lundi 7 juillet 2025

Visite d'études à Bruxelles. Le parlement béninois renforce ses capacités.

C’est une initiative qui renforce la compétence des parlementaires béninois. Les 2 et 3 juillet derniers, une délégation de fonctionnaires du Parlement du Bénin a effectué une visite d’études à Bruxelles. Cette visite, qui intervient après l’étape du Parlement français, avait pour objectif de permettre à la délégation de s’inspirer des bonnes pratiques de l’administration parlementaire belge. La délégation béninoise, conduite par le Premier Questeur Labiou AMADOU DJIBRIL, a été reçue à la Chambre des Représentants de Belgique. Cette visite a permis aux participants de découvrir le fonctionnement interne du Parlement belge, à travers une série d’échanges, de présentations et de visites guidées.



Accueillis par Liêm Dang-Duy et Marc Jolling du service des relations publiques, les visiteurs ont eu droit à une immersion dans les locaux du Parlement fédéral et du Sénat, ainsi qu’à l’observation en direct d’une séance plénière. Lors d’un exposé sur la gestion des infrastructures, Yves Jacques a présenté le modèle belge, très différent de celui en vigueur à l’Assemblée nationale du Bénin. Une comparaison jugée enrichissante par Bienvenue YAÏ, Directeur de la Questure, notamment dans le cadre du projet de nouveau siège parlementaire au Bénin.

Le 3 juillet, la délégation a multiplié les rencontres : d’abord avec Benoît Piedboeuf, Président du groupe d’amitié Bénin/Belgique, impressionné par les avancées du Bénin, puis avec plusieurs responsables de la Questure belge. Ces échanges ont permis de comparer les dispositifs de gestion administrative, budgétaire et de communication des deux Parlements. « Nous repartons avec des pratiques utiles, adaptées à nos réalités, mais dans une dynamique commune de modernisation », a laissé entendre le Premier Questeur Labiou AMADOU DJIBRIL, à l’issue de la mission.

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Rencontre au sommet à Cotonou Une délégation gabonaise en mission d’immersion reçue au Bénin

Cotonou, le 7 juillet 2025 – Une délégation gabonaise, composée de représentants du Gouvernement, des partis politiques, de la société civile et du Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD Gabon), a été reçue en audience ce lundi par une autorité béninoise de premier plan, dans le cadre d’une mission d’immersion au Bénin.



Cette visite s’inscrit dans un contexte de renforcement des relations sud-sud et de partage d’expériences démocratiques entre pays africains. Au cœur des échanges : le modèle béninois de gouvernance politique, avec un accent particulier sur l’évolution du système partisan et le rôle central du Parlement dans la consolidation de la démocratie.

La rencontre, marquée par un esprit de fraternité et de transparence, a permis un dialogue enrichissant autour des institutions béninoises, souvent citées en exemple sur le continent pour leur stabilité et leur résilience démocratique.



La délégation gabonaise était conduite par M. Rahim NGUIMBI, conseiller diplomatique du ministre gabonais de l’Intérieur, de la Sécurité et de la Décentralisation. Sa démarche a été saluée pour sa pertinence et la qualité de l'engagement dans cette dynamique de coopération interafricaine.

« Puisse cette immersion contribuer à renforcer les liens entre nos peuples et à nourrir la construction démocratique en Afrique », a souligné l’hôte béninois, exprimant son espoir de voir de telles initiatives se multiplier sur le continent.

Cette audience illustre la volonté commune des pays africains de construire, à travers le dialogue et le partage d’expériences, des institutions solides au service de la paix, du développement et de la démocratie.

Ernest LATOUNDJI



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Mauritanie : un jeune ancien esclave obtient son baccalauréat à Dakar

De l’enfer de l’esclavage au triomphe scolaire : Yarga, jeune ancien esclave libéré par Biram Dah Abeid, a décroché ce lundi 7 juillet 2025 son baccalauréat au Sénégal



Un symbole d’espérance et de résilience. Yarga, jeune Mauritanien autrefois réduit en esclavage, vient de franchir une étape historique dans son parcours de vie en obtenant ce diplôme, marquant la victoire de la dignité sur l’oppression.


Libéré en 2011 grâce à l’engagement de Biram Dah Abeid et de son mouvement anti-esclavagiste IRA (Initiative pour la Résurgence du mouvement Abolitionniste), Yarga avait été adopté et élevé comme un fils par Biram et son épouse, Leila Ahmed. Aujourd’hui, il incarne l’espoir d’une génération déterminée à briser définitivement les chaînes de l’injustice et à se reconstruire grâce à l’éducation.


Dans une déclaration émouvante, Biram Dah Abeid a salué la réussite de « ces deux enfants, Yarga et Ahmed Jiddou Dah Abeid (son fils biologique), qui viennent de réussir l’examen du baccalauréat à Dakar ». Il a également rendu un hommage appuyé à Cheikh Brahim Oudaa (maure blanc), « l’humaniste et homme engagé qui a été à l’origine de la libération de Yarga et de son frère Saïd en 2011, en alertant le mouvement IRA », a-t-il rappelé. 


Des chaînes à la toge universitaire


En 2011, Yarga n’était qu’un enfant, prisonnier d’un système d’esclavage qui persistait dans l’ombre, malgré son abolition officielle. Né sous le joug de la servitude, il n’avait pour horizon que les murs invisibles de la soumission.


Sa libération a marqué un tournant. Accueilli dans le foyer de Biram Dah Abeid, il a trouvé non seulement un refuge, mais aussi un nouveau départ. Entouré d’amour et encouragé à poursuivre sa scolarité, Yarga a grandi aux côtés des enfants de Biram, partageant les mêmes combats et les mêmes rêves.

Aujourd’hui, son succès au baccalauréat symbolise la victoire de l’éducation sur l’ignorance, de la dignité sur l’oppression.

Un élan national et international de félicitations

Partout, les messages de félicitations affluent pour célébrer cette réussite. De nombreuses voix saluent les efforts du couple Dah Abeid, « pour leur engagement indéfectible en faveur de l’éducation et de l’intégration sociale de Yarga », ainsi que pour le combat plus large qu’ils mènent contre l’esclavage en Mauritanie.

L’héritage d’un combat

Le parcours de Yarga rappelle que, malgré les avancées légales, la lutte contre l’esclavage demeure une urgence en Mauritanie. Son histoire prouve que, derrière chaque enfant libéré, se cache un potentiel immense qui ne demande qu’à éclore.

Vers l’enseignement supérieur

Avec son baccalauréat en poche, Yarga ambitionne désormais de poursuivre ses études supérieures afin de contribuer, à son tour, à la défense des droits humains et à l’émancipation de sa communauté.

De l’enfer de l’esclavage au sommet des études, le parcours du jeune Yarga nous offre une leçon d’humanité et de courage. Une victoire qui inspire tous ceux qui vivent encore sous le joug de l’esclavage et qui résonne comme un appel à la liberté, particulièrement dans son pays d’origine, la Mauritanie, où les séquelles de l’esclavage demeurent persistantes malgré les lois successives adoptées pour l’éradiquer.

La rédaction

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9ᵉ édition de la Conférence internationale de Tokyo sur le développement de l’Afrique Le ministre d'État Romuald Wadagni attendu au Japon le 11 juillet.

La 9ᵉ édition de la Conférence internationale de Tokyo sur le développement de l’Afrique (TICAD 9) se tiendra à Yokohama, au Japon, du 20 au 22 août 2025. Le Bénin fait partie des pays que le Japon souhaite mettre à l’honneur à cette occasion



En amont de ce grand rendez-vous, le ministre béninois de l’Économie et des Finances, Romuald Wadagni, est attendu à Tokyo le 11 juillet prochain. Il y rencontrera des officiels japonais pour des échanges centrés sur les grands enjeux de coopération économique entre les deux pays, dans le cadre de la TICAD 9. Le Japon a d’ailleurs réaffirmé son intérêt croissant pour le Bénin, perçu comme un hub stratégique pour accéder au marché ouest-africain.

Pour rappel, le ministre béninois des Affaires étrangères, Olushegun Adjadi Bakari, avait représenté le Bénin lors de la réunion ministérielle préparatoire de la TICAD 9, tenue en août 2024 à Tokyo

La rédaction

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Bénin . Voici les 10 députés retenus pour contrôler les fonds alloués à l’eau et à l’électricité à Parakou_

 

 _L’Assemblée nationale du Bénin a officiellement mis en place, ce lundi 7 juillet 2025, une commission parlementaire chargée d’enquêter sur l’utilisation des fonds publics destinés à l’approvisionnement en eau potable et en électricité dans la commune de Parakou et ses environs, sur la période allant de 2016 à 2025._ 



Cette initiative, lancée le 4 juillet dernier, a été entérinée lors d’une séance plénière présidée par Louis Gbèhounou Vlavonou. Avant la désignation des membres, les députés ont examiné le rapport présenté par la Commission des lois, des droits de l’homme et de l’administration, présidée par l’honorable Orden Alladatin.


 *Une composition conforme au règlement intérieur* 



Conformément à l’article 114-3 du Règlement intérieur de l’Assemblée nationale, la commission d’enquête est limitée à dix membres. Sa composition reflète l’équilibre politique au sein de l’hémicycle. Ainsi, selon la clé de répartition validée par la plénière :


 *Le groupe Union progressiste le Renouveau (UPR) désigne quatre députés,* 


Le Bloc Républicain (BR) et le groupe Les Démocrates (LD) désignent chacun trois membres.



 *Une mission aux enjeux cruciaux* 


La commission, une fois installée, élira en son sein un bureau de cinq membres : un président, deux vice-présidents, et deux rapporteurs. Elle pourra également faire appel à des experts techniques extérieurs.


Sa mission consiste à :


Vérifier la légalité des procédures d’attribution des marchés publics,


Contrôler la régularité des avenants aux contrats initiaux,


Réaliser des expertises techniques et financières sur les ouvrages concernés,


Formuler des recommandations pour améliorer la gestion des secteurs de l’eau et de l’énergie dans la région.



Le président de l’Assemblée, Louis Vlavonou, a salué la création de cette commission et a exhorté ses membres à faire preuve de rigueur et d’efficacité.


Membres de la commission parlementaire d’enquête


Union progressiste le Renouveau :


1. Adomahoun Jérémie



2. Nouémou Domitien



3. Dégbédji Denise



4. Dossou Louis




Bloc Républicain :


1. Gansè Armand



2. Seibou Abdul Malick



3. Sossou Casimir




Les Démocrates :


1. Atchadé Nouréinou



2. Woroukoubou Abibou



3. Houssou Nounagnon Célestin


Ernest LATOUNDJI

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Poursuite judiciaire. _Une veuve accuse sa belle - famille de détournement de 18 millions de FCFA_

Une veuve a poursuivi des proches de son défunt mari, notamment un ami intime de ce dernier et des membres de sa belle-famille devant le tribunal d’Abomey-Calavi. Elle les accuse d’avoir volé une somme de 18 millions de francs CFA



Les faits remontent au 11 juin dernier, date du décès de son époux, à Lomé, au Togo. Dans la précipitation pour organiser le rapatriement du corps vers le Bénin, la plaignante affirme avoir laissé dans leur chambre conjugale deux sacs contenant les 18 millions de francs CFA. Elle précise en être la seule détentrice des clés.

Mais à son retour, la veuve assure que l’argent avait disparu. Elle soupçonne l’ami de son mari et certains membres de la famille du défunt d’être entrés dans la chambre en son absence pour s’emparer des sacs, sans l’avoir informée.

Des accusations que les mis en cause rejettent catégoriquement. À la barre, ils déclarent que la veuve avait elle-même récupéré tous ses effets personnels dès le jour du décès.

Le juge a souligné l’absence de toute mention de la somme supposément volée dans les procès-verbaux de police et les dépositions au parquet. Le dossier a été renvoyé au 24 juillet pour les réquisitions du ministère public et les plaidoiries des parties.

Waris SIDIKI

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CRIET : l’ex-délégué financier de la présidence du Bénin condamné à 48 mois de prison ferme

Au Bénin, la CRIET a rendu son verdict dans le dossier du délégué financier de la présidence du Bénin poursuivi pour abus de fonctions. Il a écopé de 48 mois de prison ferme.La Cour de répression des infractions économiques et du terrorisme (CRIET) n’a pas confirmé les lourdes réquisitions du ministère public contre l’ancien délégué financier de la présidence du Bénin. Le substitut du procureur spécial avait requis sept (7) ans de prison ferme contre le prévenu et 10 millions de FCFA d’amendes.


La juridiction spéciale a rendu, lundi 7 juillet 2025, son verdict dans ce dossier. Dans sa décision, la Cour a reconnu l’ex-délégué financier de faits d'« abus de fonctions et blanchiment de capitaux ». Elle a condamné l’ex-délégué financier de la présidence du Bénin à quarante-huit (48) mois de prison ferme et un million d'amende

La Cour a également prononcé la confiscation de plusieurs biens du contrôleur dont un véhicule. Le frère de l’ex-délégué financier a, par contre, bénéficié d’une relaxe au bénéfice du doute. Le ministère public avait proposé une peine de cinq (5) ans ferme à son encontre.

Le collaborateur de la Personne responsable des marchés publics (PRMP) poursuivi dans le dossier a été relaxé purement et simplement. L’ancien délégué et ses co-prévenus avaient des violations de procédure de passation des marchés publics. 

Des violations évoquées 

Dans ses réquisitions, le ministère public a noté des violations des dispositions du code des marchés publics par le l’ex-délégué financier. Le magistrat lui reproche d'être à la base des montages des dossiers des marchés publics à des souscripteurs. Le prévenu, apprend le magistrat, fournit des informations au profit des prestataires. 

Le ministère public a indiqué que l’ex-délégué aurait gagné des marchés publics qu’il faisait exécuter par son frère. Le parquet spécial reproche à l'ex-délégué financier de positionner des Personnes responsables des marchés publics (PRMP) dans des structures pour gagner des marchés. 

Le magistrat a affirmé que des papiers en-tête liés à des marchés ont été retrouvés au domicile du prévenu lors des perquisitions. Ce qui , pour lui , corrobore les accusations de fraudes. En ce qui concerne l’infraction de blanchiment de capitaux, le ministère public a souligné que l’ex-délégué a réinvesti les fonds récoltés des marchés publics mis en cause. 

Les avocats des prévenus avaient plaidé la relaxe ne serait-ce qu'au bénéfice du doute pour leurs clients. Ils avaient évoqué un dossier du plus fort contre un plus faible. Selon les conseils, l’ancien délégué financier a été loyal et en paie le prix seul devant le juge. 

Les explications de l’ex-délégué financier 

Le délégué du contrôle financier de la présidence s’était défendu par rapport aux accusations mises à sa charge. Convoqué à la barre, il a décrit ce qui lui est arrivé comme de l’acharnement.

 Le prévenu s’est présenté comme le régulateur juridique et financier des opérations de dépenses sur le budget général. Ses attributions, apprend-il, se résument à la vérification des dossiers des marchés publics en ce qui concerne la conformité des prix et la vérification des documents.

Dans le dossier en espèce, le contrôleur financier a indiqué que les responsables de la garde républicaine ont fait preuve d’improvisation en 2024. Il leur reproche d’avoir accusé cinq mois de retard dans la transmission de leurs besoins à la Personne responsable des marchés publics (PRMP). Il a expliqué que les six dossiers de la Garde républicaine ne sont parvenus à la PRMP qu’en juin 2024.

Le délégué du contrôle financier a alerté sur le faible décaissement des ressources au profit des Forces armées béninoises. Sur plusieurs centaines de milliards de FCFA de budget pour l’année 2024, seulement 145 millions de FCFA ont été décaissés. Il dit qu’il en a fait une préoccupation jusqu’à réunir la PRMP et un autre responsable sur le danger que représente le faible taux de dépenses de l'armée.

Selon le délégué du contrôle financier, c'est entre novembre et décembre 2024 qu'il a eu les dossiers de la garde républicaine. Il affirme les avoir validés en janvier 2025. Pendant ce temps, des prestataires de la garde républicaine étaient en colère après avoir livré leurs prestations

Pour ce dysfonctionnement dans la transmission des documents, le mis en cause a confié que le problème est notamment dû au logiciel de partage des documents. Ce logiciel, apprend le prévenu, a connu des flottements, ce qui a agi sur la transmission des dossiers.

Sur les accusations de retrocommission de 20 % exigées, le contrôleur financier les a balayées du revers de la main. Il a expliqué que ses fonctions ne lui permettent pas de rencontrer les soumissionnaires des marchés. Mais il a expliqué qu’une dérogation peut l’exiger.

« Si le besoin est urgent, il nous arrive d’aller faire des constatations visuelles », a-t-il déclaré. « Jamais », a-t-il répondu quand on lui a demandé s’il a rencontré un des six prestataires dont les dossiers n'ont pas été validés.

Mais ses explications n’ont pas suffi pour le sortir d’affaires. Il a écopé de 48 mois ferme., la CRIET a rendu son verdict dans le dossier du délégué financier de la présidence du Bénin poursuivi pour abus de fonctions. Il a écopé de 48 mois de prison ferme.


La rédaction

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HAAC, une institution-elle vraiment indépendante ? Les précisions de François Awoudo*

Sur les ondes de l'émission L’Entretien de Bip Radio, François Awoudo, Secrétaire général de la Haute Autorité de l’Audiovisuel et de la Communication (HAAC), est revenu sur la place et l’indépendance de cette institution de régulation. En

réponse aux interrogations légitimes sur la portée de la HAAC face aux médias privés et publics, il a clarifié les axes de travail et la dynamique actuelle au sein de l’organe.




Un rôle étendu… mais en cours de codification


Selon M. Awoudo, la HAAC entend clairement inclure la presse universitaire comme Le Héraut, Radio Univers ou Le Révélateur – dans son champ de régulation : « La presse universitaire fait partie des médias »  . Il note cependant un vide juridique : « Le législateur n’a pas intégré ces structures pendant longtemps. C’est en cours d’élaboration »  .


 Régulation des médias « institutionnels » à préciser


Awoudo soulève également la question de la nature des médias publics : « Lorsque vous êtes un média et que c’est une institution publique qui crée ce média, s’agit‑il d’un média de service public, d’un média privé ?»  . Selon lui, la HAAC doit établir des règles claires, notamment pour la désignation des responsables de ces organes, actuellement floue malgré la loi qui prévoit le rôle consultatif de la HAAC.

Des textes en élaboration et des décisions concrètes

Le Secrétaire général informe que depuis le début de la 7ᵉ mandature, la HAAC a déjà adopté 52 rapports et pris 19 décisions en seulement quatre mois  . Ces actes traduisent, à ses yeux, une institution plus active, répondant à ses missions légales. Il rappelle que les actions de régulation, même si perçues comme rigoureuses, relèvent du mandat institutionnel.

 Mise en garde contre les médias illégaux

Un des récentes initiatives, signée de sa main en tant que Secrétaire général, est la mise en garde adressée aux médias non autorisés. Par un communiqué du 11 février 2025, il a sommé les opérateurs de médias clandestins (sites web, journaux imprimés, radios ou télévisions sans autorisation) de régulariser leur situation, sous peine de sanctions  .

In fine, François Awoudo présente la HAAC comme une institution légale et active, conforme à son devoir constitutionnel, mais en cours de modernisation et de redéfinition des cadres juridiques pour certaines catégories de médias (universitaires ou publics). Son angle d’intervention insiste sur l’importance d’une régulation équilibrée et transparente, appuyée par des textes adaptés et une institution pleinement opérationnelle.

Marcellin HOUNSA

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HAAC. _Les influenceuses sous le viseur stricte de la HAAC ._

La Haute Autorité de l’Audiovisuel et de la Communication (HAAC) du Bénin souhaite élargir son champ de régulation aux contenus diffusés par les influenceurs sur les réseaux sociaux. C’est ce qu’a indiqué son Secrétaire général, François Awoudo, ce dimanche 6 juillet 2025 sur Bip Radio.




Selon lui, toute personne qui utilise une plateforme comme TikTok, Facebook ou Instagram pour toucher un large public devient, de facto, un acteur médiatique. « Il ne s’agit plus d’un simple utilisateur, mais d’un communicateur dont l’activité impacte l’espace public », a-t-il affirmé.

Dès lors, la HAAC estime légitime d’intervenir pour assurer une certaine régulation de ces prises de parole, dans un souci de responsabilité et de protection de l’audience.

Dans cette perspective, l’institution envisage de s’inspirer de modèles internationaux en introduisant des critères quantitatifs, tels que le nombre d’abonnés ou le niveau d’audience, pour définir le statut d’« influenceur » soumis à régulation.

L’objectif affiché est de combler le vide juridique autour de ces profils qui échappent pour l’instant à tout cadre légal clair.

François Awoudo a par ailleurs insisté sur l’importance d’ouvrir un débat national à ce sujet, notamment à travers les prochains colloques de la HAAC. « Le silence législatif sur ces nouveaux moyens de communication ne peut durer, car il constitue un risque réel de dérives », a-t-il alerté.

L’institution entend donc jouer un rôle proactif dans l’élaboration d’un mécanisme réglementaire adapté à l’évolution du paysage médiatique.

Pour les autorités, il ne s’agit pas de brider la liberté d’expression, mais d’encadrer des pratiques parfois influentes sur l’opinion publique, notamment chez les jeunes. « Qu’il s’agisse de télévision, de radio ou de réseaux sociaux, dès qu’un contenu touche une large audience, il doit être examiné avec responsabilité », a insisté le Secrétaire général.

Ernest LATOUNDJI

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Éditorial : Lumière sur l’ombre: Quand la technologie traque l’incivisme

 

Au Bénin, l’obscurité ne tombera plus en silence. Dans un pays où les investissements publics peinent souvent à résister aux assauts de l’incivisme, la sentence est désormais claire : voler une batterie de lampadaire, c’est se livrer soi-même. Car ces dispositifs lumineux, symboles d’un progrès tant espéré, sont désormais géolocalisables.

Ce simple fait, relayé presque comme une boutade dans certains cercles, cache pourtant une avancée technologique majeure doublée d’un message politique limpide. L’État béninois choisit de ne plus tolérer la prédation organisée sur les biens collectifs. Finie l’impunité des mains invisibles qui, nuitamment, dérobent les fruits de la modernisation au détriment de tous.

L’éclairage public ne relève pas du luxe ; il est un droit pour les citadins, un gage de sécurité, un levier d’activité sociale et économique après le coucher du soleil. Le priver aux citoyens, c’est les replonger dans une insécurité archaïque. Que dire alors de ceux qui, mus par la cupidité ou l’ignorance, arrachent les composants vitaux de ces installations solaires, comme pour mieux saboter l’effort commun ? Désormais, chaque batterie volée raconte sa propre histoire, trace son propre parcours et désigne son bourreau avec la froide précision des satellites.

Il ne s’agit plus seulement de prévenir le vol, mais de dissuader par la certitude d’être retrouvé. Le lampadaire intelligent devient ainsi le nouveau vigile de nos rues, une sentinelle muette mais redoutable. Par cette innovation, le Bénin affirme que le développement ne se laissera pas voler en pièces détachées.

Ce changement de paradigme devrait nous inviter à une introspection collective. Car le vrai défi n’est pas seulement technologique : il est moral. Le respect du bien public est le socle d’une nation moderne. Lorsque chacun protège ce qui appartient à tous, alors seulement les lampadaires éclairent plus qu’une rue : ils illuminent une conscience citoyenne éveillée.

Que les voleurs de batteries en prennent donc bonne note : désormais, la lumière vous poursuit.

                       Marcellin HOUNSA

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Soupçons de détournement à Parakou: Une commission d’enquête parlementaire mise sur pieds par les députés pour faire la lumière sur le dossier.

 


L’Assemblée nationale du Bénin a franchi un nouveau pas dans la quête de transparence et de bonne gouvernance. Réunis en séance plénière le vendredi 4 juillet 2025, les députés ont adopté une résolution portant création d’une commission d’enquête parlementaire. Une décision motivée par de graves soupçons de détournement de fonds publics dans les secteurs de l’eau et de l’électricité à Parakou, révélés par l’ancien ministre de l’Énergie, de l’Eau et des Mines, Paulin Akponna.

Une commission pluraliste pour une enquête approfondie

La commission d’enquête, composée de dix membres, reflète l’équilibre politique actuel de l’Assemblée. Elle comprend quatre représentants du groupe parlementaire Union Progressiste le Renouveau (UPR), trois du Bloc Républicain (BR) et trois du parti d’opposition Les Démocrates (LD). Un bureau de cinq membres, à élire parmi les commissaires selon cette même répartition, sera chargé de piloter les travaux. Le financement de cette structure sera entièrement assuré par le budget de l’institution parlementaire.

Une mission ciblée sur la gestion des ressources à Parakou

La commission aura pour mission principale de faire la lumière sur l’utilisation des ressources publiques affectées à la fourniture d’eau potable et d’électricité dans la ville de Parakou entre 2016 et 2025. Elle s’attachera notamment à : Vérifier la régularité des appels d’offres et des avenants aux marchés publics ; Évaluer techniquement et financièrement les infrastructures déjà réalisées ou en cours de réalisation ; Formuler des recommandations pour une gestion plus rigoureuse et transparente des secteurs concernés. Les membres de la commission pourront auditionner toute personne susceptible de fournir des éléments d’éclairage utiles à l’enquête.

Un calendrier de travail strict

La commission dispose d’un délai initial de trois mois pour mener à bien sa mission et remettre son rapport au Président de l’Assemblée nationale. Ce délai pourra être prorogé d’un mois supplémentaire, sur décision du bureau du Parlement.

Double enquête en cours

Fait notable, cette initiative parlementaire intervient alors qu’une autre commission d’enquête a déjà été mise en place par le Haut-Commissariat à la Prévention de la Corruption. Cette structure parallèle travaille également à faire la lumière sur les supposés détournements de plusieurs dizaines de milliards de francs CFA destinés à améliorer l’accès à l’eau et à l’électricité dans les quartiers périphériques de Parakou.

En attendant les conclusions de ces deux instances, l’opinion publique demeure suspendue à la promesse d’une transparence totale dans la gestion des ressources publiques. Une exigence qui, plus que jamais, s’impose comme le socle d’une gouvernance responsable.

                       M.H.

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Rencontre citoyenne à Akpro-Missérété: Le porte-parole du gouvernement au plus près des réalités locales

 



Dans le cadre de sa tournée de proximité dans le département de l’Ouémé, le porte-parole du gouvernement béninois, Wilfried Léandre Houngbédji, poursuit ses échanges directs avec les populations. Après une étape marquante à Dangbo en matinée, c’est la commune d’Akpro-Missérété qui a accueilli ce dimanche après-midi la délégation gouvernementale, dans une ambiance d’écoute et de participation citoyenne.

Dialogue républicain à Dangbo et Akpro-Missérété.

La journée a débuté à Dangbo, où les discussions se sont déroulées dans la salle de délibération de la mairie. Cette première halte a permis au porte-parole du gouvernement d’aborder sans détour les préoccupations des habitants, tout en apportant des clarifications sur diverses actions de l’exécutif. Les échanges, francs et constructifs, ont mis en lumière la volonté des autorités de rapprocher davantage l’État des administrés.

En début d’après-midi, cap a été mis sur la commune d’Akpro-Missérété. C’est dans l’enceinte de la maison des jeunes que la rencontre s’est tenue, en présence d’un public nombreux et attentif. Le Maire de la commune, Joseph G. HOUNKANRIN, entouré des membres de son conseil communal et de la Secrétaire exécutive, a souhaité la bienvenue à la délégation et a salué l’initiative.

Un appel à la vérité et à l’implication citoyenne.

Dans son discours d’ouverture, le Maire a encouragé les participants, jeunes, femmes, leaders d’opinion et sages à prendre la parole en toute liberté, à exprimer sans réserve leurs préoccupations et attentes. Il a également salué le cadre d’échange mis en place par le gouvernement, qu’il a qualifié de nécessaire pour renforcer la transparence et la redevabilité.

Prenant la parole à son tour, Wilfried Léandre Houngbédji a remercié les populations pour leur accueil chaleureux et leur mobilisation. Il a souligné l’importance de ces échanges, fondés sur la vérité et la confiance, et a invité chacun à ne pas hésiter à poser des questions, même les plus sensibles, afin de favoriser un dialogue sincère et utile.

Une gouvernance à visage humain

Ces rencontres s’inscrivent dans une dynamique de gouvernance participative, où les citoyens ne sont pas de simples spectateurs, mais des acteurs à part entière du développement. En allant à la rencontre des Béninois sur le terrain, le gouvernement réaffirme sa volonté d’écouter, d’expliquer, mais surtout de construire avec les populations des réponses adaptées à leurs réalités. La tournée se poursuit dans d’autres communes du département, avec la promesse de discussions tout aussi enrichissantes. À Akpro-Missérété comme à Dangbo, un message clair s’est imposé : celui d’un État qui tend l’oreille, qui s’ouvre à la critique et qui avance avec son peuple.

                           M.H.

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Assemblée nationale: Les députés adoptent à l’unanimité la loi pour le développement à l’horizon 2060

 




L’Assemblée nationale du Bénin a adopté ce vendredi 4 juillet 2025, à l’unanimité des députés présents, la loi n°2025-16 portant sur la Vision de développement du pays à l’horizon 2060. Ce texte stratégique balisera le chemin du Bénin pour les 35 prochaines années.

 Un projet structurant pour l’avenir 

Le texte, composé de 32 articles répartis en six chapitres, a été examiné sur la base du rapport de la Commission du plan et de l’équipement, présidée par le député Lambert Agongbonon. La séance plénière s’est tenue sous la présidence de Louis Gbèhounou Vlavonou, en présence du Ministre d’État chargé du développement et de la coordination de l’action gouvernementale, Abdoulaye Bio Tchané, et du ministre de la Justice, Yvon Détchénou.

Selon le rapport, cette loi permettra d’assurer une planification cohérente et rigoureuse de l’action publique, de prévenir les reculs stratégiques et de fournir un cadre de référence solide aux futurs programmes gouvernementaux.

Une vision guidée par des principes clairs

La mise en œuvre de la Vision Bénin 2060 repose sur sept principes directeurs : responsabilité éthique, équité, inclusivité, redevabilité mutuelle, subsidiarité, gestion axée sur les résultats et partenariat renforcé. Deux structures sont prévues pour assurer le pilotage : une commission de prospective intégrée au Conseil national de planification, et un secrétariat technique permanent. Une évaluation de la mise en œuvre est prévue tous les cinq ans, avec remise du rapport au plus tard six mois avant toute échéance électorale.

Un soutien politique unanime, malgré quelques réserves

L’ensemble des groupes parlementaires, aussi bien de la majorité que de l’opposition, a salué l’adoption de cette loi. Le député Gérard Gbénonchi (UP-R) a rendu hommage au président Patrice Talon, estimant que cette vision engage chaque Béninois à une responsabilité collective pour l’avenir. Il a déclaré : « Adopter la Vision 2060, c’est affirmer que le Bénin croit en sa capacité à se transformer durablement. » Barthélémy Kassa (Bloc Républicain) a parlé d’« avancée majeure », appelant à une mobilisation derrière le gouvernement.


De son côté, Éric Houndété (Les Démocrates), tout en exprimant des réserves sur le manque d’approche prospective dans le rapport, a lui aussi voté pour le texte. « Puisqu’un changement est possible dans un avenir proche, rien n’empêchera d’ajuster la vision », a-t-il affirmé.

Le gouvernement salue un tournant historique

Prenant la parole à l’issue des débats, le Ministre d’État Abdoulaye Bio Tchané a exprimé sa reconnaissance envers les parlementaires et souligné la portée historique de cette adoption. « Ce n’est pas rien. Chacun d’entre vous pourra dire un jour : j’y étais, et j’ai contribué à tracer ce cap pour le Bénin », a-t-il déclaré.En conférence de presse, il a insisté sur l’importance de doter le pays d’un outil de pilotage à long terme, en particulier pour les 35 prochaines années. La Vision 2060 viendra remplacer dès le 1er janvier 2026 la Vision Bénin 2025 Alafia, désormais arrivée à terme. Elle s’inscrit dans le cadre de la loi n°2024-09 du 20 février 2024 relative à la planification du développement et à l’évaluation des politiques publiques.

Ernest LATOUNDJI

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Médias niversitaires: La HAAC enclenche le processus de régulation.

 




La Haute Autorité de l’Audiovisuel et de la Communication (HAAC) s'apprête à élargir son champ d'action en intégrant désormais les organes de presse universitaires dans son dispositif de régulation. L’annonce a été faite par François Awoudo, Secrétaire général de l’institution, lors d’un entretien accordé à BIP Radio, marquant ainsi une nouvelle étape dans la mission de veille éthique et professionnelle de la HAAC.

Un vide juridique en voie d’être comblé.

Longtemps restés dans une zone grise de la régulation, les médias universitaires qu’il s’agisse de journaux écrits, de radios ou de plateformes numériques animées par des étudiants, fonctionnaient jusqu’ici sans réel encadrement légal ou déontologique. Une situation que la HAAC entend corriger, à la lumière de leur impact croissant dans le paysage médiatique local et de leur rôle dans la formation citoyenne des jeunes.

Selon François Awoudo, «ces médias, bien qu’évoluant dans un cadre académique, produisent de l’information qui touche le public. À ce titre, ils ne peuvent échapper aux règles fondamentales qui encadrent la presse en République du Bénin ».

Préserver la liberté d’expression tout en garantissant la responsabilité

Consciente de la nécessité de ne pas briser l’élan créatif des jeunes journalistes en herbe, la HAAC prévoit une approche pédagogique et progressive. Il ne s’agit pas d’imposer une lourde bureaucratie, mais de mettre en place un cadre clair, garantissant à la fois la liberté d’expression et la responsabilité éditoriale. « L’objectif n’est pas de censurer, mais de prévenir les dérapages et de former une génération de professionnels mieux préparés aux exigences du métier », a précisé le Secrétaire général. Cette régulation inclura entre autres le respect de la déontologie journalistique, la transparence dans la ligne éditoriale, et la déclaration formelle de tout média universitaire actif.

Une concertation annoncée avec les parties prenantes.

Avant toute mise en œuvre, la HAAC compte organiser des consultations avec les acteurs du monde universitaire, notamment les responsables d’établissements, les encadreurs pédagogiques et les animateurs des clubs de presse estudiantins. L’objectif est d’aboutir à un cadre consensuel, adapté aux réalités du terrain.

Ce processus marque un tournant significatif dans l’évolution de la régulation des médias au Bénin. En s’intéressant aux acteurs émergents que sont les médias universitaires, la HAAC anticipe sur les enjeux futurs de la communication et affirme sa mission de veille sur la qualité et l’éthique de l’information à tous les niveaux.

M.H.

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Festival << Ologou Odogbo >> 2025. Une fête ancrée dans les traditions et tournée vers l’avenir. (Lire l’intégralité du Calendrier Sacré d’ORO pour l’année 2025 à Kétou)

 




À Kétou au Bénin et dans le département du plateau un rendez-vous incontournable annuel fait vibrer le cœur de la cité royale : le Festival traditionnel << Ologou Odogbo >> Le mois d'août 2025 est retenu pour l'édition de cette année empreinte de spiritualité, de célébration et de valorisation culturelle.

Organisé chaque année à Kétou, ce festival ancestral incarne la richesse du patrimoine du peuple Kétou. Véritable pilier de l’identité locale, il est à la fois un moment de réjouissance collective et des rites sacrés. L’un de ses symboles les plus marquants est la danse féminine "Bata Igba", dédiée aux femmes, qui constitue un spectacle d’une rare beauté.

 Une fête ancrée dans les traditions et tournée vers l’avenir. 

Le Festival << Ologou Odogbo >> est bien plus qu’un simple événement festif : c’est une manifestation de cohésion communautaire, un moyen de préserver les traditions ancestrales, et un levier de développement touristique. Chaque édition attire curieux, chercheurs et touristes, venus découvrir la richesse culturelle de Kétou et vivre une immersion spirituelle unique.

 Calendrier Officiel du Festival Ologou Odogbo 2025 

Vendredi 1er août 2025 : Danse des femmes Bata Igba

C’est l’une des deux dates sacrées où les femmes sont autorisées à sortir pour exécuter cette danse traditionnelle spectaculaire. Une ouverture festive marquée par l’élégance et la fierté féminine.

Samedi 2 août 2025 : Première fermeture

Seuls les hommes initiés sont autorisés à sortir pour accomplir les premiers rituels de purification de la ville. Ces cérémonies visent à chasser les mauvais esprits et rétablir l’équilibre spirituel.

Mercredi 6 août 2025 : Deuxième fermeture Poursuite des rites.sacrés. Encore une fois, seuls les hommes initiés participent à ces cérémonies confidentielles et mystiques.

 Vendredi 15 août 2025 : Deuxième danse des femmes Bata Igba.

Dernière occasion pour les femmes de sortir et de briller à travers cette danse rituelle pleine de symboles. Un moment de fête, de beauté et de transmission culturelle.

Samedi 16 août 2025 : Troisième et dernière fermeture. Clôture du festival avec les ultimes rituels spirituels effectués exclusivement par les hommes initiés. Une invitation à vivre l’authenticité Le Festival Ologou Odogbo est une occasion unique de plonger au cœur des traditions du royaume de Kétou. Entre cérémonies secrètes, danses rituelles et ambiance communautaire, chaque date est chargée de signification spirituelle et culturelle. Venez célébrer l’héritage du peuple Kétou, découvrir la force de ses femmes à travers la danse Bata Igba, et comprendre le rôle essentiel des rituels masculins dans la préservation de l’équilibre sacré de la ville.

Rendez-vous à Kétou en août

 2025 !

E .L .

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Festival IYÉ – 8ᵉ édition à Pobè . Pobè devient la capitale béninoise des arts urbains.

( Le Maire Simon Dinan élève la culture urbaine au rang d'engagement citoyen) 



La ville de Pobè a vibré au rythme des arts de rue et des musiques urbaines lors de la 8ᵉ édition du Festival IYÉ – Ayé : Ma Rue, Ma Musique, tenue les 27 et 28 juin 2025. Pour la première fois, ce festival international a posé ses valises au Bénin, dans le département du Plateau, avec un rayonnement inédit, grâce au haut parrainage de Monsieur Simon Adébayo Dinan, maire de la commune de Pobè.




 *Un maire visionnaire au service de la jeunesse et de la culture* 


Acteur de terrain et fervent défenseur des valeurs éducatives de la culture, Simon Adébayo Dinan s’est pleinement investi dans la réussite de cet événement. Sa mobilisation active a permis d’offrir aux jeunes de la commune un cadre propice à l’expression artistique, à l’apprentissage et à l’échange interculturel.


> « Ce festival n’est pas qu’un simple événement musical. C’est un tremplin pour nos jeunes talents, un espace d’apprentissage et de valorisation de la culture locale. Nous sommes fiers que Pobè devienne un carrefour d’expression artistique en Afrique de l’Ouest », a souligné le maire.


 *Un rendez-vous porté par des structures engagées* 


Le Festival IYÉ est une initiative conjointe de deux organisations culturelles majeures : IYAWO Association (Togo), fondée par la promotrice culturelle Élisabeth Apampa, et sa déclinaison béninoise KIAWO Bénin, portée par CHIK BRAND AND PROD SARL.Ces structures, actrices majeures de la promotion des arts de rue en Afrique de l’Ouest, ont coorganisé cette édition béninoise avec une programmation riche en : ateliers de formation professionnelle, master-classes en performance scénique, concerts gratuits,débats citoyens sur l’égalité des genres et l’inclusion sociale.


 *Une coalition de partenaires pour soutenir les talents* 


Le succès de cette édition est également le fruit d’un partenariat solide avec des institutions nationales et internationales, notamment :Ces partenaires ont apporté un soutien financier, technique et logistique permettant d’offrir un événement de grande qualité, entièrement gratuit et accessible à tous.


 *Une vision panafricaine et inclusive* 


Le festival a rassemblé des artistes du Togo, du Bénin et d’autres pays d’Afrique de l’Ouest, dans un esprit de coopération culturelle régionale. L’édition 2025 s’inscrit dans une dynamique de professionnalisation des artistes urbains à travers le concours Street Vibes, dont les finalistes ont bénéficié d’un accompagnement artistique, de dotations, et de stages encadrés.


Au cœur des messages portés : l’égalité des genres, la lutte contre les violences basées sur le genre (VBG), et l’usage de l’art comme outil de transformation sociale. Objectifs : Valorisation des talents, formations professionnelles, engagement citoyen, rayonnement culturel régional.

Ce rendez-vous culturel restera comme une étape phare dans le parcours de développement culturel de Pobè, consolidée par l’engagement indéfectible de son maire. Une édition qui, à coup sûr, ouvre la voie à de nouvelles ambitions pour la jeunesse créative du Bénin et de l’Afrique.

E.L.



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dimanche 6 juillet 2025

Tournoi "Le Plateau au Féminin" : Gloria Zanmènou, la pépite de l’Ofca s’illustre dès le match d’ouverture

Plateau (Bénin), 6 juillet 2025 – Le rideau s’est levé avec éclat sur le tournoi "Le Plateau au Féminin", une compétition exclusivement dédiée aux jeunes filles du département du Plateau. Et déjà, une étoile se détache du lot : Gloria Zanmènou , l’attaquante au dossard numéro 7 de l’équipe Ofca, auteure d’un triplé retentissant lors du match d’ouverture.

Face à une défense bien organisée, la jeune joueuse a brillé par sa vivacité, sa technique et surtout son endurance remarquable. Dès la 10ᵉ minute de jeu, Gloria ouvre le score d’un tir précis, mettant son équipe sur les rails. Mais c’est en deuxième période que la joueuse va véritablement faire parler la poudre en inscrivant deux autres buts, scellant ainsi une victoire éclatante de son équipe et s’imposant comme la grande héroïne de la rencontre.

Gloria Zanmènou n’a pas seulement marqué des buts : elle a marqué les esprits. À seulement quelques minutes du coup d’envoi du tournoi, elle incarne déjà l’essence même de cette initiative : mettre en lumière le talent féminin dans le football béninois.

Son triplé, fruit d’un engagement sans relâche et d’un sens aigu du placement, donne le ton pour cette compétition qui promet de révéler d’autres jeunes perles du département. Le public présent, conquis, n’a pas tari d’éloges pour la numéro 7, véritable moteur offensif de l’Ofca.

À suivre de près tout au long du tournoi, Gloria Zanmènou s’impose déjà comme l’un des grands espoirs du football féminin dans le Plateau et, pourquoi pas, du Bénin tout entier.

Le Plateau au Féminin vient à peine de débuter, mais grâce à Gloria, il rayonne déjà

Ernest LATOUNDJI.

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vendredi 4 juillet 2025

Éditorial : Pour une redéfinition du prestige enseignant au Bénin

 

*Et si le gouvernement, de concert avec la Zone industrielle de Glo-Djigbé (GDIZ), offrait à nos enseignants une distinction symbolique et forte : une tenue professionnelle qui incarne la noblesse de leur mission et rehausse leur image dans la société ?*


À l’heure où le Bénin ambitionne de se hisser au rang des nations émergentes, il est grand temps de remettre au cœur de notre projet de société une figure trop longtemps marginalisée : celle de l’enseignant. Celui-là même qui, à la sueur de son front, forge les esprits, bâtit les intelligences et prépare les générations appelées à piloter la destinée de notre pays.


*On distingue aisément le militaire à son uniforme, le médecin à sa blouse, le magistrat à sa toge. Mais qu’en est-il de l’enseignant, dont la mission n’est pas moins cruciale ?* L’adoption d’une tenue officielle pour les enseignants serait bien plus qu’un simple ornement vestimentaire : elle serait le signe visible d’une reconnaissance institutionnelle, d’une volonté politique d’élever enfin cette profession à la hauteur de sa dignité. Elle serait aussi un puissant vecteur de respect, d’autorité, et d’appartenance à un corps de métier prestigieux.

Dans une société souvent tentée par les sirènes du clinquant et de l’éphémère, il devient vital de réhabiliter les métiers du savoir. Un enseignant valorisé, c’est un élève inspiré, c’est une école respectée, c’est une nation en marche. La tenue professionnelle, bien pensée, élégante et sobre, pourrait devenir un symbole d’honneur et d’unité pour ceux qui, chaque jour, tiennent la craie comme d’autres tiennent les rênes du pouvoir ou les armes de la défense.

*Que le Chef de l’État* prenne donc l’initiative d’un décret en ce sens. Non pour imposer, mais pour élever. Non pour uniformiser, mais pour distinguer. Car il est des réformes qui, sans grand tapage, transforment profondément la perception collective et raniment les vocations.

Valoriser l’enseignant, c’est investir dans l’avenir. Lui conférer une tenue, c’est lui offrir un manteau de respect. C’est dire à haute voix que la craie, entre les mains d’un maître, est aussi noble que le glaive du juge ou la plume du législateur.


Il est temps.


             Marcellin HOUNSA

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Le Plateau au Féminin : Le coup d’envoi ce samedi: (Ofca et Étoiles bleues en ouverture)

 





 Ce samedi 5 juillet 2025, les projecteurs seront braqués sur le stade omnisports de Pobè à l’occasion du lancement de la toute première édition du tournoi « Le Plateau au Féminin », un événement sportif inédit placé sous le signe de l'engagement social et de la promotion des valeurs humaines à travers le sport féminin.


Organisé dans le département du Plateau, ce tournoi se veut bien plus qu’une simple compétition sportive. À travers cette initiative, les organisateurs entendent promouvoir l’égalité de genre, lutter contre les stéréotypes, encourager le développement personnel des jeunes filles et renforcer les liens communautaires. Un accent particulier est également mis sur la santé, le bien-être, ainsi que l’inspiration et la modélisation pour les futures générations.


 *Une marraine engagée, un parrain institutionnel* 


Placée sous le parrainage de Simon Adébayo Dinan, maire de la commune de Pobè, et la marraine Julia Akpaki, membre de la coordination départementale Plateau du Conseil économique et social représentant, cette première édition bénéficie du soutien de personnalités engagées pour l’autonomisation des femmes et la cohésion sociale à travers le sport.


« Ce tournoi est une tribune d’expression pour nos jeunes filles, une opportunité pour elles de s’affirmer, de se découvrir et de briser les barrières sociales encore trop présentes », a déclaré Julia Akpaki, fervente défenseure de l’égalité des chances. « Le sport reste un vecteur essentiel pour la cohésion sociale et le développement. Nous mettrons tout en œuvre pour accompagner cette initiative qui va illuminer le talent caché en nos jeunes filles pour davantage révéler notre département », a souligné Simon Adébayo Dinan, maire de la commune de Pobè et parrain de l'événement.


 *Une première qui fait date* 


L'événement, qui promet de réunir des équipes féminines venues de diverses localités du département du Plateau, s’annonce comme un moment fort de partage, de performance et de sensibilisation. En plus des matchs, des animations culturelles et des séances de sensibilisation autour des thématiques liées au genre et à la santé seront proposées au public.


Avec « Le Plateau au Féminin », le Plateau donne le ton d’un engagement collectif en faveur de la femme à travers le sport. Une première édition qui pourrait bien ouvrir la voie à une tradition annuelle, porteuse d’espoir et de transformation sociale.


 *Six équipes, un trophée !* 


De ballon va donc rouler du 5 juillet au 2 août prochain, date de la finale de cette première édition du tournoi « Le Plateau au Féminin ». Six équipes pour neuf matches au total avec des deux demi-finales. Dans le groupe A on retrouve Ofca, AO Wanou et Étoiles bleues. Par contre, les équipes de l'AS Pep, de l'Usa foot et de Burmah animeront le groupe B de la compétition. Le match d'ouverture oppose les équipes de l'Ofca et des Étoiles bleues. Un match qui promet de fortes sensations dans le groupe A.


Rendez-vous ce samedi 5 juillet à partir de 15 heures au stade omnisports de Pobè, chef lieu du département du Plateau pour célébrer le sport au féminin dans toute sa splendeur avec une cérémonie d'ouverture très attendue. Soulignons que cette première édition du tournoi « Le Plateau au Féminin » est portée par l'Organisation non gouvernementale Afrique a conscience qui entend promouvoir le développement et les valeurs du vivre ensemble à travers le sport féminin.


Ernest LATOUNDJI

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Drame ignoble à Bembèrèkè.* _Une fillette victime d'un viol après un piège aux oranges._

 



La commune de Bembèrèkè, dans le département du Borgou, a été secouée par un drame ignoble. Selon des informations concordantes de la radio locale FM Nonsina et relayées par Fraternité FM, une adolescente de 13 ans, qui vendait des oranges pour aider sa mère, a été victime d’un viol par un homme d’une cinquantaine d’années. Les faits se sont déroulés dans le quartier Kossou, le dimanche 29 juin 2025.


Un piège odieux


L’agresseur, assis devant son moulin, aurait attiré la jeune fille en lui achetant des oranges pour 100 FCFA. Sous un prétexte encore flou, il aurait ensuite tenté de l’entraîner dans sa chambre. Face à son refus catégorique l’homme a eu recours à la violence pour assouvir ses pulsions criminelles.


Le choc de la révélation

Les séquelles de l’agression ont été découvertes par la mère de la victime, alertée par la petite sœur de l’adolescente, qui avait remarqué des traces de sang sur ses vêtements. Si la mère a d’abord cru aux premières règles, la terrible vérité a éclaté après une consultation médicale : sa fille venait d’être sauvagement violée.


Une enquête ouverte, l’agresseur en fuite


Les autorités locales ont ouvert une enquête pour identifier et interpeller le coupable, que la jeune fille affirme ne pas connaître. Ce crime révoltant a provoqué indignation et colère dans la communauté, où l’on exige justice pour cette enfant dont l’innocence a été brisée.


Waris SIDIKI

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Trafic de tenues militaires : des soldats béninois au cœur d’un réseau parallèle


Un colis intercepté sur le fleuve Niger a mis au jour un trafic insolite mais préoccupant : des treillis militaires béninois, flambant neufs, vendus clandestinement à l’étranger. Derrière ce commerce parallèle, huit militaires béninois, aujourd’hui jugés devant la CRIET. Plongée dans les coulisses d’un système qui mêle besoins non satisfaits, tolérance hiérarchique et dérives internes.


 Une alerte venue du fleuve


Tout commence le 19 mai 2025, sur les eaux tranquilles du fleuve Niger. Un colis suspect est intercepté lors d’un contrôle de routine. À l’intérieur : vingt tenues militaires neuves, soigneusement pliées. Destination présumée : un gendarme nigérien.

La découverte alerte aussitôt les autorités. Très vite, les pistes convergent vers une origine nationale : les treillis proviennent de stocks béninois. Le dossier atterrit sur le bureau de la Cour de répression des infractions économiques et du terrorisme (CRIET). Une enquête est ouverte, les auditions s’enchaînent… et un réseau se dessine.


 Des uniformes… vendus à l’ami


Premier à la barre : un sergent, qui reconnaît avoir servi d’intermédiaire. Selon lui, tout serait parti d’un simple constat : les tenues fournies par l’État sont souvent « de mauvaise qualité » et en nombre insuffisant. Résultat : les militaires se débrouillent. Le bouche-à-oreille, les forums de discussions internes, les petits arrangements entre collègues… autant de canaux utilisés pour acheter ou revendre des treillis, parfois neufs, parfois d’occasion.

Le sergent ne nie pas avoir facilité certaines transactions. Il affirme même que la hiérarchie « sait, officieusement », mais laisse faire.


 Un business structuré


Le dossier prend une autre tournure quand un caporal confie avoir acquis une tenue pour son frère, gendarme au Niger. Il cite des noms : Yves, Dovoedo, tous deux identifiés comme vendeurs actifs. La tenue lui a été cédée à 8.000 FCFA, un prix dérisoire au regard des circuits officiels.

Autre profil, autre méthode : le sergent Boco dit, lui, avoir ses propres fournisseurs… au sein des magasins militaires. Selon ses dires, certains magasiniers ferment les yeux ou les ouvrent pour une commission. Il vend les tenues avec leur accord et empoche une part sur chaque pièce écoulée.


Un receleur bien identifié


Le maillon central du réseau serait un militaire du nom de Tairou, qualifié de principal receleur. Il ne tente pas de se dédouaner : il reconnaît avoir reçu plusieurs lots de tenues qu’il a ensuite revendues à un gendarme nigérien. Une opération qu’il aurait répétée plusieurs fois, sans en mesurer l’ampleur judiciaire.


Enfin, un ancien agent de la Société des Transports du Mono (STM) est aussi cité. Il reconnaît avoir expédié des colis pour les militaires, mais jure n’avoir jamais su qu’ils contenaient des effets militaires. Simple transporteur, ou complice involontaire ?


Une faille dans la chaîne militaire ?


Derrière ce commerce parallèle se cache une réalité plus vaste : la logistique militaire béninoise est-elle en crise silencieuse ? Les témoignages convergent : le manque d’uniformes, la lenteur des dotations, voire leur mauvaise qualité, poussent certains soldats à chercher des alternatives illégales, certes, mais « nécessaires » à leurs yeux.

Mais l’affaire va au-delà d’un simple système de débrouille. Les faits rappellent que les effets militaires sont des symboles d’autorité, et leur circulation incontrôlée une menace potentielle pour la sécurité nationale.


  La justice prend le relais


L’enquête judiciaire se poursuit. Les huit militaires ont été entendus ce jeudi devant la CRIET. Le procès a été renvoyé au 31 juillet 2025, pour approfondir les responsabilités de chacun.


L’armée, elle, reste discrète. Aucune communication officielle n’a été faite à ce jour. Mais en interne, l’affaire fait tâche. Car au-delà des hommes, c’est tout un système parallèle de distribution d’uniformes qui vient d’être mis à nu.


                    M.H.

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Fin des prestations phytosanitaires payantes dans l’administration publique : le gouvernement serre la vis*

 



Le gouvernement béninois a décidé de mettre un terme à une pratique jugée illégale et contraire à l’éthique administrative. À compter du 2 juillet 2025, les services techniques de l’État ne sont plus autorisés à offrir des prestations phytosanitaires à titre onéreux. La mesure a été annoncée lors du Conseil des ministres tenu ce mercredi.


Une dérive dénoncée


Selon les autorités, certains agents publics se livraient, en marge de leurs missions officielles, à des activités lucratives telles que la désinsectisation, la dératisation, la fumigation ou encore le désherbage chimique. Profitant de leurs interventions sur le terrain, ils proposaient ces prestations aux opérateurs économiques, contournant ainsi la réglementation en vigueur et empiétant sur le domaine réservé aux entreprises agréées.


Le gouvernement recadre


Le Conseil des ministres rappelle que seules les structures disposant d’un agrément délivré par le ministère de l’Agriculture sont légalement habilitées à effectuer des prestations phytosanitaires. Il juge inacceptable que des fonctionnaires exploitent leur position pour concurrencer ces entreprises, au mépris des textes en vigueur et des principes de bonne gouvernance.


Zéro tolérance pour les contrevenants


À l’avenir, toute prestation phytosanitaire payante réalisée par un agent public sera considérée comme une infraction et exposera son auteur à des sanctions disciplinaires et pénales. Le gouvernement affirme sa ferme détermination à mettre fin à ces pratiques déviantes et à garantir l’équité entre les acteurs du secteur.


Cette décision marque un tournant dans la gestion des missions techniques au sein de l’administration, et vise à restaurer la légalité, la transparence et le professionnalisme dans l’exécution des missions publiques.


                     M.H.

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Trophée des académies 2025: La liste de l'équipe du Bénin rendue officielle.

 






Le Bénin a désigné son champion. L’USS Kraké représentera une nouvelle fois la nation au prestigieux Trophée des Académies de la Ligue 1 McDonald’s 2025. Ayant déjà atteint la finale lors de la première édition, l’académie béninoise a confirmé sa suprématie nationale, décrochant son ticket pour la phase internationale qui se déroulera en octobre prochain à Cotonou.

Un parcours sans faute pour l’USS Kraké

La deuxième édition nationale du Trophée des Académies, organisée dans le cadre de la Ligue 1 McDonald’s en partenariat avec Canal+, a rendu son verdict ce lundi 30 juin au Stade Municipal de Ouidah. Quatre centres de formation béninois de renom se sont affrontés : l’USS Kraké, l’AS Cotonou, l’AS Lagarde et l’Étalons FC.

Après une matinée consacrée à des ateliers techniques et une après-midi ponctuée de matchs intenses, l’USS Kraké s’est, une fois de plus, distinguée. Déjà représentante du Bénin en 2024, l’académie dirigée par le président Magloire Oké a validé son billet pour la phase internationale du tournoi, qui se tiendra en octobre prochain au Stade de l’Amitié Général Mathieu Kérékou.

L’ambition internationale de l’académie béninoise

Lors de la compétition l’année passée, l’USS Kraké avait marqué les esprits en éliminant des centres de formation réputés tels que Toulouse, Lorient ou Dakar Sacré-Cœur. Le club avait également raflé toutes les distinctions individuelles grâce à ses jeunes talents.

Ce nouveau sacre confirme la position de l’USS Kraké comme une référence incontournable en matière de formation footballistique au Bénin. En s’illustrant sur la scène nationale, l’académie se profile une nouvelle fois comme un sérieux prétendant au titre international. Le Trophée des Académies poursuit ainsi sa mission essentielle : révéler et valoriser les futurs talents du football africain.


Waris SIDIKI

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Santé au Bénin: L'école nationale des sciences paramédicales autorisée par le conseil des ministres.

 

Ce mercredi 2 juillet 2025, le gouvernement béninois a franchi une étape décisive en Conseil des ministres : la validation du projet de construction d’une École nationale de formation en sciences paramédicales. Cette initiative stratégique vise à répondre à une double problématique : la saturation des établissements existants et la pénurie croissante de professionnels paramédicaux dans le pays.

Actuellement, seulement deux établissements assurent la formation paramédicale au Bénin, peinant à satisfaire la demande en formation initiale comme spécialisée. La création de cette nouvelle école ambitionne de combler ce déficit crucial. Au-delà des besoins nationaux, le projet prend également en compte l’attrait grandissant du marché international pour les compétences béninoises dans ce secteur en pleine expansion.

Selon le compte rendu du Conseil des ministres, le futur établissement intégrera des infrastructures modernes et les technologies de l’information, proposant des filières variées et adaptées aux exigences locales et internationales. La maîtrise d’œuvre complète du projet, englobant les études architecturales, l’analyse d’impact environnemental et le suivi des travaux, a été confiée à une entreprise spécialisée.

Ce projet ambitieux s’inscrit pleinement dans la volonté du gouvernement de renforcer le système de santé national en formant des ressources humaines hautement qualifiées, capables de relever les défis sanitaires actuels et futurs.

Ernest LATOUNDJI

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Visite d’étude à Paris. Des fonctionnaires de l’Assemblée nationale du Bénin à la découverte du modèle parlementaire français.

Dans le cadre du renforcement de la coopération interparlementaire entre le Bénin et la France, une délégation de fonctionnaires de l’Assemblée nationale du Bénin, conduite par le premier questeur, M. Labiou Amadou Djibril, a effectué une visite d’étude à l’Assemblée nationale française du 30 juin au 1er juillet 2025.

Cette mission, principalement centrée sur l’échange d’expériences administratives et le partage de bonnes pratiques, a été rythmée par de nombreuses séances de travail avec les différentes directions du Parlement français.

Première journée : immersion dans la gestion budgétaire et la coopération

La délégation béninoise a entamé sa visite par une réunion à la Salle 4075 de l’Immeuble Olympe de Gouges avec Mme Véronique Grivel, Directrice des achats et des finances, accompagnée de Mme Emmanuelle Lavie, Cheffe de la division budget et du contrôle de gestion. Mme Grivel a présenté l’organisation de sa direction, composée de trois divisions : budget, trésorerie et achats, tout en soulignant les responsabilités spécifiques de chacune.

La délégation a ensuite échangé avec M. Samih Laffifi, administrateur-adjoint à la Division de la coopération et des questions bilatérales. Les discussions ont porté sur les différents projets de coopération entre les deux institutions parlementaires (PACOP, InterPares, coopération bilatérale), avec un accent particulier sur les opportunités de stages d’immersion pour les fonctionnaires béninois au sein du Parlement français.

Deuxième journée : communication digitale, logistique et échanges institutionnels

Le mardi 1er juillet, les travaux ont débuté par une rencontre entre la première questeure de l’Assemblée nationale française et le premier questeur du Bénin, marquant un moment fort de dialogue politique et administratif entre les deux institutions.

En tant que Chef de la division communication digitale de l’Assemblée nationale du Bénin, j’ai eu un échange enrichissant avec M. Louis Bauer, responsable de la coordination des réseaux sociaux au sein du Parlement français. Cet entretien a permis de partager des stratégies et outils pour renforcer la présence digitale du Parlement béninois.

La visite s’est poursuivie par une découverte du Palais-Bourbon, suivie d’une rencontre avec M. Charles d’Arailh, Directeur de la logistique parlementaire, qui a présenté l’organisation matérielle et opérationnelle de l’institution.

La délégation a également eu le privilège d’assister à une séance plénière consacrée aux questions au gouvernement, offrant une immersion directe dans la pratique parlementaire française.

Clôture de la visite : Ressources humaines et patrimoine au cœur des échanges

Deux derniers entretiens ont conclu cette visite d’étude. La délégation a d’abord rencontré Mme Cécile Maurice, Directrice des ressources humaines, puis M. Bruno Lancestremère, Directeur des affaires immobilières et du patrimoine. Ces échanges ont été l’occasion d’approfondir la compréhension de la gestion des ressources humaines et du patrimoine au sein de l’Assemblée nationale française.


Des retours riches et prometteurs


À l’issue de la mission, M. Bienvenue Yaï, Directeur de la questure, s’est réjoui de la qualité des échanges :


> "Nous sommes un petit Parlement, mais très efficace. Ce que nous retenons, c’est cette conscience professionnelle remarquable, cette synergie dans le travail, et surtout la valorisation des compétences internes. Nous mettrons en œuvre ces enseignements et envisagerons des échanges virtuels pour approfondir certains aspects."

De son côté, le premier questeur, M. Labiou Amadou Djibril, a exprimé sa profonde gratitude à l’administration française :> "Votre accueil a dépassé nos attentes. Ce type de coopération dynamique est essentiel pour permettre à chacun de tirer profit de l’expérience de l’autre. Nous allons désormais recenser nos défis, structurer nos acquis, et renforcer l’efficacité de notre administration parlementaire."

Cette visite s’inscrit dans une dynamique de modernisation continue des pratiques administratives du Parlement béninois, et marque une étape significative vers une coopération parlementaire renforcée entre la France et le Bénin.

                     La rédaction 


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mardi 1 juillet 2025

Ghana : Lueur d’espoir pour le secteur du cacao après deux années de crise

Après deux campagnes agricoles marquées par une forte baisse de production, le Ghana entrevoit enfin une embellie dans son secteur cacaoyer. Bien que la récolte 2024/2025 reste en deçà des attentes, avec une production estimée à seulement 590 000 tonnes, loin de l’objectif initial de 810 000 tonnes, les perspectives pour la prochaine saison redonnent espoir aux producteurs


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Sur le terrain, plusieurs agriculteurs signalent déjà des signes prometteurs. Dans le district d’Assin North, Theophilus Tamakloe affirme constater une nette amélioration : floraison abondante, cabosses plus nombreuses et feuillage en bonne santé. Il prévoit d’augmenter sa production de près de 50 %. À l’instar de Tamakloe, Salomey Saah, autre productrice, vise même à doubler ses rendements après avoir investi dans l’entretien de ses plantations.


Une reprise encore fragile


Malgré ces signes positifs, l’optimisme reste prudent. Les producteurs doivent encore composer avec de nombreux défis : pluies intenses, ravageurs, maladies et retards dans la livraison des intrants agricoles. Une attaque parasitaire mal maîtrisée peut détruire une récolte en quelques jours. Le COCOBOD, l’autorité de régulation du cacao au Ghana, n’a pas encore communiqué ses prévisions officielles pour la campagne 2025/2026.

À cela s’ajoute la problématique persistante de la contrebande, qui a entraîné la perte de plus d’un tiers de la production ghanéenne ces dernières années.


Des enjeux au-delà des frontières


Ce regain d’espoir intervient dans un contexte particulièrement tendu pour les deux géants mondiaux du cacao que sont le Ghana et la Côte d’Ivoire, qui assurent ensemble plus de 60 % de l’offre mondiale. Depuis 2023, les effets du changement climatique, l’expansion de l’orpaillage illégal et la propagation de maladies telles que le swollen shoot ont fortement pesé sur les rendements. Cette situation a provoqué une hausse historique des prix du cacao sur le marché mondial.

Dans ce contexte, une reprise durable de la production au Ghana représenterait non seulement un soulagement pour les producteurs locaux, mais aussi un facteur crucial pour l’équilibre du marché international.

 M.H.

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Agriculture à Adja-Ouèrè. Paulin Hounkpatin lève l'équivoque des terres agricoles.

La disponibilité des terres agricoles dans la commune d'Adja-Ouèrè est une problématique majeure qui préoccupe les producteurs. Dans cette commune essentiellement agricole, la filière palmier à huile domine presque les cultures et les producteurs semblent se retrouver en difficulté quant à la non-disponibilité des terres cultivables pour étaler d'autres produits à grande échelle.

En marge de la Journée porte ouverte de l’an 2 du projet Femme Hwénou (FHN), que pilote le RC-OPMM (Réseau coopératif des organisations professionnelles de maïs et de manioc) grâce au financement du gouvernement du Québec, le premier adjoint au maire de la commune d'Adja-Ouèrè met les responsables agricoles devant leur responsabilité.

Très sidéré par la verdure et la portée des cultures, notamment le maïs, le niébé, le manioc et autres, constatées dans les champs des bénéficiaires de ce projet structurant mis en œuvre depuis deux ans, Paulin Hounkpatin n’a pas fait dans la dentelle quant à la disponibilité de la mairie à accompagner l’initiative.



« Nous avons même des domaines publics et lorsque vous en aurez besoin, il suffit juste d’écrire à la mairie, et le maire, à travers le conseil communal, peut vous affecter ces domaines pendant des dizaines d’années », a précisé le premier adjoint au maire de la commune d’Adja-Ouèrè avec une certaine aisance.

Pour mieux rassurer les producteurs agricoles et les partenaires techniques et financiers du projet, Paulin Hounkpatin lance un défi aux responsables du RC-OPMM : « La seule chose, il faut avoir un projet et le reste, si vous écrivez et vous n’avez pas la terre, prenez-moi au mot », a-t-il complété, après avoir remercié les partenaires grâce à qui le projet Femme Hwénou est une réalité dans la commune d’Adja-Ouèrè.


Il s’agit notamment de l’Union des producteurs agricoles pour le développement international (UPADI) et du gouvernement du Québec, qui agissent techniquement et financièrement sur le projet.


Soulignons que depuis deux ans, et sous la houlette de Vincent Ladékpo, technicien agricole, ainsi que Diane Adjibogoun et Fortuné Sèssou, deux relais communautaires sur le projet, les 20 producteurs agricoles bénéficiaires du projet ont reçu jusqu’ici des formations pour une résilience et une adaptation efficaces aux corollaires des changements climatiques actuels.

Il s’agit notamment des itinéraires techniques de production, de la fabrication et de l’usage du compost et des bio-pesticides. La vie associative avec la gestion et la bonne gouvernance au sein des coopératives, ainsi que le marketing agricole et associatif, sont aussi des notions reçues par ces agriculteurs.


Jérôme Tagnon

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