dimanche 27 juillet 2025

KÉTOU EN DEUIL ADIEU À AMINOU NIMATA, CHEFFE D'ARRONDISSEMENT CENTRAL ; UNE FEMME DE DEVOIR.

La commune de Kétou a rendu un dernier hommage émouvant à sa cheffe d’arrondissement de Kétou centre, Madame Aminou Nimata, disparue subitement en pleine mission. Un discours fort du premier adjoint au maire a salué la mémoire d’une femme exemplaire, dont l’engagement restera gravé dans les cœurs.






 Le silence était lourd ce dimanche  à Kétou. Une foule recueillie, composée d’élus communaux, de chefs quartiers, de citoyens et de proches, s’est réunie pour dire adieu à l’une des leurs : Aminou Nimata, cheffe d’arrondissement de Kétou centre, brutalement arrachée à la vie alors qu’elle préparait encore, quelques heures plus tôt, une activité municipale.



Prenant la parole au nom du Conseil Communal, le premier adjoint au maire M. Vincent ODOUN -EWOU a prononcé un hommage sobre et poignant. Citant La Fontaine, il a rappelé que « la mort ne surprend point le sage : il est toujours prêt à partir », soulignant la sérénité et la constance dont a fait preuve la défunte tout au long de son engagement.

 *Une disparition soudaine, un choc pour tous* 

« Moins d’une heure avant le drame, elle s’entretenait encore sur les préparatifs du championnat national scolaire », a confié l’adjoint au maire. Une attitude symbolique de son sens du devoir. Même dans ses derniers instants, Madame Nimata agissait pour sa communauté, veillant à tout dans les moindres détails.


Les circonstances de sa disparition brutale ont ému bien au-delà de son arrondissement. « Elle pensait à sa santé, refusant toute boisson autre qu’un jus d’ananas et de l’eau », a-t-il précisé, avant d’ajouter avec gravité : « L’être humain n’a aucun contrôle sur la mort. Seul Dieu décide. 

 *Une femme de terrain, une force tranquille* 

Nommée en 2020 à la tête de l’arrondissement de Kétou centre, elle avait d’abord dû faire face au scepticisme. Mais elle a rapidement fait taire les doutes, non pas avec des mots, mais par des actes. « Elle s’est laissée guider, a su s’entourer, a écouté, et surtout, elle a agi », a souligné le premier adjoint, saluant sa capacité à fédérer, à incarner une gouvernance de proximité.


Son leadership ne reposait pas sur des diplômes, mais sur l’expérience et la volonté. « L’école de la vie enseigne souvent mieux que celle des bancs », a-t-il martelé, tout en évoquant son courage quotidien face aux défis du terrain. Citant Mandela, il a rappelé que le vrai courage, « c’est la capacité à vaincre la peur ».

 *Une figure respectée, un modèle pour tous* 

Femme de conviction, proche de sa population, Aminou Nimata était présente dans toutes les situations : réunions de coordination, actions communautaires, cérémonies ou situations de crise. Elle incarnait un modèle de disponibilité et de service public. « Elle a servi avec une énergie et une constance qui forcent le respect », a conclu le premier adjoint au maire. Face à la perte, la commune a choisi la résilience : « Aujourd’hui, nous la pleurons, mais nous la célébrons aussi », a-t-il affirmé. « Célébrer son parcours, son courage, et la belle personne qu’elle a été. »

 *Une mémoire qui vivra à jamais* 

Les mots d’adieu ont été lourds d’émotion. « Tu n’es plus là où tu étais, mais tu es partout où nous sommes », a-t-il dit en citant Victor Hugo. Un ultime hommage à celle qui, à force de courage, de simplicité et de don de soi, laisse derrière elle une empreinte indélébile.

Aminou Nimata s’en va, mais son exemple continue d’inspirer. Qu’elle repose en paix, dans cette terre de Kétou qu’elle a tant aimée et servie.

Ernest LATOUNDJI

Partager cet article :

Partager sur Facebook Partager sur WhatsApp Partager sur Twitter Partager sur Telegram

Kétou en deuil . Les circonstances exactes du décès de la cheffe d’arrondissement Central_ .

C’est une onde de choc qui a traversé la commune de Kétou dans la soirée d’hier. À la suite d’une cérémonie de remise de prix aux lauréats du championnat communal de mathématiques, organisée par la jeunesse de l’Union Progressiste le Renouveau (UPR), la cheffe de l’arrondissement Central de Kétou a tragiquement perdu la vie dans des circonstances inattendues.

L’événement, parrainé par le patriarche Antoine IDJI Kolawolé, ancien président de l’Assemblée nationale du Bénin, avait réuni plusieurs figures politiques et administratives locales. Dans une ambiance conviviale et engagée, la défunte avait pris la parole pour encourager la jeunesse militante à persévérer dans ses actions pour impacter durablement la commune et, au-delà, tout le pays.

Mais quelques instants après la phase de restauration, alors qu’elle s’apprêtait à rentrer chez elle, elle a été soudainement prise d’un malaise. Évanouie sur place, elle a été secourue en urgence et conduite à l’hôpital central de Kétou, où malheureusement son décès a été confirmé quelques minutes plus tard.

Alphonse Houessou, camarade et membre influent de l’UPR Kétou, l’a connue depuis les années 1980. Très ému, il confie : « Vraiment !!!! Une devancière de promotion que j'ai connue les années 80 avec notre camarade Président Alain Gbothe. De son vivant, elle a toujours gardé un calme véritablement olympien en tout temps et en tout lieu. Quel coup d’éclair lugubre !!! Notre impuissance en ces situations nous recommande le savoir-vivre, le vivre-ensemble sans querelles, car le Grand Maître peut nous rappeler à ses côtés à tout moment. »

Les circonstances exactes de ce décès soudain restent encore à préciser, mais déjà, les témoignages affluent pour saluer la mémoire d’une femme engagée, aimée et respectée de tous.

Le deuil est profond à Kétou. Une figure s’en est allée, mais son engagement restera à jamais inscrit dans les mémoires.

E.L..

Partager cet article :

Partager sur Facebook Partager sur WhatsApp Partager sur Twitter Partager sur Telegram

24e Édition des Championnats Nationaux de l’UASCEP. Une ode à l'Union, au Sport et à la Culture . ( Kétou, Capitale de l’Union Sportive et Culturelle Scolaire durant 4 jours )

C’est dans une ambiance à la fois festive et solennelle que la 24e édition des Championnats Nationaux de l’Union des Associations Sportives et Culturelles des Écoles Primaires (UASCEP) a été officiellement lancée ce week-end à Kétou, ville hôte de cette grande messe sportive nationale. Pendant quatre jours, les jeunes venus des douze départements du Bénin vont croiser le fer dans une diversité de disciplines, mêlant compétition, culture et esprit de fraternité._ 



La cérémonie d’ouverture s’est déroulée sous la haute autorité du ministre des Enseignements Maternel et Primaire, Salimane Karimou, qui a procédé au lancement officiel de l'événement. À ses côtés, son homologue de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique, le préfet du département, le député Moukaram Adjibadé Koussonda, ainsi que de nombreuses autres personnalités civiles, administratives et sportives, ont tenu à marquer leur présence pour soutenir cette initiative emblématique de l’éducation par le sport.



Dans son allocution d’ouverture, le ministre Salimane Karimou a souligné la portée pédagogique, sociale et citoyenne de ce rassemblement. « L’objectif est de faire prévaloir l’esprit sportif et culturel, tout en permettant à nos enfants d’affirmer leur identité », a-t-il déclaré avec conviction. Il a lancé un vibrant appel à l’Union, la Concorde, l’Amitié, la Convivialité, le Fair-play et la Fraternité, valeurs cardinales de ces championnats.


Le ton de l’engagement a été donné par AHOUNSINOU Justin, représentant des jeunes sportifs, et H. Jonas, représentant des officiels, qui ont prêté serment de respecter les règles du jeu, de concourir dans la discipline et dans un esprit de tolérance. Un geste fort qui réaffirme l’importance du sport scolaire dans la formation des citoyens de demain.



La cérémonie a également enregistré la présence remarquée du directeur de l’Office Béninois des Sports Scolaires et Universitaires (OBSSU), des directeurs départementaux et techniques, des conseillers, des enseignants, et des secrétaires généraux de l’UASCEP, tous mobilisés autour de la vision éducative portée par cette compétition.


Sur le plan sportif, le match inaugural a donné le ton : dans une opposition très attendue, l’Atacora-Donga a infligé une lourde défaite à l’Ouémé-Plateau sur le score sans appel de 4 buts à 1. Une entrée en matière tonitruante pour les représentants du Nord, qui ont su imposer leur rythme et leur maîtrise technique dès le coup d’envoi.


Mais au-delà des performances sur le terrain, c’est l’esprit de partage, de découverte culturelle et de cohésion nationale qui prime à Kétou. Cette 24e édition s’annonce d’ores et déjà comme un temps fort du calendrier sportif scolaire, où les jeunes talents béninois sont appelés à briller et à écrire, ensemble, une nouvelle page de l’histoire de l’UASCEP.

Le rendez-vous est pris : pendant quatre jours, Kétou vibre au rythme du sport, de la culture et de l’unité nationale.

Ernest LATOUNDJI

Partager cet article :

Partager sur Facebook Partager sur WhatsApp Partager sur Twitter Partager sur Telegram

Kétou . Une première édition du championnat de mathématiques sur fond d’alerte éducative ( Le message fort du président IDJI K. Antoine au Conseil National de l’Éducation.)

 La commune de Kétou a abrité, ce 26 juillet 2025, la cérémonie de remise de prix du premier championnat communal de mathématiques, une initiative portée par un groupe de jeunes de l’Union Progressiste Le Renouveau, sous l’impulsion du patriarche Antoine Kolawolé IDJI, parrain de l’événement. Si l’initiative a suscité un élan de fierté et d’enthousiasme, elle a également servi de tribune à un diagnostic sévère sur l’état de l’éducation scientifique au Bénin.



Des résultats préoccupants, un appel à la responsabilité collective

Organisée dans les locaux de l’École Primaire Publique du Centenaire, la compétition a réuni 70 élèves issus des classes de 4e et de 1ère des collèges publics de la commune. À l’issue des épreuves, seuls dix candidats ont obtenu la moyenne, tandis que plusieurs autres ont enregistré des notes alarmantes, certaines proches de zéro. Une cérémonie marquée par des résultats inquiétants et des discours engagés sur l’avenir éducatif et économique du pays.



Prenant la parole, le patriarche Antoine Kolawolé IDJI n’a pas mâché ses mots : « Un seul candidat n’a même pas obtenu 13/20. Cela doit nous interpeller tous. » L’ancien président de l’Assemblée nationale a pointé du doigt la qualité de l’encadrement scolaire, désignant les enseignants comme les premiers responsables de cette « faiblesse extraordinaire », tout en évoquant également la responsabilité parentale : 

 « Certains n’ont pas eu la chance d’aller à l’école. Ils ignorent sur quoi insister ou non dans l’accompagnement éducatif. » « La faiblesse de l’esprit scientifique, c’est la faiblesse de la société tout entière » Pour le parrain de la cérémonie, l’enjeu dépasse la simple performance scolaire. Il y voit une menace existentielle pour la société béninoise, minée selon lui par la perte de rigueur intellectuelle, l’attrait excessif des distractions numériques et le désintérêt croissant pour les filières techniques. 

 « Vous donnez une tablette ou un smartphone à un enfant de 5 ans sans encadrement. Ensuite, il passe ses journées sur Facebook, TikTok ou à jouer. Ce comportement crée la dépendance, voire l’esclavage. »



Et de mettre en garde :

 « Une jeunesse qui ne sait qu’utiliser, sans comprendre ni créer, sera toujours dominée. »

Une jeunesse engagée : un modèle à soutenir

Face à ce constat, le discours du représentant des jeunes organisateurs, Bonaventure OGOUAYENI, a tranché par son ton optimiste et son appel à la mobilisation : 

« Cette compétition, ce n’est pas une simple activité. C’est un acte de foi dans la jeunesse, dans l’excellence et dans l’avenir. »Il a rappelé que l’initiative, inspirée par le patriarche IDJI après une première expérience réussie dans l’athlétisme, visait à stimuler l’ambition, la rigueur et la persévérance chez les élèves. Le concours s’est voulu une émulation locale, incarnée par une équipe de jeunes engagés : « Il faut oser faire confiance à la jeunesse. Pas seulement comme une belle promesse, mais comme une véritable force de proposition et d’action. »

 *Témoignage d’un lauréat : reconnaissance et engagement* 

Ému, Jean-Jacques NOUGBÉ, représentant des lauréats, a exprimé au nom de ses pairs une profonde gratitude : « Ce prix représente l’aboutissement d’un parcours fait de passion, de persévérance et parfois de doutes. Il est une source de motivation pour aller plus loin. »Il a salué l’engagement du parrain de l’édition, dont le soutien constant a, selon lui, largement contribué à la réussite de l’événement.

Redonner à l’éducation scientifique une place stratégique

Plus qu’une célébration, la cérémonie a été l’occasion pour le patriarche IDJI d’appeler à une réorientation stratégique des priorités éducatives nationales, insistant sur le lien entre maîtrise technique et développement économique :

 « Le Bénin ne se développera pas avec des diplômés qui restent au chômage pendant que des plombiers ou des maçons gagnent honnêtement leur vie.»

Et d’ajouter, dans une critique directe des politiques éducatives : 

 « Ce n’est pas le développement qui crée l’emploi, c’est l’économie. Et une économie forte a besoin de compétences techniques. »Tout en reconnaissant la valeur des sciences sociales et humaines, il a mis en garde contre une société sans base productive :

 « Sans savoir-faire concret, nous resterons dépendants.»

Une mise en garde adressée aux enseignants

Enfin, l’ancien parlementaire a lancé un dernier appel, cette fois à l’endroit du corps enseignant : « Si nous ne développons pas l’esprit scientifique chez nos enfants, ils seront nourris demain par ceux qui savent faire quelque chose. »

Avant de clore son propos sur une note d’encouragement :

 « Ces jeunes organisateurs ne cherchent pas à devenir députés ou ministres pour se servir, mais ils ont choisi de servir. Et ils l’ont bien fait. »

 *Vers une pérennisation de l’initiative* 

Saluée par les participants et les autorités locales, cette première édition du championnat de mathématiques pourrait poser les bases d’un programme annuel structurant, à la croisée des enjeux éducatifs, citoyens et économiques. Une dynamique locale porteuse d’un message national : la rigueur scientifique et l’investissement dans la jeunesse ne sont pas des options, mais des priorités.

Ernest LATOUNDJI



Partager cet article :

Partager sur Facebook Partager sur WhatsApp Partager sur Twitter Partager sur Telegram

mercredi 23 juillet 2025

Éditorial. Yaourts périmés : l’empoisonnement silencieux des consommateurs.

 

Un simple geste, anodin en apparence : acheter un yaourt pour faire plaisir à son enfant. Ce geste, pourtant empreint d’amour paternel, a failli virer au drame. Derrière l’innocence d’un pot de yaourt se cachait un poison invisible, mais bien réel : la date d’expiration dépassée.

Ce témoignage poignant d’un père de famille n’est pas un cas isolé. Il illustre un phénomène inquiétant, devenu presque banal au Bénin : la prolifération sur les étals de produits laitiers périmés, vendus en sachets ou en pots plastiques, sans aucun contrôle rigoureux. Ces yaourts à bas prix, très prisés par les populations modestes, sont souvent stockés dans des conditions douteuses, exposés à la chaleur, voire recyclés après péremption. La santé des consommateurs, en particulier des enfants, est ainsi exposée à des risques graves : intoxications alimentaires, troubles digestifs, infections bactériennes. La question est simple : jusqu’à quand allons-nous tolérer cette négligence collective ?

Un silence coupable, une inaction qui coûte cher.

Le silence des institutions de contrôle est assourdissant. L’Association des Consommateurs du Bénin, censée veiller au respect des droits des usagers, semble impuissante ou silencieuse face à l’ampleur du fléau. Les services d’hygiène, la police sanitaire, les directions départementales du commerce sont-elles réellement sur le terrain ? Que font-elles concrètement pour prévenir, sanctionner et assainir la chaîne de distribution des produits laitiers ? Cette inertie des autorités constitue une véritable complicité involontaire dans ce drame sanitaire à bas bruit. Car pendant que l’État tarde à agir, des centaines de familles consomment, chaque jour, des produits impropres à la consommation, vendus à la criée, dans les marchés, les coins de rue et même dans certaines boutiques de quartier.

Un appel à l’action immédiate

Il est temps d’agir, et vite. Ce n’est plus seulement une question de sécurité alimentaire, mais de santé publique. La lutte contre les produits périmés doit devenir une priorité nationale. Les organisations de défense des consommateurs, les ONG, les associations de santé publique, les mairies et surtout le ministère du Commerce doivent se mobiliser, sans délai, pour ; Intensifier les contrôles inopinés sur les points de vente de yaourts et autres denrées sensibles ; Sanctionner fermement les contrevenants ; Lancer des campagnes d’information pour sensibiliser les populations sur les risques des produits périmés ; Exiger des fabricants un étiquetage lisible et inviolable sur chaque emballage.

Car la santé n’a pas de prix, et dans une République responsable, la protection du citoyen doit primer sur les logiques commerciales. En attendant que les autorités sortent de leur torpeur, restons vigilants. Vérifions les dates. Réclamons des produits sains. Interpellons les commerçants. Le danger est là, insidieux. Il s’infiltre dans nos foyers par ignorance ou négligence. Il est urgent d’y mettre fin.

                Marcellin HOUNSA

Partager cet article :

Partager sur Facebook Partager sur WhatsApp Partager sur Twitter Partager sur Telegram

18e édition de la fête Odun « ILUPEJU » à Ifangni. Zian et Okédjéré ravivent l’esprit de tradition les 15 et 16 août 2025.

 


 Fidèles à une tradition profondément enracinée dans le patrimoine culturel d’Ifangni, les fils et filles de Zian et d’Okédjéré se réuniront une fois de plus pour célébrer la 18e édition de la fête Odun ILUPEJU, les 15 et 16 août prochains. Ce rendez-vous annuel emblématique, à la croisée de la fête et de la réflexion, rassemble tant les habitants que la diaspora autour des valeurs de fraternité, de culture et de développement local.


Initiée en 2006 par l’Association pour le Développement Économique et Socioculturel de Zian et d’Okédjéré (ADESZiO-ILUPEJU), cette célébration s’est imposée au fil des ans comme l’un des événements les plus pérennes et rassembleurs de la commune. Malgré les changements à la tête de l’association, l’esprit d’unité et de solidarité qui anime l’événement est resté intact. Chaque édition vient renforcer les liens historiques et culturels entre Zian et Okédjéré, deux villages aujourd’hui administrativement distincts mais profondément unis par l’histoire.

Bien plus qu’un moment de réjouissance, Odun ILUPEJU est désormais un cadre stratégique de concertation pour l’avenir des deux communautés. Portée par l’engagement collectif, cette fête a permis la réalisation de nombreuses initiatives à vocation sociale et communautaire, bénéficiant non seulement aux habitants de Zian et d’Okédjéré, mais aussi aux villages environnants.

Comme le veut la tradition, un tissu festif spécialement conçu pour l’occasion est déjà disponible et rencontre un vif succès au sein de la communauté, symbole palpable de l’impatience et de l’enthousiasme qui entourent l’événement.

Les festivités débuteront le vendredi 15 août par des activités sportives et des animations culturelles sur le terrain du CEG Zian. Le temps fort de cette célébration aura lieu le samedi 16 août dans la cour de l’École Primaire Publique de Zian, en présence de nombreuses personnalités : autorités locales, dignitaires traditionnels, cadres originaires des villages et membres influents de la diaspora.

À l’approche de l’événement, M. Janvier ADEGBOLA, président de l’ADESZiO-ILUPEJU, a lancé un appel à la mobilisation générale, assurant que cette 18e édition tiendra toutes ses promesses. Elle s’annonce haute en couleur, en émotions et en engagements concrets pour l’avenir de Zian et d’Okédjéré.

           Ernest LATOUNDJI

Partager cet article :

Partager sur Facebook Partager sur WhatsApp Partager sur Twitter Partager sur Telegram

Filière palmier à huile. Pourquoi planter sans entretenir ? (Une négligence aux lourdes conséquences.)

 


Le secteur agricole béninois repose sur plusieurs filières stratégiques, dont celle du palmier à huile, particulièrement dynamique. Véritable pilier de l’économie rurale dans le sud du pays, notamment dans le département du Plateau, cette culture représente une source majeure de richesse agricole. Les communes de Sakété et d’Adja-Ouèrè figurent parmi les zones de production les plus actives, où acteurs privés et institutions publiques mobilisent d'importants moyens financiers et techniques. Conscient de son potentiel, le gouvernement béninois s’est engagé à revitaliser la filière pour en faire un levier clé de la croissance économique. Des subventions ont été accordées ces dernières années afin de motiver les producteurs. En parallèle, les pépiniéristes reçoivent un appui technique pour la production de plants de qualité, ce qui suscite un engouement croissant pour la culture du palmier à huile.

Des plantations abandonnées malgré les efforts

Cependant, un constat préoccupant s’impose : de nombreuses plantations, en particulier celles du domaine public gérées par les Coopératives d’aménagement rural (CAR), sont laissées à l’abandon, sans aucun entretien régulier. Les jeunes comme les vieux plants y sont livrés à eux-mêmes, étouffés par des herbes envahissantes. Le défrichage et les soins nécessaires sont négligés, compromettant gravement la productivité des exploitations.

Une négligence aux lourdes conséquences.

Ce manque d’entretien n’est pas sans conséquence. Il favorise le vol des régimes dissimulés dans les hautes herbes, ralentit la croissance des jeunes plants et altère le développement des palmiers adultes, dont les couronnes s’amenuisent. Résultat : une baisse significative de la production.

De plus, l’environnement non maîtrisé rend les conditions de récolte dangereuses pour les ouvriers, exposés à des risques multiples. Les jeunes plants, eux, sont vulnérables aux attaques de rongeurs et d’insectes. L’épandage d’engrais – indispensable à la croissance – devient difficile, privant les plants des nutriments essentiels à leur bon développement. À terme, tout cela affecte le rendement global, réduisant la production d’huile rouge et de ses dérivés.

Pour une culture durable et productive.

Il est donc urgent d’instaurer une culture de l’entretien systématique au sein des plantations de palmier à huile. Du côté des CAR, l’État, à travers l’Agence Territoriale de Développement Agricole (ATDA), devrait organiser des campagnes de sensibilisation et mettre en place un mécanisme de suivi rigoureux des exploitations publiques. Quant aux producteurs privés, un accompagnement renforcé — technique, logistique ou financier — s’avère nécessaire pour les encourager à pérenniser cette culture fortement enracinée dans les traditions béninoises. C’est à ce prix que les ambitions du gouvernement et des acteurs de la filière pourront se concrétiser. Le palmier à huile, culture pérenne par excellence, possède un immense potentiel économique, social et alimentaire. À condition d’être entretenu, il peut devenir l’un des piliers de la souveraineté agricole et de la prospérité du Bénin.

           Jérôme Tagnon

Partager cet article :

Partager sur Facebook Partager sur WhatsApp Partager sur Twitter Partager sur Telegram

mardi 22 juillet 2025

Réforme du statut des AME : les creusets syndicaux exigent un reversement sans condition avant la rentrée scolaire*

 C’est dans une atmosphère de détermination que les principales organisations représentatives des Aspirants au Métier d’Enseignant (AME) ont tenu, ce mardi 22 juillet 2025 à la Bourse du Travail de Cotonou, une conférence de presse pour réitérer leur exigence : le reversement immédiat et sans condition de tous les AME en Agents Contractuels de Droit Public de l’État (ACDPE).



Organisée conjointement par le CNAME, la PNDSAS-SN et l’ANTC, cette rencontre médiatique visait à dénoncer, une fois encore, les lenteurs du gouvernement dans la mise en œuvre des engagements pris en décembre 2022. Le thème de la mobilisation était clair : « Face au dilatoire qu'organise le gouvernement, mobilisons-nous et intensifions les actions pour le reversement de tous les AME sans condition en ACDPE. »

Une précarité devenue insupportable

Dans une déclaration solennelle, les porte-voix des AME ont dressé un tableau sombre des conditions de vie et de travail de ces enseignants qui, depuis plus de six ans, contribuent pourtant de manière déterminante au fonctionnement du système éducatif béninois. Traités comme de simples prestataires, marginalisés, privés d’avantages statutaires, les AME dénoncent une forme de servitude institutionnalisée. « C’est inimaginable qu’en 2025, les AME, qui constituent plus de 80% du personnel enseignant du pays, soient encore contraints de supporter un régime d’inégalités criardes », ont-ils martelé.

Ils pointent notamment : L’ absence de primes (nuit, rentrée, rendement, etc.) ; La charge horaire abusive dans le secondaire (jusqu’à 26 heures par semaine et plus) ;

L’ obligation de parcourir plusieurs établissements, parfois à plus de 15 km de distance ; L’ exclusion des corrections d’examens nationaux, malgré les qualifications requises ;L’ interdiction de participer aux examens professionnels pour l’obtention du CEAP et du CAP.

Conséquences ? Une dégradation alarmante de la santé des enseignants, dont certains paient de leur vie cette précarité endémique, laissant familles et enfants dans la détresse.

Une exigence légitime, un appel à l’action

Pour les responsables syndicaux, il ne s’agit plus de quémander, mais de revendiquer un droit. Ils s'insurgent contre les discours jugés contradictoires et trompeurs des autorités, notamment du porte-parole du gouvernement, qu’ils accusent de semer la confusion dans les rangs.


> « Le temps des discours creux est révolu. Nous exigeons un décret clair et exécutoire de reversement, à prendre avant la rentrée scolaire 2025-2026 », a déclaré Rodoine Mahoudéka MONTANH, l’un des coordonnateurs syndicaux.

En présence du Secrétaire général Kassa Mampo, venu témoigner son soutien, les intervenants ont lancé un appel solennel à l’ensemble des AME du territoire national à rester mobilisés et à intensifier les actions de protestation dans les jours à venir. « Trop, c’est trop ! Libérez le reversement ! », ont-ils scandé en chœur pour clore la déclaration

Vers une rentrée sous tension ?

Alors que les examens nationaux viennent de s’achever sur des taux de réussite globalement satisfaisants (CEP 89,81 %, BEPC 77,25 %, BAC 73,02 %), les syndicats estiment que ces résultats ne peuvent être dissociés du dévouement des AME. En conséquence, toute tentative d’atermoiement supplémentaire serait perçue comme une trahison.

La balle est désormais dans le camp du gouvernement qui, à moins de deux mois de la prochaine rentrée scolaire, est plus que jamais attendu sur des actes concrets.

       La rédaction

Partager cet article :

Partager sur Facebook Partager sur WhatsApp Partager sur Twitter Partager sur Telegram

Festivités culturelles annuelles de Kétou (FCAK) . Un arrêt empreint de compassion et d'humanisme.

Les Festivités culturelles annuelles de Kétou (FCAK), au fil des éditions, se sont imposées comme un événement phare de la scène culturelle béninoise, voire internationale. Portées par une vision ambitieuse de valorisation du patrimoine historique et culturel de Kétou, elles ont su rassembler, fédérer et faire rayonner l'identité profonde du peuple kétois. La septième édition, en particulier, restera dans les mémoires comme un sommet d’organisation, de ferveur populaire et de rayonnement culturel.

Derrière ce succès remarquable, un homme s’est particulièrement illustré : Monsieur ADEKAMBI Raymond, ex-PDG de l’AGETIP Bénin, alors président du comité d’organisation. Par son engagement sans faille, son dévouement total et ses sacrifices tant personnels que matériels, il a été le pilier de cette édition historique. À bien des égards, cette septième édition porte l’empreinte de son leadership, de sa passion et de son amour profond pour Kétou.

C’est donc avec une grande tristesse que la communauté a vu le FCAK connaître un arrêt après cette apogée, conséquence indirecte de l’incarcération de Monsieur ADEKAMBI. Bien que les raisons de sa détention ne soient en rien liées à la tenue des festivités, il serait injuste — voire inhumain — d’envisager la huitième édition pendant que celui qui s’y est tant investi se trouve privé de sa liberté.

Il ne s’agit pas ici de faire d’un homme la condition de la poursuite d’un projet collectif, mais de reconnaître que la loyauté, la solidarité et la compassion sont des valeurs cardinales qui fondent une communauté digne. En ce sens, marquer une pause en attendant une issue favorable à sa situation n’est pas une faiblesse ni un abandon de l’élan culturel, mais un acte de respect et d’humanisme.

Kétou regorge de fils et filles talentueux et engagés. Le festival reprendra, à coup sûr. Mais faire une halte aujourd’hui, c’est affirmer que l’on ne sacrifie pas l’humain au nom de l’événementiel. C’est choisir la dignité, la mémoire et la solidarité.

Que cette pause soit donc un message fort : nous n'oublions pas ceux qui ont donné pour nous. Et nous les attendons debout, unis et solidaires.

*Mise en garde  contre les manœuvres d’imposition d’une 8e édition* 

Ces derniers temps, des voix s’élèvent, parfois de manière insidieuse, pour pousser coûte que coûte à l’organisation d’une huitième édition des Festivités culturelles annuelles de Kétou (FCAK). Certains usent de manœuvres détournées, de pressions et de discours clivants pour forcer la main à la communauté. Cette insistance, malvenue en cette période, frustre profondément et laisse entrevoir une volonté mal dissimulée d’effacer ou d’ignorer la contribution d’un homme aujourd’hui incarcéré : Monsieur ADEKAMBI Raymond, ancien président du comité d’organisation.

Comment peut-on envisager sereinement une édition sans prendre le temps d’honorer la mémoire de ceux qui ont semé, bâti et porté cette initiative à bout de bras ?

Rappelons ici, avec émotion et gratitude, le rôle inestimable du feu Honorable Jean Pierre Babatoundé, qui fut le tout premier à insuffler à la FCAK une envergure et une âme. De son vivant, il a donné le meilleur de lui-même pour inscrire ce rendez-vous culturel et cultuel dans l’histoire de Kétou. C’est dans cette même dynamique de passion et de loyauté qu’il a passé le flambeau à M. ADEKAMBI Raymond, qui a poursuivi l’œuvre avec une énergie admirable.

Passer outre ces figures, c’est trahir leur mémoire. Forcer une édition dans ces conditions, c’est faire preuve d’ingratitude et de division.

Nous en appelons donc à la conscience collective des filles et fils de Kétou :

Ce n’est pas le moment de céder à l’empressement ou à la discorde. C’est le moment d’honorer les bâtisseurs, de faire preuve d’humanisme, de solidarité et d’unité. Le FCAK reprendra, c’est une certitude. Mais pas à n’importe quel prix.

Attendons. Respectons. Rassemblons-nous.

Ernest LATOUNDJI

Partager cet article :

Partager sur Facebook Partager sur WhatsApp Partager sur Twitter Partager sur Telegram

Chargement hors gabarit sur les motos au Bénin. Une menace silencieuse sur les routes.

Sur les axes routiers du Bénin, un phénomène persistant et dangereux continue de défier les règles élémentaires de sécurité routière : le chargement hors gabarit sur les motos, principalement par les conducteurs de taxi-moto, communément appelés Zémidjans. À première vue, ces images pourraient faire sourire ou susciter la compassion envers ces hommes qui bravent quotidiennement les routes pour gagner leur vie. Mais à y regarder de plus près, c’est une tragédie en attente, une bombe à retardement pour la sécurité publique.

 *Une situation devenue alarmante* 

Dans les grandes villes comme Cotonou, Porto-Novo, Parakou, mais aussi sur les axes secondaires reliant les zones rurales aux centres urbains, les Zémidjans circulent avec des charges dépassant parfois deux ou trois fois la taille de leurs engins. En cette période de récolte, on assiste régulièrement à des scènes surréalistes : des motos transportant des paniers de tomates empilés de manière instable, bloquant la vue arrière du conducteur et débordant largement de chaque côté.

Plus grave encore, les contrebandiers de l’essence frelatée, souvent à moto, traversent les routes depuis la frontière du Nigéria avec des fûts ou des bidons ficelés de manière hasardeuse. Ces transporteurs clandestins ignorent tout bonnement les risques d’explosion ou d’accident, pour des gains souvent dérisoires. Ils créent des situations extrêmement dangereuses, tant pour eux-mêmes que pour les autres usagers de la route.

 *Des conséquences humaines et économiques lourdes* 

Les accidents impliquant des motos surchargées sont fréquents, souvent mortels. Il suffit d’un freinage brusque, d’un nid-de-poule ou d’une mauvaise manœuvre pour que le drame survienne. Ces motos surchargées, déséquilibrées et peu maniables, n'ont aucune chance face aux imprévus de la route. Le coût humain est énorme : blessures graves, décès, familles endeuillées. À cela s’ajoutent les coûts économiques pour les familles et le système de santé publique.

 *Une législation ignorée, une application défaillante* 

Il existe des textes interdisant formellement le transport de charges hors normes sur les deux-roues. Mais l’absence de répression réelle , et la tolérance implicite des autorités ont conduit à une banalisation du phénomène. Les Zémidjans eux-mêmes, souvent en situation économique précaire, n’hésitent pas à enfreindre les règles pour satisfaire la clientèle ou arrondir leurs fins de mois.


 *Appel à la responsabilité : l’urgence d’une répression ciblée* 


Face à cette situation, la Police Républicaine a un rôle crucial à jouer. Il ne s’agit pas de stigmatiser une profession ou de criminaliser la pauvreté, mais de protéger des vies humaines. Une répression ciblée, pédagogique , mais ferme, s’impose :

Contrôles systématiques des motos surchargées sur les axes sensibles

 *Saisies ou amendes dissuasives pour les contrevenants* 

Campagnes de sensibilisation à la sécurité routière, en langues locales, à destination des Zémidjans et des transporteurs informels

Collaboration avec les collectivités locales pour créer des alternatives de transport pour les produits agricoles et les carburants

 *Prévenir plutôt que pleurer* 

Le Bénin ne peut se permettre de continuer à perdre des vies sur ses routes pour des pratiques aussi évitables que le chargement hors gabarit sur moto. Il est temps d’agir, avec courage, méthode et rigueur. La sécurité routière n’est pas un luxe, c’est un droit fondamental. À la Police Républicaine de jouer son rôle, sans complaisance,  pour préserver l’ordre, la vie et la dignité humaine.

Ernest LATOUNDJI

Partager cet article :

Partager sur Facebook Partager sur WhatsApp Partager sur Twitter Partager sur Telegram

samedi 19 juillet 2025

Accident tragique à Pobè. Le maire Simon Adébayo DINAN sur les lieux en urgence.


Un drame d’une rare violence s’est produit ce jour devant le groupement des sapeurs-pompiers de Pobè. Un routier hors de contrôle, a violemment chaviré, provoquant la mort d'un enfant d'environ 11 ans nommé Okpè. 



Le routier a également perdu la vie dans cet accident tragique quelques minutes après.



L’émotion était vive dans la commune, mais c’est surtout la réaction rapide et émue du maire de Pobè qui a marqué les esprits. Informé du drame, l’édile s’est immédiatement rendu sur les lieux, accompagné de ses collaborateurs, pour constater par lui-même l’ampleur du choc



Profondément affecté par la scène, le maire n’a pu contenir son émotion en absence du corps sans vie, mais celui du jeune Okpè. Il s’est également déplacé sans tarder à l’hôpital, aux côtés des équipes de la Police Républicaine et du directeur départemental de la police du Plateau, pour s’enquérir des premiers éléments d’enquête et apporter son soutien aux familles endeuillées.


« C’est, un jour, noir pour notre commune. Ce jeune garçon, c’est un enfant de Pobè. Ce qui s’est passé est insoutenable. Nous devons tirer les leçons de ce drame », a confié le maire, visiblement bouleversé.


Les circonstances exactes de l’accident feraient actuellement l’objet d’une enquête approfondie. Mais d’ores et déjà, cet événement relance les interrogations sur la sécurité routière dans la commune et la vigilance des conducteurs de ces types de moto appelé routiers.

E. L








Partager cet article :

Partager sur Facebook Partager sur WhatsApp Partager sur Twitter Partager sur Telegram

Drame à Pobè. Un grave accident de la route fait deux morts devant le groupement des sapeurs-pompiers.

Un terrible accident de la circulation s’est produit il y a quelques heures devant le groupement des sapeurs-pompiers de Pobè, plongeant la commune dans la consternation. Un routier a perdu le contrôle de sa moto, qui a chaviré de manière spectaculaire, causant la mort d'un petit d'environ 11 ans sur le coup et lui-même évacué en toute urgence à l'hôpital de zone a rendu l'âme quelques minutes après. 

Parmi les victimes, figure un jeune garçon du nom de Okpè ce dernier, a tragiquement trouvé la mort sur les lieux. Le routier, principal auteur de l’accident, n’a pas survécu à ses blessures. La troisième victime, un passager que le routier a remorqué au moment du drame, a été évacué au CHDP-O à Porto-Novo où il suit les soins intenses apprend d'un agent de l'hôpital de zone de Pobè.


Alertées, les autorités n’ont pas tardé à se rendre sur place. L'équipe de la Police Républicaine, conduite par le directeur départemental de la police du Plateau lui-même s’est rapidement mobilisée pour aller constater les dégâts et lancer les premières constatations. 

Le maire de la commune de Pobè M. Simon Adébayo DINAN visiblement bouleversé, s’est lui aussi déplacé sur les lieux de l’accident ainsi qu’à l’hôpital pour suivre l’évolution de la situation et soutenir les familles endeuillées.

Une enquête sera certainement ouverte afin de déterminer les circonstances exactes de ce drame qui endeuille plusieurs familles et rappelle une fois encore l’urgence d’une vigilance accrue sur nos routes et surtout avec les routiers qui parfois sèment la panique sur nos routes lors de leur passage.

E.L.

Partager cet article :

Partager sur Facebook Partager sur WhatsApp Partager sur Twitter Partager sur Telegram

mercredi 16 juillet 2025

Bénin : le gouvernement recrute 115 agents pour les Eaux, Forêts et Chasse

Dans le cadre du renforcement des capacités opérationnelles de la direction des Eaux, Forêts et Chasse, le gouvernement béninois lance un concours direct pour le recrutement de cent quinze (115) nouveaux fonctionnaires. L’initiative s’inscrit dans une dynamique de modernisation du secteur et de consolidation de la présence de l’État dans les zones sensibles.




Selon les détails fournis, ce recrutement concerne trois corps de métiers spécifiques :


- Quatre-vingt-quinze (95) Gardes Forestiers, chargés d’assurer la surveillance des espaces forestiers et la protection de la faune sauvage ;


- Dix (10) Contrôleurs, appelés à veiller à l’application des textes en matière de gestion environnementale ;


- Dix (10) Conservateurs, responsables de la gestion durable des ressources forestières et cynégétiques.



Les candidats retenus à l’issue de ce concours rigoureux bénéficieront d’une formation spécialisée, afin de les préparer efficacement aux réalités du terrain. L’accent sera mis sur les enjeux sécuritaires, la lutte contre le braconnage, la protection de la biodiversité et la prévention de l’exploitation illégale des ressources naturelles.


À travers cette opération, les autorités affichent leur volonté de doter le pays d’un corps forestier mieux formé, plus réactif et davantage présent sur le terrain. Ce renforcement vise non seulement à préserver le patrimoine écologique national, mais aussi à répondre aux nouvelles menaces qui pèsent sur les écosystèmes.


Ce recrutement massif représente une véritable opportunité pour les jeunes désireux de s’engager au service de l’environnement. Il témoigne aussi de l’engagement de l’État à promouvoir une gouvernance responsable des ressources naturelles, au bénéfice des générations présentes et futures.

M.H.

Partager cet article :

Partager sur Facebook Partager sur WhatsApp Partager sur Twitter Partager sur Telegram

Justice / Affaire de diffamation : Le dossier AKPONNA-ADAMBI renvoyé au 22 octobre


Le dossier opposant les anciens ministres Paulin AKPONNA et Samou Seidou ADAMBI a été renvoyé à une date ultérieure. Prévu pour être examiné ce mercredi 16 juillet 2025, le tribunal d’Abomey-Calavi a décidé de reporter l’affaire au 22 octobre prochain.



Selon les informations obtenues, ce renvoi est conditionné par le versement d’une consignation. Le plaignant, en l’occurrence Samou Seidou ADAMBI, dispose d’un délai allant jusqu’au 21 octobre 2025 pour s’acquitter de la somme de 300.000 francs CFA, nécessaire à la recevabilité de sa plainte. À défaut, l’affaire ne pourra être examinée sur le fond par la cour.


Pour rappel, l’ex-ministre de l’Énergie accuse son ancien collègue du gouvernement, Paulin AKPONNA, de diffamation. En cause, des propos tenus par ce dernier lors d’un meeting politique à Parakou, où il a mis en cause la gestion financière de son prédécesseur, l’accusant notamment de détournement de fonds publics.

À l’audience de ce mercredi, Paulin AKPONNA a fait le déplacement, entouré de son épouse et de trois de ses proches. Il était assisté de deux avocats. Le plaignant, Samou Seidou ADAMBI, était quant à lui absent.

Le public reste désormais suspendu à l’échéance du 22 octobre, en espérant un dénouement judiciaire dans cette affaire aux relents politiques.

M.H.

Partager cet article :

Partager sur Facebook Partager sur WhatsApp Partager sur Twitter Partager sur Telegram

Coopération Kétou–Valence. Un geste fort pour la jeunesse : du matériel éducatif remis au Centre de Loisirs de Kétou.

Dans la soirée du mercredi 16 juillet 2025, le Centre de Jeunes et de Loisirs (CJL) de Kétou a été le théâtre d’un moment fort de coopération internationale. En effet, dans le cadre du jumelage entre cette structure béninoise et la Maison pour Tous Petit Charran de Valence, en France, un lot de matériel informatique et de jeux éducatifs a été officiellement remis au CJL, en présence des autorités locales, des équipes partenaires et des enfants bénéficiaires.



Ce geste concret marque une nouvelle étape dans une coopération décentralisée fondée sur des valeurs partagées : l’éducation, la culture, la citoyenneté et la solidarité. Le partenariat entre Kétou et Valence, porté par des années d’échanges, de visites et de dialogue, incarne une volonté profonde de faire de l’éducation populaire un levier de transformation sociale. Pour Laurent Braillon, directeur de la Maison pour Tous Petit Charran et membre actif de la Fédération Léo Lagrange, cette initiative est le fruit d’un engagement de longue date. Présent à Kétou dans le cadre d’une mission structurée, il a salué l’importance de ce jumelage qu’il qualifie d’« honneur et de responsabilité partagée ». Il a rappelé que l’éducation non formelle et l’animation socioculturelle jouent un rôle majeur dans l’émancipation des jeunes, et que ce partenariat bénéficie autant à Valence qu’à Kétou.



Le matériel remis – un ordinateur, une webcam, des enceintes, des micros et une sélection de jeux éducatifs – provient en partie d’un dispositif solidaire nommé « zone de gratuité » à Valence, où les citoyens déposent des objets en bon état pour les offrir à ceux qui en ont besoin. Ces équipements serviront à enrichir les activités pédagogiques du CJL, à faciliter les échanges numériques entre les deux centres, et à améliorer les conditions d’apprentissage des enfants. Pour M. Braillon, cet acte symbolise une coopération équilibrée, fondée sur la réciprocité, l’échange d’expériences et le développement de l’humain. Il a également affirmé la volonté de sa structure de maintenir une ligne budgétaire spécifique pour soutenir cette collaboration dans la durée.



Du côté des autorités béninoises, le geste a été accueilli avec enthousiasme. M. Raouf Rabiou, directeur de cabinet de la mairie de Kétou, a transmis les remerciements de Madame le Maire et de toute la population communale. Il a souligné la portée symbolique et stratégique de cette remise, qui, selon lui, ouvre la voie à un renforcement des liens entre les deux villes et à une redéfinition plus ambitieuse des objectifs de la coopération décentralisée, en mettant la jeunesse au centre des priorités. « Ce jour sera mémorable pour nos villes respectives », a-t-il déclaré avec émotion.



Le directeur du CJL, M. Romuald Otchoun, s’est également exprimé pour remercier les partenaires français, réaffirmant l’engagement de son équipe à faire un usage optimal des équipements et à contribuer activement à la réussite du jumelage. Il a réitéré son ambition de faire du CJL un acteur clé du développement local par la coopération, en ligne avec les attentes de la mairie de Kétou.

La cérémonie s’est poursuivie avec la remise officielle des équipements, des démonstrations d’utilisation, des échanges conviviaux entre enfants et délégation française, et des prises de vue marquant ce moment de fraternité. Au-delà du symbolisme, cette initiative confirme la vitalité d’un partenariat enraciné dans les besoins locaux et orienté vers l’avenir. Pour les enfants de Kétou, c’est une ouverture vers le monde, une promesse d’accès à de nouveaux outils éducatifs, et le message clair qu’ils comptent, ici comme ailleurs.

Emmanuel AROBATAN

Partager cet article :

Partager sur Facebook Partager sur WhatsApp Partager sur Twitter Partager sur Telegram

Cotonou : un tailleur traîne son client en justice pour des pagnes non cousus

Une affaire pour le moins insolite a été portée ce mardi 15 juillet 2025 devant le Tribunal de Première Instance de Première Classe de Cotonou. Un tailleur accuse l’un de ses clients de l’avoir dépouillé de plusieurs pagnes. À l’origine de ce litige : des vêtements jamais confectionnés et des tissus que les deux parties revendiquent comme étant leur propriété.



Selon les déclarations faites à la barre, le client avait confié plusieurs pagnes au couturier pour qu’il lui réalise des tenues. Mais face aux délais dépassés — une situation malheureusement trop courante dans certains ateliers —, il décide de se rendre lui-même sur place pour récupérer ses tissus.


Sur les lieux, le tailleur est absent. C’est donc en présence de l’apprenti que le client affirme avoir repris uniquement ses propres pagnes. Quelques jours plus tard, contre toute attente, le tailleur porte plainte, affirmant que son client est reparti avec d'autres tissus qui ne lui appartenaient pas. Il évalue la perte à 261.000 francs CFA.


Appelé à comparaître, le client rejette catégoriquement les accusations. Il assure n’avoir récupéré que ses biens. Pour faire la lumière sur les faits, le ministère public a sollicité la comparution de l’apprenti, témoin clé. Problème : le tailleur s’est montré incapable de le faire venir à l’audience.


Faute de preuves et en l’absence du témoin principal, le parquet a requis la relaxe du client, estimant que les faits n’étaient pas suffisamment établis.

Le verdict est attendu pour le 29 juillet prochain. En attendant, cette affaire rappelle les tensions récurrentes entre clients et artisans, où retards, incompréhensions et manque de communication peuvent facilement dégénérer. Bien que fautif sur les délais, le tailleur estime que son client n’aurait pas dû récupérer les pagnes en son absence. Reste que dans les faits, nombreux sont ceux qui perdent patience face aux multiples promesses non tenues de certains couturiers.

Ernest LATOUNDJI

Partager cet article :

Partager sur Facebook Partager sur WhatsApp Partager sur Twitter Partager sur Telegram

𝗚𝗥𝗔𝗡𝗗𝗘𝗦 𝗗𝗘𝗖𝗜𝗦𝗜𝗢𝗡𝗦 𝗗𝗨 𝗖𝗢𝗡𝗦𝗘𝗜𝗟 𝗗𝗘𝗦 𝗠𝗜𝗡𝗜𝗦𝗧𝗥𝗘𝗦 𝗗𝗨 𝟭𝟲 𝗝𝗨𝗜𝗟𝗟𝗘𝗧 𝟮𝟬𝟮𝟱

 

𝙈𝙀𝙎𝙐𝙍𝙀𝙎 𝙉𝙊𝙍𝙈𝘼𝙏𝙄𝙑𝙀𝙎

●Décrets portant sur les attributions, l’organisation, le fonctionnement et le régime électoral de l’Ordre national des Pharmaciens, de l’Ordre national des Médecins et de l’Ordre national des Chirurgiens-dentistes ;

●transmission à l’Assemblée nationale, pour examen et vote, du projet de loi portant modification de la loi n°2024-28 du 26 juillet 2024 sur les ordres nationaux du Bénin  ; 

●nomination des commissaires aux comptes près le Centre national des produits biologiques à usage vétérinaire  ; 

●nomination de magistrats à la Chancellerie et dans les juridictions  ;

●approbation des statuts modifiés de l’Agence de contrôle des Installations électriques intérieures (CONTRELEC).


➡️ 𝘾𝙊𝙈𝙈𝙐𝙉𝙄𝘾𝘼𝙏𝙄𝙊𝙉𝙎

Recrutement par concours direct de cent quinze (115) fonctionnaires des Eaux, Forêts et Chasse 

●Adhésion du Bénin à l’initiative GlobE Network de l’Office des Nations Unies contre la drogue et le crime ;

●Approbation de la Politique nationale d’Évaluation (PNE) 2025-2034 et sa Stratégie nationale d’Évaluation 2025-2029 

●Approbation de la Politique nationale de Développement des énergies renouvelables (PONADER) 2020-2030 actualisée et sa stratégie 2025-2030 ;

●Approbation de la Politique nationale de Maîtrise d’énergie (PONAME) 2020-2030, actualisée et sa stratégie 2025-2030 .


➡️ 𝙈𝙀𝙎𝙐𝙍𝙀𝙎 𝙄𝙉𝘿𝙄𝙑𝙄𝘿𝙐𝙀𝙇𝙇𝙀𝙎

Nominations : 

✅️Au ministère des Affaires étrangères

✅️Au ministère de l’Energie, de l’Eau et des Mines

✅️Au ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique

Partager cet article :

Partager sur Facebook Partager sur WhatsApp Partager sur Twitter Partager sur Telegram

Bénin/Conseil des ministres. L' Ivoirien Hippolyte Ebagnitchie nommé à la tête de la SBEE par le président Talon. ( Ce qu'il faut savoir sur l' homme...)

Hippolyte Ebagnitchie est le nouveau Directeur Général de la Société Béninoise d’Energie Electrique (SBEE). Sa nomination a été prononcée lors du conseil des ministres du mercredi 16 juillet 2025. Mais qui est Hippolyte Ebagnitchie, le nouveau directeur général de la SBEE ?

De nationalité ivoirienne et diplômé de l’École Polytechnique Fédérale de Lausanne (EPFL) en Suisse, Hippolyte Ebagnitchie a démarré sa carrière technique dans le secteur de l’énergie. Il a notamment été Directeur Général de l’ANARE-CI (Autorité nationale de régulation du secteur de l’électricité en Côte d’Ivoire), puis Directeur Général de GS2E (gestionnaire du système électrique ivoirien), et Directeur Général Adjoint de la CIE, la Compagnie Ivoirienne d’Électricité. À l’échelle internationale, il s’est imposé comme président fondateur de l’Association des Régulateurs Francophones de l’Énergie, fédérant plus de 17 pays autour des enjeux de gouvernance énergétique.

Mais son parcours ne se limite pas au domaine technique. Entre 2012 et 2018, Hippolyte Ebagnitchie a aussi été Conseiller Régional du Sud-Comoé, où il a défendu les intérêts de sa communauté avec ténacité. Depuis octobre 2018, il est également le tout premier maire de la commune d’Assinie-Mafia, une collectivité qu’il a bâtie, en misant sur une vision claire et des priorités humaines à savoir : insertion des jeunes, promotion de l’éducation, accès à la santé, préservation de l’environnement et développement d’infrastructures locales.

Homme de terrain, il est aussi actif dans le monde associatif à travers le ROTARY Club International, contribuant à des projets d’intérêt public, comme la création de cantines scolaires.

Fort de son expérience dans la régulation et la gestion des systèmes électriques complexes, la nomination de Hippolyte Ebagnitchie à la tête de la SBEE, pourrait permettre de relever les défis de modernisation du secteur. Avec son approche rigoureuse, sa vision inclusive et son attachement profond aux valeurs de service public, il incarne une nouvelle dynamique pour la SBEE, tournée vers l’efficacité, l’innovation et la satisfaction des usagers.

Ernest LATOUNDJI

Partager cet article :

Partager sur Facebook Partager sur WhatsApp Partager sur Twitter Partager sur Telegram

Barbarie à Porto-Novo Un enfant torturé à mort pour avoir uriné en public.

Porto-Novo, capitale du Bénin, a été le théâtre d’un drame insoutenable. Le jeudi 10 juillet 2025, un jeune styliste, Goris GOGAN, a été victime d’une violence sauvage et profondément inhumaine après avoir simplement tenté de satisfaire un besoin naturel dans un espace public. Ce fait divers d’une rare cruauté soulève de vives indignations et interroge la conscience collective, notamment en matière de protection des droits de l’enfant, de respect de la dignité humaine, et de manque criant de toilettes publiques dans les grandes villes du pays.

Une violence sans commune mesure* 

Goris, encore adolescent, a été accusé à tort de tentative de vol de manioc après s’être discrètement soulagé dans une plantation attenante au stade Charles de Gaulle. Quatre agents affectés à la surveillance du site, agissant en dehors de toute légitimité, l'ont violemment appréhendé, séquestré et brutalisé pendant de longues minutes. Il s'agit là d’un acte de torture sur un mineur, absolument injustifiable, quelles que soient les circonstances.


Les sévices infligés à Goris relèvent de la barbarie : coups, brûlures, blessures profondes, avec une intention manifeste de faire mal, voire de tuer. Comment peut-on en arriver à une telle brutalité pour un simple pipi, sinon par une déshumanisation totale de l'autre, surtout quand il s'agit d’un enfant vulnérable et sans défense ?


 *Une double faute : violation des droits de l’enfant et défaillance des infrastructures publiques* 


Ce drame souligne un grave manquement à la protection des droits fondamentaux des enfants, garantis par la Constitution béninoise et les conventions internationales. Goris n’aurait jamais dû se retrouver seul face à des adultes violents, encore moins être privé de liberté et battu pour un acte aussi banal que soulager un besoin physiologique.


Mais au-delà de la violence physique, cet événement met également en lumière un problème structurel récurrent : l’absence de toilettes publiques dans Porto-Novo, capitale administrative du pays. Dans une ville qui se veut moderne, les citoyens – surtout les plus jeunes – ne disposent d’aucun cadre sûr et propre pour répondre à des besoins élémentaires. Ce vide infrastructurel crée des situations de tensions et expose injustement les plus fragiles à des sanctions sociales ou violentes.


 *Où est l'État ? Où est la Justice ?* 


Que des agents censés protéger un espace public se transforment en bourreaux d’un jeune garçon est une honte nationale. Que cela se passe dans une enceinte aussi symbolique que le stade Charles de Gaulle, sanctuaire du sport et de la jeunesse, est un affront à toute la société béninoise.


Le père de la victime, l’artiste Sylvestre GOGAN, a dû lui-même intervenir pour sauver son fils de la mort. Cette réaction parentale a permis de faire éclater la vérité, mais combien d’enfants, anonymes et silencieux, subissent chaque jour des violences sans jamais obtenir justice ?


Les autorités doivent prendre des mesures immédiates et exemplaires. Les auteurs de cette agression odieuse doivent être jugés et lourdement sanctionnés, non seulement pour les coups portés, mais aussi pour atteinte grave à l’intégrité d’un enfant. C’est une question de justice, mais surtout de dignité humaine.


Exiger plus qu’une réaction ponctuelle


Cet événement doit être le point de départ d’une réforme sérieuse :

Installation de toilettes publiques dans tous les quartiers de la ville, accessibles à tous, gratuitement.

Sensibilisation des agents de sécurité aux droits humains et à la gestion des conflits avec des personnes vulnérables.

 Renforcement de la protection juridique des mineurs, notamment contre les abus dans les espaces publics* 

Le Bénin ne peut prétendre à la modernité si ses enfants y sont battus à mort pour des raisons aussi absurdes que biologiques. La société béninoise a le devoir de garantir à chaque enfant le droit de vivre, de respirer et, oui, même d’uriner en sécurité.

Ernest LATOUNDJI.

Partager cet article :

Partager sur Facebook Partager sur WhatsApp Partager sur Twitter Partager sur Telegram

mardi 15 juillet 2025

Habib Ahandessi : Une lumière dans l’ombre des artistes béninois

 


Dans un pays où les artistes, comédiens et professionnels du spectacle vivent souvent dans la précarité, livrés à eux-mêmes face aux aléas de la vie, rares sont ceux qui s’engagent avec constance pour défendre leur cause. Habib AHANDESSI fait partie de cette minorité précieuse dont l’action parle plus fort que les discours.

 Un pilier discret au service des familles en détresse 

Depuis plusieurs années, Habib AHANDESSI se distingue par un accompagnement constant et silencieux des familles en difficulté, avec une attention particulière pour celles issues du monde artistique. Son nom revient souvent dans les cercles culturels, non pas pour sa quête de notoriété, mais pour sa fiabilité, son humanité, et son engagement sans faille.

 Au cœur de la solidarité, quand l’État fait défaut 

Bien au-delà des gestes ponctuels, il a initié des actions structurées : assistance sociale, réseaux d’entraide, campagnes de soutien… autant de réponses concrètes là où les institutions peinent à intervenir. Il agit là où le besoin se fait sentir, là où l’urgence humaine appelle. Qu’il s’agisse de lever des fonds pour un comédien malade, d’accompagner les familles d’artistes disparus ou de soutenir de jeunes talents, Habib AHANDESSI agit sans tapage. Son moteur : la dignité humaine. Son credo : la discrétion dans le don.

 La culture comme levier de justice sociale 

Pour lui, aider un artiste en détresse, c’est préserver une voix, une mémoire, un pan de notre identité collective. La culture n’est pas un luxe, mais un besoin vital pour une société équitable. En ce sens, il est bien plus qu’un bienfaiteur : un bâtisseur social.

Un rappel à la nation : honorer ceux qui la font vibrer 

Dans un environnement où la solidarité s’efface et où les métiers artistiques sont souvent relégués, son engagement rappelle que la grandeur d’une nation se mesure aussi à sa reconnaissance envers ses créateurs. Habib AHANDESSI, lui, ne baisse jamais les bras.

 Une action qui inspire, une mission à poursuivre 

Ce qu’il accomplit interpelle et inspire. Il ouvre une voie que pouvoirs publics, mécènes et citoyens gagneraient à suivre : celle de la reconnaissance des artistes comme acteurs essentiels du vivre-ensemble. Habib AHANDESSI : la force tranquille d’un humanisme culturel .Rendre hommage à Habib AHANDESSI, c’est saluer une philosophie de l’action solidaire. C’est reconnaître en lui l’homme qui, dans l’ombre, rend l’espoir aux oubliés et redonne un visage humain à la culture béninoise. Son œuvre mérite d’être connue, soutenue et prolongée.

Marcellin HOUNSA

Partager cet article :

Partager sur Facebook Partager sur WhatsApp Partager sur Twitter Partager sur Telegram

Gernot Rohr en mission à Prampram pour soutenir les jeunes Guépards.




Le sélectionneur des Guépards du Bénin, Gernot Rohr, s’est rendu ce mardi 15 juillet 2025 à Prampram, au Ghana, où se déroule la 3ᵉ édition du tournoi UFOA B U20. Objectif : encourager les jeunes béninois engagés dans la compétition et repérer les talents susceptibles de renforcer l’équipe nationale .Après avoir suivi à distance le premier match des U20 contre le Nigeria, soldé par une défaite, le technicien franco-allemand a décidé de rejoindre le groupe sur place. Présent lors de la séance d'entraînement de l’après-midi, il a pris la parole devant les médias pour expliquer les raisons de sa venue. « L’idée, c’est de voir s’il y a de bons éléments qui peuvent intéresser l’équipe A, mais aussi d’apporter du soutien moral à cette jeune sélection. Depuis notre arrivée, nous avons misé sur la jeunesse, intégré une dizaine de jeunes, et nous voulons poursuivre dans cette voie », a-t-il déclaré. Battus lors de leur entrée en lice, les jeunes Guépards jouent leur avenir dans le tournoi ce mercredi face au pays hôte, le Ghana. Gernot Rohr appelle à une réaction d’orgueil : « Ils ont manqué leur premier match, mais c’est maintenant qu’on attend une réponse. Il faut oublier cette défaite, entrer sur le terrain avec détermination. Une victoire nous qualifie, il faut y croire. Tout le monde pense que le Ghana va nous écraser, mais c’est justement dans ces moments qu’il faut montrer de la révolte, de la solidarité et de l’envie. »Au-delà de l’enjeu sportif immédiat, Rohr reste fidèle à sa stratégie d’intégration progressive des jeunes dans l’équipe première. Il insiste toutefois sur l’importance de l’état d’esprit : « Je suis venu évaluer ceux qui peuvent intégrer les A. Pas les solistes, mais les joueurs au service du collectif. »Résolument tourné vers l’avenir, Gernot Rohr poursuit sa quête de talents locaux capables de porter les couleurs du Bénin au plus haut niveau. Le match contre le Ghana pourrait bien être un tournant pour plusieurs jeunes joueurs en quête de reconnaissance.

             La rédaction 

Partager cet article :

Partager sur Facebook Partager sur WhatsApp Partager sur Twitter Partager sur Telegram

Elections générales de 2026 au Bénin Le Pr Dorothé SOSSA reçoit les experts internationaux chargés de l’audit du fichier électoral

 


(Ils ont donné toutes les précisions sur leur mission au Bénin)


Les quatre experts internationaux recrutés pour auditer le fichier électoral ont été reçus dans l’après-midi de ce mardi 15 Juillet 2025, par le Président de la Cour constitutionnelle. Conduit par le congolais, M. Ronsard Malouda NGIMBI, chef d’équipe, cette rencontre avec le Professeur Cossi Dorothé SOSSA, marque le début officiel de leur mission, qui vise à garantir la transparence du processus électoral en vue des élections générales de 2026. Les experts internationaux chargés de l’audit du fichier électoral ont eu un échange approfondi avec le Président de la haute juridiction. Ils ont expliqué que leur visite à la Cour constitutionnelle était indispensable, car elle est l’organe chargé de trancher les contentieux électoraux. Ils ont également donné toutes les précisions et exposé les contours de leur mission au Bénin. ( lire l’intégralité de leur déclaration à la Presse).

Cette rencontre avec le Président de la Cour constitutionnelle marque une étape importante dans le processus, visant à renforcer la transparence et la crédibilité du scrutin à venir. Les échanges avec le Président de la Haute juridiction, aux dires du chef de l’équipe, se sont déroulés dans une bonne ambiance. Ce dernier a salué leur démarche et réaffirmé l’importance de leur mission pour la démocratie béninoise.

A noter qu’au cours de l’audience, M. Ronsard Malonda Ngimbi, avait à ses côtés, les trois autres experts, Mme Karine Sahli Majira, experte en démographie et statistiques, M. Fabien Marie, spécialiste en biométrie, et Pama Alfa, expert en systèmes d’information. Ils ont été introduits par M. Jean Baptiste ELIAS.

E.L.

Lire l’intégralité de la déclaration à la Presse du chef d’équipe des experts internationaux chargés de l’audit du fichier électoral béninois, M. Ronsard NGIMBI.

 “Nous avons sollicité une rencontre avec le président de la Cour constitutionnelle, qui nous a reçus. Il a été nécessaire pour nous que, dans l'entame de la mission que nous sommes en train de mener, la mission d'audit du fichier électoral, l'audit des listes électorales informatisées du Bénin, que nous puissions visiter la Cour constitutionnelle, qui est l'instance de gestion des contentieux liés au processus électoral, mais aussi aux listes électorales. L'équipe que je représente, est composée de quatre experts internationaux, un expert démographe, un expert en biométrie, un expert en système informatique et un expert légal, et cette équipe a la mission de conduire les travaux d'analyse, les travaux d'évaluation, les travaux d'examen des données qui sont dans la base des données de personnes physiques du Bénin, mais d'où seront tirées les listes électorales informatisées. Et ce travail s'étend, conformément au programme qui a été fixé, du 8 au 27 juillet. Il faut avouer que l'équipe est à Cotonou, depuis le dimanche 6 juillet, et elle est en plein travail actuellement. Un travail qui s'étend sur trois phases: une phase de collecte des données, dans laquelle nous sommes actuellement, une phase d'analyse des données, d'examen des données, et à la fin, une phase d'élaboration de rapports, assorti de recommandations, assorti de conseils, assorti d'un plan de mise en œuvre des recommandations.

Le Bénin a atteint un niveau très important dans le cadre de la consolidation de l'État civil, dans le cadre de la modernisation de l'État civil, a un certain nombre de données qu'il faut examiner. Et donc, le premier objectif consiste à apprécier, à analyser les procédures et les outils qui ont conduit à la collecte de ces données. Deuxièmement, les données elles-mêmes doivent être analysées pour apprécier leur conformité au cadre légal interne, mais aussi aux standards internationaux à la matière. Et troisièmement, l'équipe sera certainement attentive dans l'appréciation des conditions de sécurité actuelles ou à venir des données sensibles des électeurs. Il s'agit là des données personnelles des électeurs qui doivent être bien sécurisées maintenant, bien sécurisées demain, et pour ce qui concerne le processus électoral, ces données doivent être bien sécurisées jusqu'à l'expression du suffrage à venir. Et quatrièmement, le plus grand des objectifs, c'est de mettre en exergue le point fort du système du fichier d'état civil béninois, le point fort de la liste électorale informatisée, le mettre en exergue, mais aussi se rassurer que cette liste soit exempte des erreurs, soit exempte des cas de fraude, soit exempte des irrégularités.

Et ce travail certainement aura pour point de chute le renforcement de la confiance de toutes les parties prenantes dans ces listes électorales informatisées. Ce travail s'est fait avec professionnalisme, et l'équipe qui a été sélectionnée, nous remercions le peuple béninois, l'État béninois pour la confiance qui a été placée dans cette équipe. Cette équipe qui a été sélectionnée a conduit plusieurs missions d'audits internationaux à travers l'Afrique et à travers le monde. Donc, le travail se fera. Il a été fait dans d'autres pays, et il se fera davantage avec beaucoup plus d'indépendance et de professionnalisme ici au Bénin. 

Nous avons été heureux de constater l'intérêt de la Cour constitutionnelle sur la question de la constitution des listes électorales informatisées. Nous avons été heureux de constater que la haute juridiction est prête pour connaître dans le délai et avec célérité tout cas de réclamation et tout cas de contestation. Nous avons été heureux de constater que la Cour constitutionnelle est alertée par rapport à la sensibilité et à la diligence des enjeux à venir. Et ça, ça nous a rassurés, mais ça n'empêche pas qu'à notre niveau, dans le cadre du travail que nous sommes en train de faire, à la fin, nous nous manquions de recommander, en cas de nécessité, certaines précisions, certaines dispositions en vue de renforcer la gestion de ces réclamations lors du temps de l'affichage et de la consultation des listes électorales”.

              

Partager cet article :

Partager sur Facebook Partager sur WhatsApp Partager sur Twitter Partager sur Telegram

Ordre du Mérite Sportif. Qui seront les figures du sport béninois distinguées d’ici à 2028 ?

 


Le Comité National Olympique et Sportif Béninois (CNOS-BEN) a officiellement lancé, le lundi 14 juillet 2025, le processus de recueil des candidatures pour l’établissement du tableau de concours de l’Ordre du Mérite Sportif pour la période 2026-2028 selon Fraternité FM.

Le président du CNOS-BEN, Julien Minavoa, a invité les présidents des fédérations sportives nationales à soumettre la liste nominative des acteurs sportifs pouvant être proposés pour une distinction dans l’un des ordres nationaux du Bénin. La date limite de dépôt des candidatures est fixée au lundi 04 août 2025.

Ce tableau de concours, destiné à être transmis au Ministère des Sports, permettra l’admission des acteurs méritants dans l’Ordre du Mérite Sportif, décerné par la Grande Chancellerie des Ordres Nationaux du Bénin. Cette initiative vise à reconnaître et récompenser l’engagement, l’exemplarité, le dévouement et la contribution des citoyens, locaux et étrangers, au rayonnement du sport béninois et au développement du pays. Les critères d’éligibilité, conformes à la loi n°2024-28 du 26 juillet 2024 portant création des Ordres Nationaux du Bénin, n’exigent que les acteurs :

aient au moins 30 ans au 1er janvier 2026,

justifient d’une décennie d’engagement dans le secteur public ou privé,

et ne soient pas l’objet de condamnations judiciaires ou de poursuites en cours.

Le CNOS-BEN insiste également sur des valeurs telles que la probité, le patriotisme, la compétence, la responsabilité et le professionnalisme. Le tableau de concours est actualisé tous les trois ans afin d’identifier les personnes éligibles pour la période en cours, permettant ainsi d’honorer, entre 2026 et 2028, les acteurs qui contribuent de manière significative au développement du sport béninois

E .L.

Partager cet article :

Partager sur Facebook Partager sur WhatsApp Partager sur Twitter Partager sur Telegram

 Poursuite des enquêtes  sur la tentative de coup d’État déjouée : Après Candide Azanaï , Chabi Yayi le fils de l'ex président Boni Yayi...