( Une procession haute en couleurs dirigée par Iya lóde, la femme ministre, annonce l’arrivée d’un temps fort cultuel et culturel )
La ville historique de Kétou a renoué avec ses plus profondes traditions en ce jour marquant le lancement des festivités de OLOGOU-ODOGBO, le fétiche ORO que la femme ne doit pas voir, événement emblématique du calendrier culturel local. En tête de cette journée mémorable, la danse sacrée BÀTÁ ÌGBÀ a résonné dans les rues, au rythme des tambours et des pas rituels.
C’est dans une ferveur populaire que la procession s’est déployée, menée avec dignité par Iya lóde, la femme ministre, figure emblématique de la spiritualité et du pouvoir féminin à Kétou. À ses côtés, une foule de femmes rayonnantes, parées de tenues traditionnelles éclatantes, ont scandé chants et prières dans une ambiance à la fois festive et empreinte de sacré.
Symbole de purification, d’unité et d’annonce, la sortie du BÀTÁ ÌGBÀ a servi de prélude solennel à la grande fête de OLOGOU-ODOGBO, dont les rituels à venir fédèrent chaque année toutes les composantes de la communauté. Le peuple de Kétou, sorti massivement pour accompagner cette marche symbolique, a réaffirmé son attachement aux valeurs ancestrales et à la transmission culturelle.
Entre spiritualité, musique traditionnelle et fierté identitaire, la ville de Kétou a une fois encore prouvé que ses racines profondes continuent de nourrir son présent. La fête de OLOGOU-ODOGBO s’annonce grandiose.
Ernest LATOUNDJI



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