjamosssi dans son mot de clôture, cette initiative « aura permis de mieux armer les journalistes parlementaires face aux défis du numérique ». Une étape décisive vers une presse plus performante, éthique et au service de la démocratie.

Ernest LATOUNDJI 

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Lutte contre les psychotropes en milieu scolaire. Une sensibilisation bien pensée, mal programmée.

 

La campagne de sensibilisation menée contre l’usage des produits psychotropes en milieu scolaire dans le département du Plateau, clôturée le mercredi 25 juin 2025 à Ifangni et Sakété, soulève de sérieuses interrogations quant à la pertinence de son calendrier. En effet, le moment choisi pour cette action cruciale est loin d’être adéquat, et trahit une méconnaissance, voire une négligence des réalités du calendrier scolaire.

Tout d’abord, la fin du mois de juin marque déjà la période des vacances scolaires pour la majorité des élèves. À cette date, les salles de classes sont pratiquement vides, les enseignants presque en congé ou engagés dans les derniers travaux de fin d'année scolaire administrative. Dès lors, quelle est l’efficacité d’une sensibilisation qui ne touche pas sa cible principale, les élèves qui sont vrais acteurs parce qu’ils ne sont tout simplement plus présents dans les établissements ?De plus, les quelques personnels encore disponibles dans les établissements sont généralement absorbés, soit par le stress des résultats , soit par les activités de fin d’année scolaire : conseils de classe, délibérations , préparation des bulletins , planification des vacances , sans oublier les examens nationaux (BEPC, BAC) qui monopolisent l’attention et les ressources humaines des établissements. Dans ce contexte, les autorités scolaires sont partagées, stressées, et peu disponibles pour une mobilisation optimale. Organiser une telle activité dans ce chaos administratif frise l’improvisation, voire l’incohérence.


Il aurait été plus judicieux et plus stratégique de programmer cette campagne au beau milieu de l’année scolaire, lorsque les élèves sont pleinement actifs, les enseignants disponibles, et les établissements dans une routine stable. Une campagne menée à ce moment-là aurait assuré une meilleure mobilisation, une participation effective, et une appropriation réelle du message.

En définitive, le timing de cette campagne trahit un manque de planification et une précipitation regrettable. En sacrifiant l’efficacité sur l’autel de la fin d’exercice ou d’un agenda institutionnel, les organisateurs passent à côté de l’essentiel : impacter durablement la jeunesse scolaire face aux dangers des substances psychotropes. Une reprogrammation, pensée en synergie, avec le rythme scolaire réel, aurait été non seulement plus logique, mais surtout plus utile.

Ernest LATOUNDJI

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« Aucune preuve ne sous-tend mes propos » contre Samou Adambi. Paulin Akponna: "Aucune preuve ne sous-tend mes propos" contre Samou Adambi c'est ainsi que tristement et refroidi dans son âme ,

 Excuses publiques de l'ex- ministre Paulin Akponna


Paulin Akponna, ancien ministre de l'énergie, de l'eau et des mines du Bénin s’est excusé. Dans un communiqué de presse parvenu à la rédaction de OPINION PLURIELLE , l’ancien ministre de l’Énergie, de l’Eau et des Mines a reconnu qu’aucune preuve ne sous-tend ses accusations portées contre son prédécesseur, Samou Séidou Adambi.

Devenu tristement célèbre suite à ses déclarations peu courtoises sur un présumé siphonnage du budget national destiné à l’accès et à l’électricité dans la municipalité de Parakou, Paulin Akponna est revenu sur ces propos. L’ancien ministre, à travers un communiqué, a fait son mea-culpa. « Avec un léger recul, je mesure la gravité de ces propos dont j’assume l’entière responsabilité « , a-t-il écrit, présentant ses excuses à Samou Adambi, son prédécesseur, au président Patrice Talon et aux membres du gouvernement.

« Aucune preuve ne sous-tend mes propos », reconnaît Paulin Akponna

Déchargé du gouvernement aux fins d’aider la justice à faire la lumière sur le siphonnage présumé dans ce département ministériel, Kingnidé Paulin Akponna assure déjà n’avoir pas les preuves de ses graves accusations. « Les interprétations données par les uns et les autres à juste titre – de mes propos tendent à accuser mon prédécesseur. Ce qui n’est ni juste ni fondé. Aucune preuve ne sous-tend mes propos si ce ne sont des souvenirs et des cas dont je ne suis pas témoin et qui sont pendants devant la Cour de Répression des Infractions Économiques et du Terrorisme (CRIET)« , a expliqué l’éphémère ministre conseiller de Patrice Talon.

Pour tout observateur averti, il faut comprendre à travers ces excuses une manière pour l'ex- ministre M.Akponna Paulin de tenter de « désamorcer la bombe » et calmer les esprits surtout qu’il a été le théâtre d'un linchage politique juste après sa déclaration.

Mais Samou Séidou Adambi, directement visé par ces accusations, a saisi la justice. L’ancien maire de Parakou dénonce des « allégations sans fondement pour porter atteinte à sa réputation », et à le présenter comme « un corrompu et un détourneur des fonds publics ». Pour Paulin Akponna, les prochains jours seront décisifs. Va t- il laisser tomber sa plainte contre son camarade ? Les jours à venir nous édifieront davantage.

Ernest LATOUNDJI

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Remise de diplômes à Cotonou International School. 112 élèves célébrés dans la joie et la reconnaissance.

 


L'école bilingue Cotonou International School a organisé, ce samedi 28 juin 2025 unes cérémonies solennelles et émouvantes de remise de diplômes en l’honneur de 112 élèves. Un moment riche en émotions qui marque un tournant décisif dans le parcours scolaire de ces jeunes apprenants. Le siège de l’école bilingue Cotonou International School (CIS) situé à PK 10 dans la commune de Sèmè-Podji a vibré ce samedi sous les applaudissements, les chants et les prières. Devant un parterre de parents, d’enseignants et de proches, 112 élèves, de la maternelle au secondaire, ont été officiellement célébrés pour avoir franchi avec succès une étape importante de leur parcours éducatif. La cérémonie s’est déroulée dans une atmosphère à la fois solennelle et empreinte de spiritualité, reflet des valeurs chères à l’établissement. 

Dans son allocution, UCHENDU Ifeoma Clare la fondatrice de l’école est revenu sur la genèse de ce projet éducatif ambitieux : « Je suis revenu au Bénin en 1998, après avoir étudié le management de l’éducation, avec le rêve de créer un établissement capable de former des enfants bilingues, en anglais et en français. Nous utilisons le programme nigérian que nous adaptons au contexte béninois. C’est un investissement pour le pays. »

MBORU Ituma l'administratrice de l'école a souligné que la vision de Cotonou International School est de former une jeunesse apte à s’intégrer dans un monde globalisé, dominé par la langue anglaise. « Plusieurs de nos anciens élèves poursuivent aujourd’hui leurs études en Europe et aux États-Unis. C’est une immense fierté de voir nos enfants réussir à l’international », a-t-elle ajouté.La cérémonie a été marquée par la remise officielle des parchemins aux récipiendaires après les conseils inspirants et de bénédictions du Vén. Samuel Mauton ANKO. Parents et élèves ont pris la parole pour exprimer leur gratitude et saluer l’approche pédagogique innovante de l’établissement.

« J’ai commencé ici en maternelle. Aujourd’hui, je réalise combien l’anglais est essentiel. Grâce à cette école, j’ai plus de perspectives pour l’avenir », a confié ALAPINI Loryne l'un lauréat avec émotion. Un parent a renchéri : « L’anglais domine aujourd’hui dans les milieux professionnels. C’est pourquoi nous avons choisi cette école. Elle offre une formation adaptée et flexible. Je recommande vivement aux parents d’y inscrire leurs enfants. » La cérémonie s’est achevée dans une ambiance de joie partagée, laissant entrevoir l’ouverture d’un nouveau chapitre pour ces jeunes diplômés. Pour eux, cette fin d’année scolaire ne marque pas une conclusion, mais le commencement d’une nouvelle aventure vers l’excellence.Il faut rappeler que Cotonou International School dispose trois sites à ce jour. Il s'agit des sites de PK10 dans la commune de Sèmè-Podji, de Jéricho et de Midombo à Cotonou.

Ernest LATOUNDJI

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Débats d’orientations budgétaire 2026. Cap sur 2026–2028 pour la consolidation des acquis et la transformation structurelle du Bénin.


 





(Le ministre Wadagni éclaire sur les grandes lignes du projet de budget gestion 2026) 

 Les députés béninois se sont réunis ce vendredi au Palais des Gouverneurs pour le traditionnel Débat d’Orientation Budgétaire (DOB), conformément aux dispositions de l’article 59 de la loi organique n°2013-14 du 27 septembre 2013 relative aux lois de finances. Sous l’autorité du président de l’Assemblée nationale, Louis Gbèhounou Vlavonou, les parlementaires ont échangé avec le ministre d’État chargé de l’Économie et des Finances, Romuald Wadagni, sur les grandes lignes du budget de l’État pour l’horizon 2026. 

Des finances publiques en progression constante

La Commission des finances et des échanges, présidée par l’honorable Gérard Gbénonchi, a dressé un tableau économique couvrant la période 2022 à 2024, tout en projetant les tendances pour les exercices à venir. Le rapport révèle une amélioration significative de la mobilisation des recettes publiques, atteignant 1 895,6 milliards de FCFA en 2024, soit 14,6 % du PIB. Cette performance représente une hausse de 26,5 % en trois ans, et 154,2 % depuis 2015.

Les dépenses publiques suivent également une courbe ascendante, notamment celles liées à l’investissement et au soutien aux entreprises et aux ménages. En 2024, les dépenses totales se sont établies à 2 344,8 milliards de FCFA, contre 1 086,3 milliards en 2016, soit une augmentation de 115,9 %. La part des dépenses d’investissement dans le budget a progressé de 28,1 % en 2016 à 40,7 % en 2024, traduisant l’engagement du gouvernement à aligner les dépenses publiques sur les priorités de développement.

Loi de finances 2025 : vers un déficit sous contrôle

Le projet de loi de finances pour 2025 prévoit un déficit budgétaire de 441,1 milliards de FCFA, soit 2,9 % du PIB, en baisse par rapport aux 3,0 % enregistrés en 2024. Cette réduction s’inscrit dans la stratégie de maintien du déficit sous le seuil de convergence communautaire de l’UEMOA. Le budget est équilibré en ressources et en charges à 3 551,0 milliards de FCFA, grâce à une progression attendue des recettes de 11,8 %, contre une hausse des charges de 10,8 %.

Cap sur 2026–2028 : consolidation des acquis et transformation structurelle

Les perspectives économiques à moyen terme tablent sur une consolidation des acquis du Programme d’Actions du Gouvernement (PAG) 2021–2026. L’année 2026 marquera l’extension du programme de nutrition ciblant les 1 000 premiers jours des enfants, à travers la distribution de suppléments alimentaires dans les 77 communes. Cette politique inclura également les enfants de 2 à 4 ans, tout en poursuivant les réformes dans les secteurs de l’éducation, de la santé et de l’innovation avec la montée en puissance de Sèmè City.


Sur le plan budgétaire, le gouvernement entend maintenir une discipline financière rigoureuse et ouvrira, dès 2026, les discussions pour le renouvellement du programme économique avec le Fonds monétaire international (FMI). Les prévisions indiquent une hausse des ressources budgétaires de 12,8 % en 2026, avec une moyenne annuelle de 12,3 % sur la période 2026–2028. Les charges progresseraient à un rythme légèrement inférieur, autour de 11,3 %, permettant de ramener le déficit à 2,6 % du PIB d’ici 2028.

Les préoccupations des députés : une orientation fine du budget.

Lors des échanges, les députés ont exprimé diverses préoccupations relatives à la qualité et à l’efficience des dépenses publiques. Ils ont notamment recommandé : La centralisation des lignes budgétaires liées à la maîtrise de l’eau pour en faire un projet structurant ;La réorientation des budgets agricoles en faveur de l’interconnexion des petits exploitants pour l’approvisionnement des cantines scolaires ;La création de nouvelles zones économiques spéciales, en tenant compte des spécificités géographiques ;Le suivi du reversement des impôts locaux aux collectivités territoriales ;La mise en œuvre d’un programme de formalisation des entreprises informelles, en particulier dans les secteurs productifs.

D’autres suggestions ont porté sur la promotion de l’emploi des jeunes, la prise en compte du dividende démographique, la réduction du coût des financements accordés aux PME, et l’amélioration du programme cantines scolaires :Des recommandations pour un budget plus inclusif et efficace; En réponse aux préoccupations soulevées, les parlementaires ont formulé plusieurs recommandations au gouvernement, parmi lesquelles ; La centralisation des projets hydrauliques dans une ligne budgétaire unique ; La création d’une base de données des artisans qualifiés pour appuyer le développement des PME ; La sensibilisation des coopératives agricoles sur leur contribution budgétaire communale ; Le renforcement du suivi-évaluation des politiques publiques pour une meilleure redevabilité ;L’amélioration de l’accès au crédit pour les petites entreprises ; Et enfin, l’extension des cantines scolaires aux écoles encore non couvertes.

Ce débat d’orientation budgétaire intervient dans un contexte de maîtrise progressive du déficit et de croissance soutenue des recettes fiscales. Il pose les bases d’un budget 2026 orienté vers la transformation structurelle de l’économie, la justice sociale et la performance de la dépense publique. En ligne de mire, une gouvernance budgétaire plus stratégique, plus inclusive et tournée vers les résultats.

Ernest F. LATOUNDJI

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vendredi 27 juin 2025

Fin d’année scolaire. Un moment de convivialité pour clore l’atelier d’anglais au CEG Tchaada.

 Fin d’année scolaire.

Un moment de convivialité pour clore l’atelier d’anglais au CEG Tchaada.





CEG Tchaada, commune d’Ifangni (département du Plateau,  ce vendredi 27 Juin 2025,  À l’issue du conseil de fin d’année scolaire, quelques membres de l’atelier d’anglais du CEG Tchaada, présents et disponibles, se sont réunis pour partager un moment de réconfort et de convivialité.

Dans une atmosphère détendue et fraternelle, ce petit rassemblement informel a permis de clore l’année sur une note chaleureuse. Les enseignants présents ont échangé souvenirs, sourires et anecdotes autour de leur expérience commune au sein de l’atelier. Ce moment de détente, en dehors du cadre strictement professionnel, a renforcé les liens entre collègues et mis en lumière l’esprit d’équipe qui anime le corps enseignant

« Ce sont des instants comme celui-ci qui nous rappellent pourquoi nous faisons ce métier avec autant de passion », a confié l’un des participants.

L’atelier d’anglais du CEG Tchaada s’est en effet distingué tout au long de l’année par son dynamisme, malgré les défis rencontrés. Cette petite cérémonie de fin d’année a donc été aussi l’occasion de saluer les efforts fournis et d’exprimer l’engagement renouvelé des enseignants envers leurs élèves et leur mission éducative.

Une belle façon de refermer le chapitre de l’année scolaire 2024–2025 et de nourrir l’espoir d’une rentrée prochaine encore plus fructueuse.

E.F.L.

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ÉDITORIAL

 


 La langue peut construire, mais aussi faucher


Le verbe est une arme. Une parole bien placée peut mobiliser des foules, inspirer des réformes, provoquer des révolutions pacifiques. Mais une langue mal maîtrisée, aussi tranchante qu’un couperet, peut ruiner une carrière, fragiliser une institution, et compromettre des années de confiance. C’est le cas récent du ministre Paulin Akponna, dont la prise de parole à Parakou a résonné comme un coup de tonnerre… mais dont l’écho s’est retourné contre lui.

Animé, peut-être, par un désir sincère de vérité et d’assainissement, il s’est adressé à la population avec des mots crus, brutaux : « siphonneurs », « escrocs », « voleurs de deniers publics ». Sans filtre, sans nuance, sans retenue. Or, en politique, la forme compte tout autant que le fond.

Ce qu’il a dit n’était pas nécessairement faux. Oui, les coupures d’eau et d’électricité exaspèrent les populations. Oui, des dysfonctionnements graves existent dans les circuits de gestion. Mais à quel prix faut-il le dénoncer ? Et surtout, à quel moment, et dans quel cadre ?

Ce n’était ni le lieu, ni la manière. Un ministre en exercice ne peut se permettre de jeter publiquement l’opprobre sur ses pairs, même si certains comportements sont répréhensibles. Il en va de la cohésion gouvernementale, de l’équilibre des institutions, et du respect du principe de présomption d’innocence. Il aurait pu alerter, proposer une mission d’audit, enclencher des mécanismes de contrôle. Mais il a choisi l’arène populaire comme tribunal, et sa langue comme glaive.

Résultat : une sanction politique immédiate. Limogé, désavoué, isolé. L’homme s’est peut-être voulu justicier, mais il a oublié qu’en démocratie, la justice se fait dans les formes, avec méthode et discernement.


La leçon est claire : la parole publique est un pouvoir qui engage. Et une langue qui fauche peut tout ravager, même les bonnes intentions.



            Marcellin HOUNSA

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Bénin: Clôture de la première session 2025 de la HAAC, Efficacité, rigueur et perspectives électorales




La Haute Autorité de l’Audiovisuel et de la Communication (HAAC) a officiellement clos, ce jeudi 26 juin 2025, les travaux de sa première session ordinaire de l’année, ouverte le 27 février dernier. Une session dense et productive au cours de laquelle 52 rapports ont été examinés et 19 décisions majeures adoptées, témoignant de la détermination de l’institution à renforcer la régulation du secteur médiatique au Bénin.


Une session guidée par l’intérêt général


Présidée par Edouard LOKO, la 7ᵉ mandature de la HAAC s’est attelée pendant quatre mois à plusieurs dossiers cruciaux : régulation des médias, gestion des fréquences, renouvellement des conventions, état des cartes de presse, et amélioration du fonctionnement et de la visibilité de l’institution.


Lors de la lecture du rapport général par les conseillers Roukiatou BIO FAÏ et Basile TCHIBOZO, il a été souligné que toutes les décisions ont été prises avec le souci constant de l’efficacité et de l’intérêt général, deux valeurs que le président LOKO a réaffirmées dans son discours de clôture.


> « Nous avons beaucoup travaillé, rien qu'avec le souci de l'efficacité et de l'intérêt général. Cette HAAC ne cherche pas à être populaire, mais à être efficace. Cela vaut plus que toute autre chose », a-t-il déclaré.


Anticipation des élections générales de 2026


Déjà tournée vers les échéances électorales de 2026, la HAAC se prépare activement. Le président LOKO a rappelé que la rentrée prochaine, prévue fin septembre, coïncidera avec l’effervescence de la pré-campagne électorale.


> « Quand nous allons reprendre fin septembre, nous serons à deux semaines de la publication des candidatures à la présidentielle du 12 octobre », a-t-il averti.

Il a par ailleurs prévenu les promoteurs de médias audiovisuels non en règle : la date butoir du 30 juin 2025 marque la fin de la tolérance. Faute de régularisation, des sanctions seront prises dès la prochaine session.


Lutte contre les publicités trompeuses et encadrement de l’aide à la presse


La HAAC a aussi réitéré l’interdiction stricte de publicité pour des produits pharmaceutiques prétendument curatifs, dénonçant des pratiques abusives :


> « Vous avez le même produit qui guérit l’hypotension et l’hypertension. C’est prendre les populations pour bêtes ! », a fustigé M. LOKO, appelant à plus de responsabilité.


Sur la question de l’Aide de l’État à la presse, longtemps critiquée pour son opacité, le président a annoncé un changement de cap : l’aide sera désormais dirigée vers des projets concrets, à commencer par la rénovation de la Maison des Médias, qualifiée de « patrimoine commun ».


> « Personne ne bouffera dedans. Rassurez-vous », a-t-il lancé, rassurant quant à une gestion rigoureuse et transparente.

Cette aide servira également à éponger les dettes d’eau et d’électricité des principales associations de presse (CNPA, UPMB, ODEM) et à financer des formations pour les professionnels du secteur.


Mobilisation permanente des équipes


In fine, le président Edouard LOKO a exhorté les Conseillers et cadres à rester mobilisés :


> « Vous n’allez pas en vacances, car les élections approchent. Nous devons continuer à préparer la régulation de la période de pré-campagne électorale. »


Avec une vision assumée d’efficacité et de rigueur, la HAAC version 2025 semble plus que jamais décidée à affirmer son rôle de garant d’une presse libre, professionnelle et responsable en République du Bénin.


                            M.H.

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Centrafrique: 29 lycéens perdent la vie dans une explosion à Bangui Lycée Barthélemy Boganda

 

Bangui, la capitale centrafricaine ,  est en état de choc après la tragédie survenue le 25 juin 2025 au lycée Barthélémy Boganda, où une explosion de transformateur a provoqué la mort d’au moins 29 élèves et blessé 260 autres.

Ce qui devait être une journée décisive pour plus de 5 300 candidats au baccalauréat s’est transformé en l’une des plus sombres tragédies scolaires de l’histoire récente de la Centrafrique. Mercredi 25 juin, au cœur de la capitale Bangui, une explosion de transformateur électrique survenue au lycée Barthélémy Boganda a déclenché un mouvement de panique généralisé.

La bousculade qui a suivi a coûté la vie à 29 élèves et fait 260 blessés, selon un bilan provisoire communiqué par les autorités. Le ministère de l’Éducation a attribué la catastrophe à une intervention inopportune de la société nationale d’énergie, qui aurait engagé des travaux de maintenance pendant les épreuves, provoquant une détonation et un dégagement de fumée. Pris de panique, les élèves ont tenté de fuir dans un désordre total, provoquant une bousculade mortelle.

Trois jours de deuil national !

Depuis Bruxelles, où il se trouve en mission diplomatique, le président Faustin-Archange Touadéra a décrété trois jours de deuil national et a publié une vidéo dans laquelle il adresse ses condoléances aux familles endeuillées, promettant que toute la lumière sera faite sur les circonstances du drame.

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Réaménagement technique ministériel: José Tonato prend les rênes du Ministère de l’Énergie.


Le gouvernement du Bénin, sous la présidence de Patrice Talon, a procédé à un réaménagement ministériel ce jeudi 26 juin 2025. À travers un communiqué officiel signé par le Secrétaire général du gouvernement, Édouard Ouin-Ouro, la nomination d’un nouveau ministre à la tête du ministère de l’Énergie, de l’Eau et des Mines a été annoncée.

José Tonato succède ainsi à Paulin Akponna. Il cumule désormais cette nouvelle fonction avec son poste actuel de ministre du Cadre de vie et des Transports, chargé du Développement durable. Cette décision s’inscrit dans le cadre d’un réaménagement technique du gouvernement, sans modification des autres portefeuilles ministériels.

Ce choix stratégique traduit la volonté du président Patrice Talon de renforcer la cohérence et la synergie entre les secteurs de l’énergie, de l’eau, des mines et du développement durable, dans un contexte de modernisation continue de l’action publique.

Il est à noter que, selon le communiqué officiel, la composition du reste


de l’équipe gouvernementale demeure inchangée. Les ministres en poste conservent donc leurs fonctions respectives.


                     La rédaction.

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mercredi 25 juin 2025

Mémorandum entre l'IPaB et le NiILDS: Un atelier ouvert hier pour peaufiner le mode de collaboration entre ces deux instituts




Mémorandum entre l’IPaB et le NILDS.






L'honorable Barthélémy KASSA ouvre les travaux à Cotonou. L'hôtel Golden Tulip Le Diplomate de Cotonou a servi de cadre dans la matinée de ce mardi 24 juin 2025, à un atelier de mise en œuvre du mémorandum d'entente entre l'Institut Parlementaire du Bénin (IPaB) et l'institut National des Études Démocratiques et Législatives (NILDS) du Nigéria ; mémorandum signé à Abuja en novembre 2024. 



À cette occasion, une délégation du NILDS avec à sa tête le professeur Abubakar O. Sulaiman Directeur général dudit institut a effectué le déplacement de Cotonou. Faut-il le rappeler, ledit mémorandum d'entente vise à accompagner les deux parlements dans la recherche parlementaire, la formation et le renforcement des capacités, et à collaborer sur des projets d'études qui renforcent la démocratie et la bonne gouvernance. Dans un premier temps, c'est Dr Romaric AKPOVO, Directeur adjoint de l'IPaB qui a pris la parole pour souhaiter la bienvenue aux participants spécialement à la délégation de NILDS avant de préciser l'importance que revêt ledit atelier pour l’IPaB : "...C’est pour moi un honneur de vous souhaiter très cordialement la bienvenue à cet atelier de mise en œuvre du mémorandum d’entente entre l’IPaB et le NILDS. C’est un grand événement qui constitue l'aboutissement d'un travail collectif considérable entrepris depuis janvier 2025, quand le Conseil d’orientation de l’IPaB, a recommandé lors de l'adoption de son Plan de Travail Annuel, une mise en œuvre efficiente et sans délai, du mémorandum d'entente entre les deux instituts, signé le 5 novembre 2024 à Abuja au Nigéria..." a-t-il dit. A son tour, le Professeur Abubakar O. Sulaiman Directeur général de NILDS eu d’abord eu remercié particulièrement le premier vice-président de l'Assemblée nationale du Bénin l'honorable Barthélémy KASSA pour sa présence à l'atelier. Il n'a pas manqué de faire un clin d'œil aux autorités administratives de l’Assemblée nationale présentes notamment Moukaram Badarou, Directeur adjoint de cabinet du Président de l'Assemblée nationale et Clément Ebo Houinnou Secrétaire général administratif adjoint de l'Assemblée nationale. Il a profité pour dire toute sa gratitude aux responsables de l'IPaB pour l'accueil depuis leur arrivée à Cotonou et les bonnes dispositions prises pour leur séjour. Il a martelé que son équipe est venue au Bénin pour sceller le mémorandum signé à Abuja afin de permettre au NILDS et l'IPaB de bien collaborer pour le bonheur des deux institutions.

Avant de procéder à l'ouverture de l'atelier, le premier vice-président de l'Assemblée nationale du Bénin l'honorable Barthélémy KASSA a dit combien il était honoré de représenter le Président de l'Assemblée nationale Louis Gbèhounou VLAVONOU empêché. Il a également rappelé que c'est un grand événement qui vient témoigner de la qualité de la coopération entre le Bénin et le Nigéria. L'honorable Barthélémy KASSA a profité de la même occasion pour remercier la délégation de NILDS au nom du Conseil d’orientation de l’IPaB et de l’ensemble des responsables politiques et administratifs de l’administration parlementaire, pour leur attachement à l'approfondissement de la recherche parlementaire et au renforcement du partenariat entre les deux institutions. Rappelant l'ambition du parlement béninois qui est de sceller la continuité des programmes de coopération, de renforcer le partenariat entre les institutions, d'élever le niveau de ce partenariat et de l'adapter aux nouvelles orientations stratégiques de développement, l'honorable Barthélémy KASSA a la ferme conviction que les échanges et discussions à l’occasion dudit atelier, seront très riches et fructueux aux fins de nourrir les travaux et orienter les deux Instituts sur des actions pertinentes à mener pour une meilleure productivité et une amélioration qualitative de la performance des deux parlements respectifs.


              La rédaction 


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Cyber Africa Forum 2025: Le Président LoKO soutient la dynamique numérique

 








Le Président de la Haute Autorité de l’Audiovisuel et de la Communication (HAAC) du Bénin, Monsieur Edouard C. LOKO, a pris part ce mardi 24 juin 2025 à la cérémonie d’ouverture officielle de la 5ᵉ édition du Cyber Africa Forum (CAF), tenue au Sofitel Hôtel de Cotonou.


Sa présence à ce grand rendez-vous continental des acteurs du numérique traduit l’intérêt croissant des institutions béninoises pour les questions de cybersécurité, de souveraineté numérique et d'inclusion technologique. Le Président LOKO, à travers sa participation, manifeste également le soutien de la HAAC à toute initiative visant à renforcer la résilience et la gouvernance du numérique en Afrique.

Un forum sous le signe de la résilience

Placée sous le thème : « Résilience des écosystèmes numériques : de la nécessité de changer de paradigme », cette édition 2025 du CAF se veut un espace de réflexion et de proposition d’actions concrètes face aux défis numériques du continent. Dans un contexte mondial marqué par la recrudescence des cybermenaces, le CAF 2025 invite à repenser les modèles actuels pour construire un avenir numérique plus sûr, plus inclusif et plus souverain.

Un carrefour d’acteurs engagés.

Le forum réunit cette année une diversité d’acteurs de haut niveau : leaders du secteur privé, décideurs publics, experts en cybersécurité, start-ups innovantes, ainsi que partenaires techniques et financiers. Cette plateforme d’échange vise à favoriser les synergies autour de politiques numériques plus robustes, adaptées aux réalités africaines.

La présence de M. Edouard LOKO à ce forum confirme l’engagement de la HAAC à accompagner les dynamiques numériques tout en garantissant un encadrement institutionnel propice à la liberté d’expression, à la protection des données et à l’équilibre entre progrès technologique et responsabilités sociales.


                     M.H.


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Chicha dans les buvettes du Bénin : Les arrêtés préfectoraux signés, des coups d'épées dans l'eau

 







Devenue le passe-temps de la jeunesse béninoise, la consommation de la chicha est désormais interdite dans certains départements du pays depuis quelques mois. La chicha, connue aussi sous le nom de pipe à eau, narguilé ou hookah, est une pratique originaire du Moyen-Orient qui s'est répandue dans les quatre coins du continent africain. Il y a quelques années encore, les autorités béninoises ont déclaré une guerre sans merci dans la lutte contre la consommation de chicha et autres stupéfiants, notamment dans les lieux publics. Des arrêtés préfectoraux « tous azimuts » interdisaient cette pratique, et la police républicaine affichait une détermination sans faille. Mais aujourd’hui, l’amertume se fait sentir et l’on est en droit de se demander où sont passés les arrêtés préfectoraux signés par les numéros un des préfectures du Bénin ? Partout dans les bars, restaurants et autres lieux de divertissement, la fumée aromatisée du narguilé flotte à l’air libre, signe d’une tolérance, qui interroge Les propriétaires des bars qui se réjouissent et font bonnes affaires.

 Les arrêtés ambitieux mais rangés dans les tiroirs dans les préfectures.

Que sont devenues les mesures strictes et cette détermination affichée par la police républicaine contre la consommation de chicha au Bénin ? C’est la question qu’on peut se poser aujourd’hui au regard de ce qui s’observe un peu partout. Le combat contre la chicha, un phénomène dévastateur pour les jeunes et leur environnement, semble s’être mué en un simple effet de communication. Avant d’interroger le manque de réponse ferme des autorités, il est crucial de rappeler les dangers sanitaires de la chicha, souvent sous-estimés par les consommateurs, notamment chez les jeunes. Loin de l’image inoffensive qu’elle véhicule, la chicha est un véritable poison silencieux.

Contrairement aux idées reçues, une seule séance de chicha équivaut à la consommation de nombreuses cigarettes (20 à 30 selon l’Oms). La fumée de chicha, même filtrée par l’eau, contient des niveaux élevés de substances toxiques telles que le monoxyde de carbone (CO) : Produit par la combustion du charbon, il se fixe sur l’hémoglobine du sang, réduisant ainsi l’apport en oxygène aux organes et au cerveau. Une intoxication grave peut entraîner des maux de tête, des nausées, des vertiges, des malaises, voire des comas. Il y a aussi le goudron et les particules fines : Présents en quantités importantes, ils se déposent dans les poumons et augmentent considérablement le risque de cancers (poumon, gorge, bouche), de bronchites chroniques et d’emphysème. A travers la chicha on ingurgite également des métaux lourds : Plomb, chrome, nickel sont retrouvés dans la fumée et sont connus pour leur toxicité sur de nombreux organes. Enfin on évoquera les substances cancérigènes : Benzène, formaldéhyde, et autres composés volatils nocifs sont également inhalés.

La chicha : un danger pour la santé publique.

Au-delà des dangers pour le consommateur lui-même, l’environnement des non-fumeurs est également menacé. La fumée de chicha, qu’elle soit principale ou secondaire, représente un tabagisme passif dangereux. Les enfants, les femmes enceintes et les personnes souffrant de maladies respiratoires sont particulièrement vulnérables aux effets nocifs de cette fumée ambiante. Les bars où la chicha est consommée en public deviennent de véritables chambres à gaz, exposant quiconque s’y trouve à des risques sanitaires graves. De plus, l’utilisation de narguilés partagés augmente le risque de transmission de maladies infectieuses (hépatite, tuberculose, herpès labial), à travers les embouts, même si des embouts individuels sont parfois utilisés.


Où sont passés les actes signés ?


La prise d’arrêtés préfectoraux en 2021, notamment dans les départements de l’Atlantique, du Zou, du Littoral, des Collines, du Mono et même du plateau et du Borgou, interdisant la consommation de chicha dans les lieux à usage collectif, avait été saluée comme un signe fort de la volonté des autorités de protéger la santé publique, en particulier celle des jeunes. Ces textes juridiques, fruit d’une prise de conscience des dangers, étaient censés encadrer strictement la pratique, voire l’éradiquer des espaces publics. La police républicaine avait, dans un premier temps, mené des opérations de sensibilisation et de répression, fermant des établissements et saisissant du matériel.

Un effet de communication nul et de nul effet.

Cependant, cette détermination initiale semble s’être estompée avec le temps. Aujourd’hui, la réalité sur le terrain est tout autre. Il suffit de faire un tour dans les bars et restaurants de Cotonou et de ses environs pour constater que la chicha est consommée librement, au nez et à la barbe des personnes chargées de mener la lutte. Les narguilés sont proposés ostensiblement, et les clients s’adonnent à cette pratique sans aucune crainte de représailles.

Cette régression dans l’application des mesures anti-chicha soulève des interrogations. La lutte contre un phénomène aussi dévastateur que la consommation de drogues (car la chicha, surtout celle contenant des substances illicites, en est une porte d’entrée) ne peut se contenter d’annonces et d’opérations sporadiques. Les opérations initiales ont peut-être manqué de ressources humaines et financières pour être maintenues sur le long terme. Les propriétaires de bars et restaurants, pour qui la chicha représente une source de revenus non négligeable, peuvent exercer des pressions. Une absence de coordination continue entre les différentes entités (préfectures, police, ministères de la santé et du commerce) peut affaiblir l’action.

Il est impératif que les autorités béninoises reprennent la main et s’engagent dans une lutte renouvelée et sans concession contre la consommation de chicha dans les lieux publics. Cela implique une application rigoureuse et continue des arrêtés existants, le renforcement des opérations de contrôle et de répression, la sensibilisation massive et continue, la prise en charge des consommateurs dépendants et l’implication de toutes les parties prenantes. Les textes doivent être respectés par tous et appliquée sans distinction.

La police est elle impuissante dans les consommateurs ou de connivence avec les propriétaires des bars ? 

La police républicaine doit disposer des moyens et du mandat clair pour agir. Des campagnes nationales, ciblées sur les jeunes, doivent être menées pour briser les mythes autour de la chicha et révéler ses véritables dangers. Des structures de soutien et de désintoxication doivent être accessibles. Parents, éducateurs, leaders religieux et communautaires doivent être mobilisés.

L'urgence d'une lutte renouvelée pour arrêter la saignée. 

La chicha n’est pas un phénomène anodin. C’est une menace pour la santé publique, un facteur de désocialisation pour les jeunes et un frein au développement. La complaisance n’est pas une option. Le Bénin doit prouver que la protection de sa jeunesse et de sa santé publique est une priorité absolue, au-delà de toute communication.


       Ernest LATOUNDJI


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Communiqué officiel de votre journal "Opinion Plurielle"

 





La direction de l’organe de presse _*Opinion Plurielle*_ porte à la connaissance du public, de ses lecteurs et de ses partenaires que Monsieur Pierre Claver Adjagnon ne fait plus partie de son personnel rédactionnel à compter de ce jour.


Cette décision prend effet immédiatement. En conséquence, toute activité ou communication menée par l’intéressé n’engage désormais que sa seule responsabilité et ne saurait, en aucun cas, être assimilée à celle de notre rédaction.


La direction remercie M. Adjagnon pour les services rendus dans le cadre de ses fonctions antérieures et lui adresse ses vœux de réussite pour la suite de sa carrière.


Fait à Pobè, le 24 juin 2025

_*La Direction*_

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mardi 24 juin 2025

Élimination du paludisme au Bénin : le Caucus des parlementaires béninois est né

 

Le Caucus des parlementaires béninois pour l'élimination du paludisme a adopté ce lundi 23 juin 2025 son règlement intérieur et son plan d'action triennal 2025-2028. Ceci, à la faveur d'un atelier qui a eu pour cadre le Golden Tulipe Hôtel le Diplomate de Cotonou. La cérémonie d'ouverture dudit atelier qui bénéficie de l'appui technique et financier de Speak-Up Africa , a été placée sous l'autorité du 1er vice-président Barthélémy Kassa ,  représentant le Président Louis Gbèhounou Vlavonou. Le gouvernement a été représenté à cet atelier par le Ministre Benjamin Hounkpatin de la santé._ 




Au-delà de la mise en place d'un Caucus parlementaire pour l'élimination du paludisme au Bénin ,  et la validation de son règlement intérieur et de son plan triennal 2025-2028 ,  le présent atelier , a dit l'honorable Constant Nahum ,  Coordonnateur du Réseau des parlementaires béninois pour l'élimination du paludisme , vise plusieurs objectifs. Il s'agit, a-t-il souligné , d'analyser la situation épidémiologique du paludisme au Bénin ; d'évaluer les ressources mobilisées et les besoins non couverts ,  notamment pour la santé communautaire , l'ARCH et la vaccination ,  et enfin d'identifier les niches de financement ,  et les partenariats avec le secteur privé.


Poursuivant ses propos , Constant Nahum a réitéré toute sa gratitude au Président Louis Gbèhounou Vlavonou qui a autorisé ledit atelier , au gouvernement du Président Talon ,  et à tous les partenaires techniques et financiers , notamment le Fonds Mondial , l'OMS ,  Speak-Up Africa , pour ne citer que ceux-là.


Le rôle essentiel des députés


Malgré les avancées notables des deux dernières décennies ,  le paludisme demeure un fléau aux conséquences sanitaires ,  économiques et sociales ,  dramatiques. L’ Afrique concentre encore 95 % des décès mondiaux. Vingt pays ,  dont le Bénin , représentent plus de 85 % de la charge mondiale. Ce constat alarmant est aggravé par des crises multiples : climatiques ,  humanitaires , financières et systémiques. C'est du moins ce qu'a souligné  Fara Ndiaye ,  Directrice exécutive de Speak-Up Africa , dans son intervention. Elle a salué les étapes importantes franchies par le Bénin dans la lutte contre le paludisme ,  grâce à une vision politique affirmée ,  et une mobilisation sans précédent des acteurs nationaux , notamment en ce qui concerne la création en 2023 du Fonds Zéro Palu ,  l’augmentation soutenue du budget national alloué à la lutte contre le paludisme (+130 % en 2022), et le déploiement du vaccin antipaludique.


Elle a par ailleurs mis l'accent sur le rôle déterminant des députés dans ce combat pour l'élimination du paludisme au Bénin. Pour elle , ce rôle est essentiel dans la mesure où  l’élimination du paludisme n’est pas seulement une priorité sanitaire ,  mais un enjeu de souveraineté , de justice sociale , et de développement durable.


« Votre leadership parlementaire peut transformer des engagements en actes , des budgets en résultats , et des discours en changements tangibles ,  dans la vie de millions de citoyens », a ajouté Fara Ndiaye. 


Pour finir, elle a dit que Speak Up Africa est fière de soutenir les travaux de ce Caucus , en apportant un appui technique et financier à son installation et à l’adoption de son plan d’action triennale 2025-2028.


Une avancée stratégique majeure


Pour le Dr Konan Kouame Jean ,  Représentant l'OMS au Bénin ,  le lancement aujourd’hui de ce Caucus parlementaire pour l’élimination du paludisme ,  constitue une avancée stratégique majeure ,  au regard du rôle irremplaçable que jouent les députés dans : le plaidoyer pour l’allocation durable de ressources domestiques ,  en tenant compte des gaps du Plan stratégique national intégré pour l’élimination du paludisme ; le contrôle parlementaire de l’efficacité des dépenses en santé ,  et des mécanismes de reddition de comptes ; la mobilisation des communautés à la base , à travers votre proximité avec les populations.


Il a ,  au nom de l’ensemble des partenaires techniques et financiers , réitéré le plein engagement de l'OMS aux côtés des parlementaires béninois qui viennent de poser , à travers ce Caucus , la pierre angulaire de la souveraineté sanitaire du Bénin sur le front de l'élimination du paludisme.


Un véritable problème de santé publique 


Pour le Ministre Benjamin Hounkpatin ,  le lancement de ce Caucus des parlementaires béninois pour l'élimination du paludisme au Bénin ,  et l'adoption de son règlement intérieur et de son plan triennal d'actions 2025-2028 , constituent un évènement majeur qui met en lumière les efforts de la collaboration inter-institutionnelle ,  dans la lutte contre cette maladie qui continue de détruire des millions de vies ,  à travers le monde. 


En tant que maladie évitable et guérissable , le paludisme , selon le Ministre Benjamin Hounkpatin , continue d'être un véritable problème de santé publique par son ampleur. 


En effet , malgré les efforts consentis ,  les pays situés en Afrique subsaharienne continuent de supporter la plus lourde charge de cette maladie. C'est du moins ce qu'a révélé Benjamin Hounkpatin. 

Selon le rapport 2024 de l'OMS , on estimait à 263 millions le nombre de cas de paludisme , et à 590.000 le nombre de décès dûs à cette maladie. Environ 94% des cas ,  et 95% des décès sont survenus dans la région africaine de l'OMS. Au Bénin , le paludisme continue d'être un véritable problème de santé publique à cause des conséquences qu'il engendre au niveau des communautés , en raison des problèmes liés aux soins médicaux, au retard scolaire , à l'absentéisme au travail , à la perte de la productivité , et au nombre important de décès qu'il occasionne lorsque la prise en charge n'est pas au rendez-vous. 


Poursuivre le combat et garder espoir


Dans son discours d'ouverture , le 1er vice-président de l'Assemblée nationale du Bénin, Barthélémy Kassa a, au nom du Président Louis Gbèhounou Vlavonou, remercié tous ceux qui ont contribué à la tenue effective de cet atelier qui marque une étape importante dans le combat engagé par les députés béninois dans la lutte contre le paludisme.


« En adoptant aujourd’hui le règlement intérieur et le plan de travail triennal 2025-2028, nous posons les fondations d’un Caucus des parlementaires dynamique, capable de porter haut la voix de la population béninoise dans cette lutte », a-t-il dit. 


Pour lui, face au fléau que constitue le paludisme , et au regard des différentes actions engagées tant par le gouvernement et ses partenaires , que par Parlement, il urge de garder espoir. 


« Que chacune de nos actions soit un hymne à l’espoir , un défi lancé à l’adversité ,  une promesse tenue pour les générations futures », a-t-il conclu.


Au regard de toutes les données statistiques avancées par les uns et les autres , et des engagements franchement affichés ,  on ne peut dire que le Parlement béninois , à travers les députés membres du réseau des parlementaires béninois pour l'élimination du paludisme ,  a vu juste en décidant de  cet atelier de lancement et d'adoption de son règlement intérieur , et de son plan triennal d'actions 2025-2028.

                     La rédaction 

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Jeunes Cadres du Plateau 2025: le comité d'organisation poursuit son périple, pour donner un cachet spécial à la 6è édition à Kétou

 Dans le souci d'offrir un plateau d'or à la 6e édition des retrouvailles des Jeunes Cadres du Plateau JCP , le comité d'organisation continue de rencontrer les maires des Communes du Plateau .Hier ,  le.president ,  accompagné du trésorier général , ont été reçus par la mairesse de Kétou. Même exercice ,  présenter les objectifs , et solliciter l'appui de la Commune ,  pour une meilleure organisation de cette édition qui se tiendra en Août prochain dans la cité de Owé ,  capitale historique du plateau.


Malgré son agenda  chargé ,  la première autorité de la Commune a trouvé  un temps pour recevoir le comité des retrouvailles des Jeunes cadres du Plateau , 6e édition .


Après les présentations d'usage , les objectifs ,  les  points saillants , et surtout l'innovation de cette édition , ont été présentés à l'édile de la ville de AKABA IDENA .


À sa prise de parole ,  Madame le Maire a exprimé sa joie du fait que sa commune abrite l'événement , et émet le vœu qu'il se répercute  positivement sur la Commune. Elle a fini par rassurer le comité de son entière engagement , et celui de ses adjoints au côté du comité , pour une organisation réussie.

                   La rédaction 


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Reddition de comptes du conseiller Basile Tchibozo: une rencontre conviviale avec les professionnels des médias de Porto-Novo


Le conseiller Basile Tchibozo , élu  pour la première fois pour siéger dans le compte  de la 7e mandature à  la Haute Autorité de l’Audiovisuel et de la Communication (HAAC-Bénin) , fait l'exception depuis son élection. Soutenu par une équipe dynamique , il a  organisé samedi à la maison Blanche à Porto-Novo , une rencontre de reddition de comptes avec les professionnels des médias de l'Ouémé et du Plateau.



Une  initiative qui  s’inscrit dans le cadre des engagements pris lors de la campagne des élections de juin 2024  qui l'a porté vainqueur en face de son challenger ex- Conseiller Franck Kpocheme , lui qui pensait rempiler pour un second mandat à la HAAC- Bénin.


Premier  anniversaire au sein de l’institution . Cette période n'est pas passée sous silence de l'élu de la catégorie presse écrite qui a passé au peigne fin les réformes et actions engagées par la HAAC

au cours de cette rencontre.


Le conseiller Basile Tchibozo a présenté les réformes ,  actions et projets engagés par la HAAC au cours de sa première année. En passant  par les modifications intervenues dans le règlement intérieur de l'institution pour dynamiser la grande maison des professionnels des médias du Bénin , pour évoquer le renforcement des capacités des organes de presse à travers des formations ,  ainsi que la question liée à la carte de presse et ses nouveaux avantages. << La demande de carte de presse peut désormais se faire en ligne via le site de la HAAC, avec des critères d’attribution redéfinis >> , a confirmé le conseiller.


Quant à l'amélioration des conditions  de travail des professionnels des médias , le conseiller Basile Tchibozo a également annoncé le  niveau de collaboration entre la HAAC et les faîtières des médias au Bénin ,  qui pourrait faire changer la donne dans un esprit de confraternité. Il a invité les responsables des médias à faire preuve de responsabilité dans leur devoir envers l’institution de régulation , dans le respect des textes législatifs , d’éthique et de déontologie. La nouvelle équipe de la 7e mandature , dirigée par le président Édouard Loko , est déterminée à ce que l’aide de l’État soit accordée aux médias ayant une existence légale en République du Bénin.


La rencontre a été l’occasion pour le conseiller Tchibozo de partager un dîner avec les professionnels des médias , renforçant ainsi les liens entre eux. Cette dynamique pour le renfoncement des liens entre le conseiller Tchibozo et les acteurs des médias , vient d’être à nouveau lancée pour une HAAC plus proche des professionnels sous l’impulsion du président Édouard Loko.


Ernest Folorouncho LATOUNDJI

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Premier Forum Culturel pour penser l'avenir à partir de la mémoire : Kétou célèbre son identité

 


Sous le thème « Jeunes et cadres kétois face aux patrimoines culturel et touristique aujourd’hui », la première édition du Forum Culturel de Kétou s’est tenue ce samedi 21 juin 2025. Une initiative inédite portée par l’ONG AROBA BABA ITAN, marquée par des échanges denses entre universitaires ,  acteurs culturels , jeunes et autorités  locales , et par une communication inaugurale remarquée du Dr Atikou Ilalou.




Dans un contexte où les repères culturels s’étiolent , et où la mondialisation pousse à l’uniformisation des pratiques , il devient essentiel pour les communautés locales de revisiter leur histoire , de repenser leur identité ,  et de redonner voix à leur mémoire. C’est tout le sens du Forum Culturel de Kétou : un espace d’expression et de construction où passé , présent et avenir se rencontrent pour mieux armer la jeunesse , et guider les politiques publiques. C'est ce qui justifie la tenue ce samedi de la première édition du Forum Culturel de Kétou , organisé par l’ONG AROBA BABA ITAN. L’ événement s’est imposé d’emblée comme un jalon fort dans le processus de revalorisation du riche héritage culturel de la Commune. Objectif affiché : réunir les forces vives pour une réflexion partagée et engagée autour des enjeux liés à la sauvegarde , à la transmission et à la professionnalisation du patrimoine culturel et touristique de Kétou.


𝐔𝐧𝐞 𝐜𝐞́𝐫𝐞́𝐦𝐨𝐧𝐢𝐞 𝐝’𝐨𝐮𝐯𝐞𝐫𝐭𝐮𝐫𝐞 𝐩𝐨𝐫𝐭𝐞𝐮𝐬𝐞 𝐝𝐞 𝐬𝐞𝐧𝐬


Prenant la parole à l’ouverture, M.Ligali AMOUDA , Président du comité d’organisation , a tenu un discours vibrant qui a donné le ton du forum : "Ce que nous vivons ici aujourd’hui n’est pas une activité ordinaire. C’est un acte de foi dans la culture , un acte de résistance face au silence de l’oubli."


Pour lui, ce forum est né d’une urgence silencieuse : celle de replacer la culture au cœur de l’engagement citoyen. Il a également salué la naissance du Ballet Communal de Kétou , fruit de la dynamique impulsée par l’ONG AROBA BABA ITAN ,  présenté comme une structure de création, de discipline et de fierté pour la jeunesse kétoise.


𝐔𝐧𝐞 𝐜𝐨𝐦𝐦𝐮𝐧𝐢𝐜𝐚𝐭𝐢𝐨𝐧 𝐢𝐧𝐚𝐮𝐠𝐮𝐫𝐚𝐥𝐞 𝐢𝐧𝐭𝐞𝐥𝐥𝐞𝐜𝐭𝐮𝐞𝐥𝐥𝐞𝐦𝐞𝐧𝐭 𝐧𝐨𝐮𝐫𝐫𝐢𝐬𝐬𝐚𝐧𝐭𝐞


Moment central de cette journée : la communication inaugurale du docteur Atikou ILALOU ,  anthropologue. Dans un exposé aussi rigoureux que passionné ,  il a dressé un diagnostic sans complaisance du rapport des jeunes et des élites locales aux patrimoines kétois. Il a mis en évidence la nécessité de désenclaver la mémoire ,  de reconnecter la jeunesse aux récits fondateurs , et d’investir les espaces symboliques comme leviers d’identité et de développement.


Avec des propos profonds ,  Dr Ilalou a exhorté à sortir du folklore pour entrer dans la pensée stratégique de la culture.


Son intervention a été unanimement saluée pour sa profondeur , sa pédagogie et sa capacité à lier mémoire, urgence contemporaine et projet d’avenir.



𝐓𝐫𝐨𝐢𝐬 𝐩𝐚𝐧𝐞𝐥𝐬 𝐩𝐨𝐮𝐫 𝐩𝐨𝐬𝐞𝐫 𝐥𝐞𝐬 𝐛𝐚𝐬𝐞𝐬 𝐝’𝐮𝐧 𝐩𝐥𝐚𝐧 𝐜𝐮𝐥𝐭𝐮𝐫𝐞𝐥 𝐝𝐮𝐫𝐚𝐛𝐥𝐞


Le forum a ensuite été rythmé par trois panels denses et animés :


Le premier a dressé un état des lieux des sites touristiques et des guides de tourisme à Kétou ,  mettant en lumière les potentialités inexploitées , mais aussi les menaces liées à l’oubli ou au manque de structuration.


Le deuxième a exploré les défis et enjeux du respect , de l’innovation et de la créativité des jeunes et cadres vis-à-vis du patrimoine cultuel et culturel.


Enfin , le troisième panel a posé les jalons d’un plan d’action pour sortir de l’amateurisme et professionnaliser les initiatives culturelles ,  avec une série de recommandations concrètes.



𝐔𝐧𝐞 𝐦𝐨𝐛𝐢𝐥𝐢𝐬𝐚𝐭𝐢𝐨𝐧 𝐩𝐥𝐮𝐫𝐢𝐞𝐥𝐥𝐞 𝐞𝐭 𝐞𝐧𝐠𝐚gé𝐞


La cérémonie a connu la présence remarquée de représentants de la cour royale de Kétou ,  des associations de développement , de cadres communaux ,  conseillers, universitaires ,  ainsi que de nombreux jeunes. Le forum était placé sous le parrainage de M. BABATOUNDE Fabrice, digne fils de Kétou ,  dont l’appui symbolique a renforcé la légitimité de l’initiative.


Dans son adresse officielle , Madame le Maire , Lucie Ablawa SESSINOU , a spécialement salué la tenue de ce forum qu’elle a qualifié de « moment de haute portée symbolique ». Elle a souligné que : "La culture doit cesser d’être un ornement ,  pour devenir une force centrale de développement."

Madame le Maire a réaffirmé l’engagement de la municipalité à intégrer les recommandations du forum dans les politiques culturelles locales , en lien avec le Schéma Directeur d’Aménagement et le Plan de Développement Communal , 4ème génération.



𝐔𝐧𝐞 𝐩𝐫𝐞𝐦𝐢𝐞̀𝐫𝐞 é𝐞́𝐝𝐢𝐭𝐢𝐨𝐧 , 𝐞𝐭 𝐚𝐩𝐫𝐞̀𝐬 ?


La réussite de ce premier forum augure d’une institutionnalisation progressive de cet espace d’échange et de prospective culturelle. Le comité d’organisation ,  appuyé par l’ONG AROBA BABA ITAN ,  s’est engagé à conserver , structurer et transformer les conclusions du forum en plaidoyer actif auprès des décideurs locaux et des partenaires.


Au-delà de l’événement , c’est une dynamique culturelle nouvelle qui semble ipso facto ,  s’ouvrir pour Kétou : une culture pensée , défendue, partagée… et surtout transmise. Parce qu’à Kétou ,  l’héritage est une richesse vivante à la condition qu’on en fasse un levier d’avenir.



𝗘𝗺𝗺𝗮𝗻𝘂𝗲𝗹 𝗔𝗥𝗢𝗕𝗔𝗧𝗔𝗡

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Carnet noir: Voici comment Sonia Agbantou est morte

 


Depuis ce 23 juin 2025

La journaliste  animatrice et présentatrice , Sonia Agbantou n’est plus. Elle est décédée dans la nuit du dimanche 22 au lundi 23 juin 2025. Triste nouvelle oui et la mort s'enchaîne dans le monde des hommes des médias . C’est la stupeur, l’émotion , des cris plaintifs notamment dans le monde des médias et dans le rang de ces fans.  Selon Souleymane Djibril, président de l’Association des présentateurs et Animateurs  live radio/télévision du Bénin, qui a annoncé la triste nouvelle,  Sonia Agbantou serait décédée des suites d’une crise cardiaque survenue dans la nuit du dimanche 22 au lundi 23 juin 2025. Voilà de quoi est morte l’icône de la communication du digital 


Coach et devenue prêtresse, Sonia a récemment publié sur Tik tok avoir retrouvé sa culture, celle endogène.


Chère consœur que  ton âme repose en paix !


La Direction Générale du quotidien OPINION PLURIELLE présente les condoléances aux familles touchées par le départ.


La rédaction

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vendredi 20 juin 2025

 Projet PADAAM Bénin


178 Jeunes formés à l’agriculture moderne reçoivent leurs attestations à Issaba.



 _L’arrondissement d’Issaba, dans la commune de Pobè, a accueilli, ce vendredi 20 juin 2025, la cérémonie officielle de remise d’attestations à 178 jeunes bénéficiaires du Projet d’Appui au Développement Agricole et à l’Accès au Marché (PADAAM). Cette remise marque la fin d’un parcours de formation technique et pratique, couronné par une foire-exposition des produits agroalimentaires, tenue du 12 au 14 juin devant la SONEB à Pobè._ 


Les bénéficiaires, répartis en trois catégories, ont été formés au sein des lycées techniques agricoles d’Adja-Ouèrè et à la ferme-école Sain de Kakanichoe. Ils ont exprimé leur gratitude aux autorités gouvernementales ainsi qu’aux partenaires techniques et financiers pour leur soutien constant depuis le lancement du projet.


*Valorisation du savoir-faire local*



Dans un décor empreint de fierté et de reconnaissance, plusieurs personnalités du monde agricole, des responsables d’établissements de formation ainsi que des élus locaux ont honoré de leur présence cette cérémonie symbolique.

Le proviseur du Lycée Technique Agricole d’Adja-Ouèrè, M. Okpeitcha A. Romain, a salué l’engagement des jeunes formés.

> « Aujourd’hui, nous célébrons l’aboutissement d’un parcours exigeant et la promesse d’un avenir meilleur pour notre jeunesse rurale. Ces jeunes ont été formés avec discipline et rigueur aux techniques agricoles modernes, à la gestion d’exploitation et à la transformation agroalimentaire », a-t-il déclaré.


De son côté, le maire de la commune de Pobè, M. Simon Adebayo Dinan, a félicité les jeunes pour la qualité de leurs produits présentés lors de la récente foire. Il a souligné leur rôle essentiel dans la transformation de l’agriculture béninoise.


> « Ces jeunes incarnent le potentiel et la résilience de notre jeunesse agricole. Nous continuerons de les accompagner, notamment à travers des initiatives telles que les cantines scolaires et la GDIZ, qui offrent des débouchés sûrs à la production locale », a-t-il assuré.


*Une jeunesse agricole en marche*


Dans une atmosphère solennelle, les 178 jeunes ont reçu leurs attestations, symboles de leur réussite et de leur implication dans la promotion d’une agriculture moderne, compétitive et durable. Ce geste marque un tournant décisif dans leur parcours professionnel.

Les responsables du LT d’Adja-Ouèrè et de la ferme-école Sain de Kakanichoe ont exprimé leur satisfaction quant aux compétences acquises par les apprenants. Ils ont plaidé pour la pérennisation du projet PADAAM, afin de permettre à d’autres jeunes de bénéficier de cette opportunité.

*Vers un avenir prometteur*

La cérémonie s’est achevée sur des notes d’espoir et d’engagement, avec des promesses renouvelées d’accompagnement de la jeunesse agricole béninoise. À travers le PADAAM, le gouvernement béninois et ses partenaires réaffirment leur ambition de bâtir une agriculture créatrice d’emplois, résiliente et moteur de développement durable.

E.L.








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6è édition des retrouvailles des JCP Kétou 2025 *Le Maire Simon A. DINAN échange avec le comité d’organisation *(L’autorité communale apporte son soutien et prodige de conseils au comité

6è édition sa des retrouvailles des JCP Kétou 2025

*Le Maire Simon A. DINAN échange avec le comité d’organisation

*(L’autorité communale apporte son soutien et prodige de conseils au comité)*

Le développement harmonieux, équitable et intégré de toute localité est irréfutablement la conjugaison des efforts de tous. C’est justement dans cet esprit que les jeunes cadres du Plateau se sont inscrits à travers des réflexions constructives et fructueuses. Tout est parti de la création desL plateformes WhatsApp sur lesquelles les débats se font sans discrimination, ethnique ou politique. C’est donc les frères et sœurs qui se sont réunis pour échanger et partager les idées dans la courtoise et dans la fraternité. Depuis six ans, les jeunes cadres sont devenus plus impactant que par le passé. Et ceci se matérialise chaque année à travers les retrouvailles qui s’organisent de facon rotative dans les cinq communes du Plateau. Au terme de ces organisations, des actions sciales sont réalisées dans la commune d’accueil. C’est la manière que les JCP ont trouvé pour immortaliser leur passage chaque année dans une commune.


En effet, depuis quelques semaines, les hostilités sont lancées pour le compte de l'année 2025 à travers des souscriptions. Le comité d’organisation de la sixième édition des retrouvailles des JCP Kétou 2025, présidé par le jeune ADJAHOUNGBETA Norys s’active pour une organisation participe,. inclusive et réussie pour le développement du département du Plateau. Suite à une demande d’audience adressée à la première autorité de la commune de Pobè, le comité d’organisation, représenté pour la circonstance par le Président, ADJAHOUNGBETA Norys et le Trésorier Général, ONIOSSOU Mathieu a été reçu en audience dans la matinée de ce vendredi 20 juin 2025. Comme il est de son habitude depuis son élection à la tete de la commune, le Maire Simon Adébayo DINAN accorde toujours une attention particulière aux audiences surtout celles qui touchent et traitent les questions de développement de son département.En prenant la parole, le Président a exposé les grandes lignes du document qui résume les différentes activités prévues dans le cadre de ces retrouvailles. À titre illustratif, le comité ambitionne entre autres l’achat de kit d’oxygène afin de soulager au mieux la communauté. Et pour soutenir cette noble ambition, le Maire a apporté sans hésitation son soutien financier au comité tout en leur prodiguant de conseils pour une bonne organisation. Au cours de cette audience, le Président du comité et son trésorier ont remercié le premier citoyen de la commune de Pobè, Chef-lieu du département pour avoir vite programmé l’audience. *« Nous avons été très heureux quand votre cabinet nous annonçait l’accord de l’audience. Cette rapidité confirme que vous êtes un leader à l’écoute de la jeunesse de votre département. Au nom du comité, je dis merci pour cette qualité qui vous caractérise. »*  a laissé entendre le Président. Le maire, au cours des échanges a réitéré ses vœux de succès au comité d’organisation dans l’espérance de prendre part en personne aux manifestations de cette sixième édition des retrouvailles des JCP qui se tiendra le samedi 09 aout 2025 dans la cité historique de Kétou. *<<Je suis fier de la jeunesse de mon département. Et je suis davantage fier de vous voir à l'œuvre pour la pérennisation de ces retrouvailles.>>* a affirmé Simon Adébayo DINAN.

*Jean-Paul O. ODJO




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